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Critiques de Sacha Erbel (178)
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22 V'là les flics

Facile à lire sur le thème des enfants. Ce livre est composé de nouvelles toutes plus prenantes et surprenantes les unes que les autres. J'ai réussi à verser quelques larmes au cours de cette lecture et pourtant je suis un Policier aguerris. Les enfants doivent et font partie de nos priorités sur le terrain, ce n'est sûrement pas suffisant vue le nombre de disparitions en France par an non élucidées. Mais la Police malgré tout fait ce qu'elle peut avec les moyens dont elle dispose et ce livre en fait partie.

Merci à tous ces écrivains Policiers ou anciens Policiers pour ce dont financier effectué par l'intermédiaire de vos talents.

Le Druide
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La mort est parfois préférable

Se situant dans ma ville natale, j'avais hâte de découvrir ce roman et l'enquête ou plutôt la double enquête qui y sont menées.

Yan est une femme flic de la police judiciaire de Lille. Elle se retrouve sur une enquête de meurtre qui semble assez ardue.

En parallèle deux autres de ces collègues sont sur une affaire de suicide tout du moins en apparence. E

Mais Yan souffre. Elle souffre d'une maladie féminine qui est sournoise et terrible : l'endométriose, l'Araignée comme elle l'a surnomme. Ce qui risque de compliquer son travail et ses relations avec ces collègues.



Le roman est bine mené et intéressant. J'ai apprécié me balader dans les rues que je connais si bien en même temps que les enquêteurs. Et l'accent mis sur la maladie de Yan est un formidable hommage à ces femmes qui souffrent en silence.



Même si j'ai un peu vu venir la finalité, j'ai passé un moment agréable avec ce roman qu'on a bien du mal à lâcher.
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La mort est parfois préférable

Après avoir été perturbée quelques temps par le fait que le personnage principal féminin s'appelle Yan, j'ai pu me lancer dans ce roman plus policier que thriller.

Ce personnage de Yan, femme flic au caractère fort mais fragilisée par une maladie très douloureuse, est l'archétype de l'héroïne récurrente ! Je ne sais pas si c'est dans les intentions de l'auteure mais elle pourrait parfaitement tenir les rênes d'une nouvelle saga policière !

Ici, l'intrigue se déploie en deux enquêtes parallèles qui laissent place à beaucoup d'intéractions entre les personnages.

L'ensemble est toutefois resté assez classique. L'atout de ce roman est vraiment ce personnage féminin qui doit lutter contre cette maladie épuisante tout en ne manquant pas de résoudre des affaires délicates.

Bravo à l'auteure d'avoir su intégrer cela dans le quotidien d'une femme qui n'a pas droit à l'erreur !
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La mort est parfois préférable

Bonjour ,

Mon retour sur la mort est parfois préférable de Sacha Erbel.

Yan doit enquêter sur la mort d’un journaliste ,tandis que Brath, son collègue et surtout ami, lui, écope d’une affaire de suicide insolite. Rien de bien original sur cet aspect là du bouquin , mais l’auteure est du milieu et ça se sent dans la précision des enquêtes que l’on suit avec l’envie de savoir. Bon ok j’ai deviné assez vite ce qu’il en retournait mais la lecture a été sympathique.

Je vais plus m’arrêter sur l’idée de l’auteure de mettre en scène une flic, une femme qui vit avec l’Araignée, cette maladie sournoise que l’on nomme plus communément l’endométriose. C’est là où réside le côté original de ce thriller. Sacha décrit la souffrance au quotidien de cette femme qui se bat finalement contre son propre corps et cherche à repousser au maximum cette Araignée qui tisse sa toile en elle. Du coup l’endométriose joue l’intrus dans ce roman et en devient le personnage principal. Yan, en plus, de son enquête doit aussi apprendre à apprivoiser cette douleur, cette maladie, contre lesquelles, malgré le soutien qu’elle a, elle est seule.

L’écriture est directe, sans fioriture et Sacha arriverait presque à nous faire avoir mal au ventre, et à avoir besoin d’avaler un antidouleur. Yan est une héroïne attachante pour qui la douleur devient une compagne mais pas toujours une amie.

