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Citations de Samantha Young (143)


(...) Je ne peux pas porter plainte contre lui, ou un truc dans le genre?
Le Dr Pritchard ricana.
- Pour être tombé amoureux de vous?
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Il me dévisagea d'un air calculateur, les traits tendus, indéchiffrables.
Il semblait furieux.
— Qu'est-ce que tu fous ici ?
Il ne me répondit pas, et mes yeux s'égarèrent de nouveau, parcoururent son corps malgré eux, embrassant le pull ras du cou très classe et le pantalon noir de couturier. