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4.04/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Samantha Silva est une écrivaine et scénariste.

Elle a vécu à Londres et à Rome et se passionne pour les écrits de Charles Dickens, auquel elle a consacré son premier roman.

"La Vie tumultueuse de Mary W." ("Love and Fury: A Novel of Mary Wollstonecraft", 2021), est son deuxième roman et le premier publié en France.

Un court métrage, "The Big Burn", qu'elle a écrit et réalisé, a été présenté en première au Sun Valley Film Festival en 2018.

Elle travaille actuellement sur une commande du Seattle Repertory Theatre pour adapter son premier roman, "Mr. Dickens and His Carol" (2017), pour le scène. Elle a été sociétaire (fellow) de l'Idaho Commission on the Arts Literary en 2020.

Samantha Silva vit dans l'Idaho.

son site : https://www.samanthasilvawriter.com/
Twitter : https://mobile.twitter.com/samanthaswriter
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- J'aimerais tellement que notre fille ait un nom, dit Godwin en regardant son épouse dans les yeux. Avant que...nous nous en séparions...
- Un nom, dit-elle, oui.
Godwin presse la joue de l'enfant contre la sienne et ferme longuement les yeux. Il est aussi prêt de verser des larmes qu'un nuage s'apprêtant à déverser de la pluie.
- Je voudrais l'appeler Mary, dit-il. Tout comme vous.
- Mary?
- Que pourrait-elle être d'autre ?
- Un millier de choses, dit Mary en commençant à dériver, vers des courants de glace ou de feu, nul ne saurait le dire.
- Alors laissons-la devenir un millier de choses, dit Godwin, mais avant tout Mary.
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- Voici les ingrédients favoris d'un roman féminin : des personnages ridicules, des incidents improbables, de vagues sentiments fabriqués plutôt que des opinions, des femmes tremblantes de vie à ne plus savoir qu'en faire - cheveux au vent, joues enfiévrées - qui s'enfuient en courant, s'évanouissent et soupirent, emportées par le moindre accès d'émotion passagère ! Oh, et comptez sur l'oppression et la répression dînant à la même table, et la vertu récompensée d'un carrosse et six chevaux !
La fin du fin étant de conter de tristes infortunes, une morne catastrophe, mourir d'amour apparaissant comme le thème favori. Une folie mélancolique, des larmes qui ne cessent de couler, et évidemment , une mort lente et douloureuse !
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Une vieille domestique m'avait appris à lire à l'aide de cartes alphabétiques(...) . Plus que son visage, je me rappelle son doigt ridé et épais se déplaçant sur la page, tandis que je récitais les mots les uns après les autres. Je pense aujourd'hui qu'elle voulait ainsi dompter mon côté sauvage - mes genoux étaient perpétuellement éraflés et mes coudes sales -, mais c'est elle qui a fait des livres mes compagnons, abreuvant mon esprit et sa soif de connaissance plus puissante encore que les démangeaisons qui agitaient mes jambes.
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- Tes yeux brillent quand tu en parles. Je crois vraiment que tu es heureuse, Mary.
- Oh mais c'est tout bonnement impossible, lui ai-je dit avec un sourire en coin.
- Pourquoi ? Tu as tous les droits d'espérer le bonheur.
- Je suis née dans un monde différent du tien, Fanny. Le bonheur, on ne me l'a jamais promis. Il ne faisait pas partie de la philosophie familiale.
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Il y a des hommes bons et des hommes mauvais en ce monde, petit oiseau, et puis il y a des hommes d'un autre genre : ceux qui éclairent notre chemin de leur lanterne pour nous offrir une meilleure vue d'ensemble.
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Le gris est la couleur du deuil. Non pas le noir, le blanc, ni aucune autre couleur, mais ce néant insipide.
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Il m'encourageait à écrire - peu importe quoi - car capturer les idées en les inscrivant sur le papier était ce qui les faisait naître au monde. Avant toute autre chose.
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Mrs Blenkinsop ignore à quand remonte la dernière fois qu’elle a tenu un enfant par la main. Si elle a aidé une multitude de bébés à venir au monde, elle a rarement eu l’opportunité de les voir grandir. Et là, elle est frappée de découvrir quelle immense affection peut transmettre une si petite main sans réfléchir, de façon informelle et naturelle.
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Mrs B. a vu beaucoup trop de femmes vivre de verdure et d'eau fraîche, comme des juments.
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Je m’étais éteinte, dépérissant au contact des déceptions, mais la splendeur de cet endroit m’avait à nouveau rendue visible, ravivant la flamme de mon corps et de mon esprit.
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