Un roman à découvrir pas nécessairement pour son schéma de thriller assez classique mais pour tout le reste.



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La mort est parfois préférable

Yan, flic à la police judiciaire de Lille, enquête sur le meurtre d'un journaliste tandis que Brath son collègue et ami, a sur les bras, un insolite suicide à décrypter. Mais bientôt, Yan atteinte d'un mal sournois et invisible qui contrôle et accapare sa vie, ne pourra plus indéfiniment se cacher...



On s'attache très vite à Yan aussi obstinée que passionnée. La jeune femme est atteinte d'endométriose, une pathologie féminine au diagnostic long et compliqué.



Secrète, elle compose avec la souffrance et les exigences de sa profession. On suit son aventure aux prises avec ses faiblesses et ses obsessions.



L'écriture est fluide, directe et agréable, et on se laisse convaincre par l'intrigue, prêt à s'insinuer sur toutes les pistes. Les scènes de crime sont marquantes et spectaculaires avec des suicides un peu trop originaux pour être honnêtes.



L'attachement entre Yan et Brath est évident, et tous les deux peuvent compter, l'un sur l'autre pour se soutenir et se secouer au besoin. L'enquête regroupe des points communs permettant de faire des recoupements, de formuler des hypothèses. Le recueil des témoignages ne se fait pas sans mal, et on se sent de manière un peu abrupte, floué.



L'auteure fait diversion et nous perturbe. Il est question ici d'emprise et de manipulation, sujet sensible et déroutant. Des éléments pourtant perceptibles auraient pu nous mettre la puce à l'oreille et pourtant, on passe à côté. Quand on commence à comprendre, l'urgence engage un rendez-vous forcé et vertigineux avec la mort.



Ce thriller nous maintient en alerte de bout en bout pour un processus hypnotique captivant. Insoupçonnable et terrifiant !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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La mort est parfois préférable

Sacha Erbel est fonctionnaire de police depuis plus de 25 ans et actuellement en poste au Service de la Protection. Passionnée par l’étude des tueurs en série, elle est diplômée en criminologie appliquée à l’expertise mentale. Tout ça pour dire que madame sait de quoi elle cause… faut pas la prendre pour un lapin de six semaines.



Son roman est aussi l’occasion de mettre en avant cette maladie encore mal connue (quand certains trouducs ne nient pas purement et simplement cette pathologie) qu’est l’endométriose. Là encore l’auteure sait de quoi elle parle puisqu’elle doit apprendre à vivre avec son « Araignée » depuis plus de 10 ans.



Si l’endométriose n’est pas le thème principal du roman, Sacha Erbel réussit toutefois à faire de cette foutue Araignée quasiment un personnage à part entière. Au fil des chapitres il sera aussi question de l’éthique journalistique (riez pas, il paraît que ça existe), de vengeance, de dérives sectaires, de manipulation et même d’hypnose.



Difficile de rester insensible face au personnage de Yan, sans aller jusqu’à approuver l’ensemble de ses choix. Je n’ose même pas imaginer ce que ça doit être de vivre avec ces crises de douleurs aussi fulgurantes qu’imprévisibles. Je veux bien croire que face aux assauts répétés de la douleur on en vienne parfois à penser que la mort pourrait être préférable.



L’intrigue va se diviser en deux enquêtes. Le meurtre particulièrement brutal d’un célèbre journaliste pour Yan et son équipier, Granulé. Un cadavre décapité retrouvé au volant de sa voiture pour Brath et Michel. Quatre flics liés par une grande complicité et une solide amitié malgré des personnalités et un vécu très différents.



Sacha Erbel apporte beaucoup de soin à ses personnages, même les plus secondaires sont dotés d’une réelle personnalité. Un travail payant qui facilite l’empathie (ou l’antipathie) pour tel ou tel personnage.



