L’Enfant de cendre
IV
... Et le ciel déchiré, l’enfant d’amour
Habitera notre chambre mortelle
Sa gorge en flamme éblouissant les fleuves
Et son amour est un enfant de cendre
Colombe de ma vie étroite femme
Corps inutile et noirci par les fleurs
(« le vent, dit-elle, est le plus triste de nos fils »)
Colombe de ma vie étroite flamme
Assise dans les arbres
Sous l’infini de ces étoiles vertes
Adossées à la poussière d’arbre
Et toi dans tout cela
Dans tout cela disant la fin du vent