Concernant la mort du journaliste on connaît rapidement l’identité du coupable et ses motivations (autant dire que je n’ai pas versé de larmes sur le funeste destin du scribouillard). Reste à Yan et son équipier à remonter les bonnes pistes pour identifier leur suspect.



L’affaire du décapité est nettement plus captivante, surtout quand les policiers vont se retrouver avec une deuxième victime décapsulée. Tous les indices semblent converger vers la thèse du suicide avec une mise en scène particulièrement sophistiquée et macabre. Nul besoin d’être le fils caché d’Hercule Poirot et de Miss Marple pour avoir rapidement de sérieux soupçons sur le fond de l’histoire (même si je reste sceptique – comme la fosse –sur la faisabilité de la chose).



L’auteure nous offre un thriller psychologique totalement maîtrisé et aussi addictif qu’une dose de morphine. Sans surprise au vu du profil de la dame, l’intrigue sonne juste à tous points de vue. Un bouquin dévoré d’une traite, comme souvent avec les titres des éditions Taurnada.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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La mort est parfois préférable

Bonjour,



Je vous présente ce thriller en retour de lecture : "La mort est parfois préférable" de Sacha Erbel aux éditions Taurnada.



Yan, flic à la PJ de Lille, se voit confier une affaire de meurtres. Un célèbre journaliste, connu pour ses reportages chocs, est mort dans sa baignoire. Un homme d'origine pakistanaise est soupçonné, mais il reste introuvable. A Yan et son équipe d'aller le retrouver et de connaitre le fin mot de cette histoire. En parallèle, son collègue enquête sur une série de suicides qui n'en sont pas. Des faits étranges liés à la fréquentation d'un lieu soupçonné d'être une secte l'incite à enquêter dans ce milieu pas comme les autres.



Et dans tout ça, "l'araignée" de Yan qui s'insinue dangereusement en elle et qui continue de tisser sa toile au risque de lui laisser de grave séquelle. Pour contrer la douleur qui l'assaillit de plus en plus, Yan s'empiffre d'antidouleurs et penche insidieusement vers le côté obscur de l'addiction…



Bon roman qui se lit facilement, un style épuré, simple, avec une histoire qui insiste surtout sur ce fameux mal qui ronge le personnage principal. Sacha dit en souffrir elle-même et raconte à travers Yan le calvaire que peuvent vivre ses femmes atteintes d'endométriose. Un mal silencieux qui ronge de l'intérieur, qui apparait et disparait sans crier gare.



Effectivement, les hommes du groupe de Yan ne comprennent pas le mal dont souffre leur collègue et amie. L'occulter ne fait que renforcer sa présence. Cette maladie va jusqu'à perturber son enquête en cours. Le quotidien, la vie privé prends alors le pas sur le côté professionnel.



Les personnages masculins sont très réalistes malgré qu'ils ne soient pas aussi profondément développés que Yan. Les surnoms dont ils sont affublés existent réellement, même les voitures de fonction ont un rôle ; c'est sympa et je trouve que ça rapproche le lecteur que de leur donner ce genre de surnoms, ça nous les rends encore plus vrais, plus empathiques et on ne peut que se rapprocher d'eux, sentir cette connivence qui les lie les uns les autres.



La connaissance du milieu policier ne fait aucun doute, Sacha s'exprime sur ce quotidien qu'elle a connu et exploite sa maitrise du CPP pour nous embarquer dans cette histoire aux ramifications surprenantes. L'enquête est menée avec tout le sérieux que l'on pourrait attendre de ces agents assermentés.



On en apprends également beaucoup sur le fonctionnement de certaines procédures, Sacha n'étant pas avare en explications, j'ai bien aimé savoir en détails certaines choses qui complètent les recherches et les moyens mis à dispositions des policiers. J'ai trouvé exaltant cette analyse de la criminologie qui passionne Yan comme l'est dans la vie son auteure. Son expertise apporte un vrai bonus à l'enquête et étoffe ainsi son récit.



Un très bon roman policier qui nous entraîne dans des lieux où pas grand monde ne s'y risquerait, à moins d'en faire partie intégrante. J'ai vraiment bien aimé lire ce livre, j'ai passé un moment de pur plaisir. Je ne connaissais pas la plume de l'auteure et je suis très heureuse d'avoir pu la découvrir à travers cet ouvrage.



Bonne lecture amis Lecteurs !

Je remercie chaleureusement Joël pour l'ebook.
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L'emprise des sens

Une jeune femme, Talia, avec un passé compliqué s’envole pour la Nouvelle-Orléans.

Dans cette ville envoûtante, berceau des rituels vaudous et de leur grande prêtresse, Marie Laveau, Talia ne tarde pas à faire des cauchemars dans lesquels elle a des visions de meurtres… elle voit à travers les yeux de l’assassin.

Le meurtrier exécute ses victimes de manière violente et déshumanisante.

La police en charge de l’affaire va faire, elle aussi, appel aux rites vaudous pour tenter de confondre le meurtrier…

D’autres crimes plus macabres et plus barbares vont venir allonger la liste des victimes.

Quelles sont les motivations du tueur?



J’ai choisi de lire ce roman car il mêlait le genre que j’affectionne, le thriller… et l’atmosphère de la Louisiane.

J’ai retrouvé les couleurs, les odeurs, les saveurs de la Nouvelle-Orléans, son architecture particulière et surtout son mystère.

J’aurais aimé que le côté mystique, vaudou, soit plus exploité…

Le style d’écriture est plutôt fluide, parfois incisif. L’auteur a fait des recherches je pense. L’intrigue reste classique.

Je regrette un peu qu’il n’ait pas approfondi la psychologie de certains personnages, afin d’apporter de la densité au récit.

J’ai passé un agréable moment de lecture.



Merci à #netgalleyfrance pour la découverte de ce roman
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Eugène Terredefeu

Les émotions de lecture de Cécile

Cher. e. s ami. e. s auteur. e. s,

Je vous préviens tout de suite. Je n’autorise que Sacha Erbel à me faire souffrir comme ça de sa plume. Je n’accepte la cruauté et la rudesse de certaines scènes que d’elle.

Pourquoi ? Outre un léger syndrome de Stockholm, parce qu’aucune scène aussi graphique soit-elle n’est gratuite. La folie, la violence de ses personnages, les crimes qu’ils perpétuent ne peuvent qu’être expliqués que par celle dans laquelle ils ont baigné. Comme elle l’explique souvent au cours de ses conférences sur la criminologie qu’elle donne lors de salons.

Et aussi parce qu’elle sait y apporter de l’extravagance, de l’humour et de la sensibilité chez ses « gentils » avec une pincée de magie noire qui enchante ou fait trembler au choix, la lectrice terrifiée.

Je vous encourage à tomber sous sa plume et devenir la victime d’Eugène, un dandy français libraire et passionné de polars, de Lily, agent du FBI, Amérindienne et une assoiffée de justice qui tenteront de résoudre une série de crimes dont celui d’une joggeuse éventrée et d’apaiser les esprits… Ceux qui vagabondent après leurs morts torturés ou tout simplement égarés, mais ceux aussi qui ne trouvent pas le repos dans la réalité.

Allez sans tarder vous laisser envoûter par Sacha Erbel et Eugène Terredefeu ! Et ne dites pas que je ne vous avais pas prévenus.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Eugène Terredefeu

Plymouth est une ville paraissant calme mais depuis qu'un français prénommé Eugène Terredefeu débarque dans cette petite ville de la côte Est tout bascule !

Il se fait remarquer par ses costards kitsch et sa moto, Goldie. Propriétaire d'une station service en France, il veut avoir une toute autre vie , alors il loge dans une large demeure, une pension plus précisément.

Depuis son arrivée, la ville est secouée ; un cadavre a été retrouvé dans un parc, celui de Clara Macintosh , le ventre totalement écartelé , son fœtus a été enlevé entièrement.



" La victime était enceinte et le fœtus disparu. Elle a été sauvagement abattue et on lui a ouvert le ventre, arraché le fœtus alors qu'elle était enceinte. "



L'agent Lilly Anak, depuis plus de vingt-ans ans dans le FBI, mène l'enquête. Le Mal se déchaîne dans le Massachusetts. Sacha Erbel développe une ambiance étrange en appuyant sur le thème du mal absolu. J'y ai découvert des personnages curieux tels que Poison, Eugène Terredefeu, Culpabilité et Injustice.



L'auteure expose également le thème du cannibalisme grâce au mythe du Wendigo. Vous aurez compris que cette histoire est glauque. " Les larmes du Wendigo" est aussi le récit où vengeance, tortures physiques et psychologiques se feront ressentir au fil des pages.



J'aime beaucoup l'écriture de Sacha Erbel, le lecteur va à l'essentiel ; certaines scènes sont glaçantes, les protagonistes sont intéressants à suivre même s'ils sont redoutables !



Ils sont très particuliers mais collent parfaitement au récit qu'expose Sacha Erbel. " Les larmes du Wendigo " est un thriller qui tient toutes ses promesses avec des thématiques bien détaillées.



Après la lecture de " L'emprise des sens " et Eugène Terredefeu, je commence à suivre de près cette auteure. Son style est remarquable, les personnalités développées sont prenantes.



Je sens que Sacha Erbel n'a pas dévoilé toutes ses qualités, je pense qu'elle garde encore une partie de son talent de conteuse.



Sacha Erbel , sache que tu peux compter une fan de plus dans ton répertoire ! J'ai hâte de suivre ta prochaine histoire cruelle !


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L'emprise des sens

" L'emprise des sens " est la première aventure de Talia. Elle est affectée par sa situation amoureuse alors elle décide de prendre le large en se rendant en Louisiane pour ainsi profite un peu de la vie. Elle y découvre les clubs de jazz et une boutique de souvenir " Baron's shop " où Talia fera connaissance d'une grande prêtresse Azaïa,.

" Le vaudou fait partie intégrante de la culture, ici, à La Nouvelle-Orléans. C'est le culte des esprits, un mélange de magie et de catholicisme. L'affirmation d'un monde surnaturel et les moyens permettant d'entrer en contact avec celui-ci. "

Mais depuis qu'elle est arrivée sur les terres de la Nouvelle-Orléans, Talia est sujette à d'étranges visions au point d'en faire de véritables cauchemars. Ses visions ne sont pas le fruit de son imagination : les morts déciment La Nouvelle-Orléans. De crimes atroces à caractère vaudou sont l'oeuvre d'un tueur redoutable.

" A côté du cadavre, des bougies noires sont posées sur une étoffe de couleur pourpre, elle-même parsemée de petits morceaux d'os sanguinolents et d'une patte de poulet. "



Talia possède un don qu'elle ne connaissait pas ; elle a des visions concernant les actes du présumé tueur. L'enquête est menée par Louis Lafontaine et Meryl. Tous les deux font le rapprochement avec une autre affaire appelée " Le Bâton rouge ". Mais chose étrange, le coupable est mort. Quelle est donc désormais l'identité de cette personne ?



L'auteure, Sacha Erbel, commence son histoire tout doucement en s'imprégnant des lieux de la Louisiane. Elle s'est très bien documentée sur les rites du vaudou et sur la magie noire. Le récit est très bien construit et les protagonistes sont intéressants à suivre. J'ai apprécié le cadre dans lequel l'intrigue se développe. Sacha Erbel a un style qui touche à l'essentiel quand elle met en scène ses personnages. Ainsi " L'emprise des sens " est un thriller qui se dévore sans relâche. J'ai aussi aimé le côté fantastique donnant une autre dimension à l'intrigue.



J'avoue que Sacha Erbel m'a bluffée avec cette histoire ; j'ai hâte de suivre de nouveau les aventures de Talia. " L'emprise des sens " est un thriller captivant. Les lieux font la magie de ce roman.



Alors êtes-vous prêt à suivre les traces de Talia dans cette Nouvelle-Orléans mystérieuse et sombre !
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Itinéraires noirs

Les nouvelles sont très variées dans ce recueil pour soutenir les femmes atteintes d’endométriose. Elles n’abordent pas toutes la maladie mais celles qui le font témoignent des douleurs physiques et psychologiques. Les autres nouvelles sont noires orientées thriller.
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La mort est parfois préférable

Je découvrais avec ce livre une nouvelle auteure. Je voulais lire un de ses livres et bien c'est chose faite, je ne suis absolument pas déçue, au contraire. J'ai découvert une plume agréable, précise, et pleine d'empathie. Ces enquêtes qui nous entraînent au long du livre sont prenantes, on est plongé dans l'univers de ces policiers touchants autant les uns que les autres. On découvre les ravages d'une maladie, l'endométriose et sous les traits de Yan, on touche du doigt les difficultés rencontrées par les personnes atteintes de cette souffrance. Une souffrance invisible pour les gens, qui détruit la personne qui en souffre et peut lui faire perdre les pédales. Yan sous ses airs de femme flic intouchable, est au contraire très touchante, on a envie de l'aider.

Les thèmes abordés dans ce livre sont très actuels: sectes, endoctrinement, journaliste sans scrupules, homophobie... bref des sujets percutants traités de manière précises dans ces enquêtes.



Un super thriller que je vous recommande. Merci encore pour cette chouette lecture
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La mort est parfois préférable

L’auteure, fonctionnaire de police et atteinte de la maladie féminine décrite dans ce livre, a certainement mis beaucoup de son vécu professionnel et personnel dans ce texte.

C’est bien un polar avec deux intrigues différentes, mais j’avais souvent l’impression que les souffrances, physiques comme psychologiques, exprimées par S. Erbel, prenaient le pas sur les enquêtes des policiers, d’ailleurs plutôt sympathiques comme personnages.

Même si c’était intéressant de découvrir cette maladie peu connue (par moi), il m’a manquée le suspense que je cherche dans un roman policier.
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La mort est parfois préférable

Quand août est synonyme pour les uns, de reprise du boulot, et pour les autres, de vacances bien méritées, cette année, pour moi, ça ne rimait qu’avec surcharge de travail et congés postposés ! Un contexte de lassitude, donc, et comme souvent quand le moral n’est pas au beau fixe, la panne de lecture guette… Heureusement, le beau temps a refait son apparition, l’occasion d’une petite escapade d’une journée… Afin de trouver la route moins longue, j’avais emporté ma liseuse et je me suis arrêtée sur ce titre, que j’avais déjà commencé mais sans aller au-delà de dix pages. Ça n’était sans doute pas le moment…



Cette fois, alors que les kilomètres défilaient, les pages en faisaient tout autant ! Et, sans que je m’en aperçoive, l’Araignée m’a prise dans ses filets. Une Araignée bien plus clémente que celle qui pourrit la vie de Yan, flic à la PJ de Lille. Son Araignée à elle, c’est l’endométriose, avec laquelle elle doit composer dans son boulot et qu’elle tait à ses proches. Et alors qu’elle est de plus en plus souvent victime de violentes crises, elle doit enquêter sur la mort d’un reporter, que son agresseur a battu avant de l’assassiner. Son ami de toujours, Brath, flic lui aussi, se retrouve sur une affaire de suicides pour le moins spectaculaires.



Au niveau des enquêtes, on navigue ici en eaux connues. Au niveau de la plume, celle de Sacha est simple et efficace. On pourrait croire que cela en fait un bon divertissement, comme il en existe tant d’autres. Sauf que l’ombre de l’endométriose a plané sur ma fille… et sauf que, à ce moment-là, j’avais un grand besoin d’humanité. Alors avec ces ingrédients somme toute classiques, Sacha Erbel s’est frayé un chemin jusqu’à mon cœur et j’ai eu un véritable coup de foudre pour Yan, courageuse, spontanée, drôle, humaine… Et quelles que soient les descriptions que l’auteure a faites de Yan, dans mon esprit, il m’a été impossible de lui substituer le visage de l’auteure, parce qu’elle est fonctionnaire de police, détentrice d’un diplôme de criminologie et qu’elle aussi, l’Araignée, elle connaît…



Bien sûr que Yan est un personnage de fiction, mais l’auteure a su la rendre réelle, crédible et attachante. Pas de supers cops ici, juste des êtres humains, avec leurs faiblesses et leurs caractères, et une sacrée dose d’humour qui fait du bien. Je crois que rien n’arrive par hasard, et j’avais besoin de ça à ce moment-là ! Avec cette histoire simple sans ramifications alambiquées, Sacha Erbel a su conquérir mon cœur de lectrice.



Un coup de cœur que j’évoque également dans ce podcast de BePolar !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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L'emprise des sens

Et si je vous emmenais à la nouvelle Orléans avec le thriller de Sacha Erbel , l’emprise des sens …car oui ça part dans tout les sens !

Nous allons faire la connaissance de Talia, une femme pas comme les autres.

Elle décide de partir à la nouvelle Orléans pour changer d’air.

Mais un thriller n’est pas un thriller sans meurtre, sang, enquête et même un peu de surnaturel.



Sacha est une extraterrestre car elle arrive à nous faire voyager à travers son écriture fluide, efficace, prenante et flippante.

Vaudou n’est pas une ville mais un mythe à la nouvelle Orléans.



Prenez une fiole de jolis chapitres, deux cheveux de l’autrice, une pincée de suspens et une coulée d’adrénaline et vous obtenez un très bon thriller à la sauce Erbel



Esprit es-tu là ?

Sacha nous fait frissonner dans ce thriller mystique qui frôle le surnaturel.



On se met dans la peau du tueur…non sang déconner mais l’hémoglobine coule dans nos veines tout le long du livre.



Je vous invite à prendre un verre de chardonnay, une petite assiette d’écrevisses à la cuisine Cajun et vous en mettre plein la panse pour dévorer ce livre.



Beaucoup de surnaturel, de passages gores mais Sacha arrive à nous mettre dans la peau du tueur avec beaucoup de finesse,



On va rencontrer Basile, louis qui donneront une belle touche à l’histoire.

Je vous avoue que l’autrice donne une telle précision des lieux que j’ai juste envie de prendre un billet direct pour la nouvelle Orléans.



Donc en résumé



Si vous aimez le sang, les enquêtes, la nouvelle Orléans et le côté vaudou foncez vous procurer ce livre!



Merci pour ce moment lecture qui m’a donné des sueurs froides quelques fois



Il vous tente ?





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22 V'là les flics

22 v’là les flics écrit par des policiers ou ex policiers qui se sont prêtés au jeu pour nous offrir un recueil sur le thème de l’enfance mais pas seulement… mettant en scène leur vécu et leur profession.

Une préface d’Olivier Marchal nous décrivant le métier, ses travers, le courage et la ténacité de ses hommes face à une violence omniprésente.

Merci à Jean-Marc Bloch, Olivier DAMIEN, Éric Dupuis, Sacha Erbel, Didier Fossey, Christophe Gavat, Christophe Guillaumot, Franck Klarczyk, François Lange, Rémy Lasource, Paul Merault, Patrick Nieto, Éric Oliva, Lionel Olivier, Jean-François Pasques, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiery, Emmanuel Varle, Luc Watteau et Ivan Zinberg.

Non seulement vous faites une bonne action, mais en plus vous passez un excellent moment de lecture.

Lisez le !!!

Si intéressé : https://www.editionslajouanie.com/22-vla-les-flics-de-collectif.html
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22 V'là les flics

Bonjour.





Aujourd'hui je vous parle de 22 v'là les flics un recueil de nouvelles pour les orphelins de la police et préfacé par Olivier Marchal.



J'ai adoré ce recueil avec énormément de bonnes lectures il est impossible pour moi de faire un top 3.



Bien sûr certaines mon un peu moins plus que d'autres comme tous les recueils en général, mais un très bon moment de lecture.



J'ai adoré retrouver la plume de certains auteurs que j'apprécie beaucoup comme Sacha Erbel, Didier Fossey, Pierre Pouchairet,jean Marc Souvira,et Danielle Thierry.



Et j'ai découvert des nouveaux auteurs qui m'ont donné envie de découvrir leurs univers comme Éric Dupuis, Franck Klarczyk, François Lange, Eric Oliva, jean François Pasques, Luc Watteau et Ivan Zinberg..



Je vous le conseille absolument.



Bonne journée.



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La mort est parfois préférable

Un polar qui démarre fort avec d’entrée deux victimes et deux enquêtes. Nous sommes à Lille et on fait la connaissance d’un duo d’enquêteurs, les deux personnages principaux de ce polar. Yan, une femme flic, et Brath son collègue mais surtout son ami, l’épaule sur laquelle elle peut se reposer en cas de coup de blues, et elle va en avoir tout au long de notre lecture. Le premier meurtre, octroyé à Yan, est d’une violence inouïe et entraîne le lecteur jusqu'aux tréfonds de l'horreur. Le deuxième cadavre est pour Brath et serait un suicide ! Voilà, le décor est planté nous sommes bien installés dans ce polar. Outre les enquêtes et la résolution des crimes, ce que j’ai beaucoup apprécié c’est l’aspect psychologique des personnages qui se développe au fur et à mesure du récit. On apprend à connaître leur passé, leurs forces, leurs faiblesses et pour Yan sa maladie qu’elle se trimbale depuis des années et qui altère ses facultés physiques et psychiques. C’est mon premier roman de cette auteure et ce fut pour moi une très bonne lecture. Le côté polar est parfaitement maîtrisé, cohérent avec une écriture « professionnelle » (l’auteure est flic dans la vraie vie) et permet de nous immerger dans le côté sombre de l’âme humaine. Le rythme est soutenu le chapitres courts ce qui permet de passer d’une enquête à l’autre sans être rébarbatif. L’auteure m’a conquit en jouant avec mes émotions. Comment rester de marbre face aux moments de doutes et de souffrances de Yan mais aussi de son ami Brath. Ma « pomme d’Adam » a souvent fait des aller/retour pendant ma lecture. Cette maladie, que je connaissais de nom, est un tsunami de douleur pour celle qui la vit. En résumé, j’ai vibré avec le polar, j’ai appris l’endométriose et le Pakistan, j’ai apprécié le côté hypnose étant moi-même un adepte, je suis passé par de multiples émois, voilà ce que vous réservera, je l’espère, cette lecture.
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La mort est parfois préférable

Le commentaire de Cathy :

Nouvelle auteure dans la Team Taurnada et une nouvelle pépite.

Yan est flic à la police judiciaire de Lille, elle s'engage totalement dans chaque enquête qui lui est confiée, mais depuis quelque temps elle doit se battre contre un mal qui ronge ses chairs.

La jeune femme et son équipe sont amenées à enquêter sur le meurtre sordide d'un journaliste et sur des suicides aux mises en scène étrange.

Yan, va-t-elle tenir le coup, va-t-elle encore pouvoir longtemps supporter cette douleur cuisante qui ne la quitte plus ?

Dès les premières pages de ma lecture, j'ai été happé par cette histoire que nous propose Sacha Erbel, j'ai de suite compris que celle qui nous proposait une telle histoire savait de quoi elle parlait, après recherche, j'ai appris qu'elle était diplômée en criminologie appliquée à l'expertise mentale et fonctionnaire de police depuis plusieurs années.

La personnalité de ses personnages est très bien travaillée, on découvre les liens qui les unissent, la force qu'ils doivent avoir pour supporter ses enquêtes.

Yan est celle à laquelle je me suis le plus attachée, parce que je suis une femme, j'ai eu la sensation de ressentir, dans mon propre corps, cette souffrance qu'elle vit jour après jour.

L'intrigue est très prenante, j'ai aimé suivre les investigations de ces enquêteurs, un récit bien construit, la plume est maîtrisée, grâce aux divers rebondissements, je n'ai pas vu les pages se tourner, je viens de passer un excellent moment de lecture.
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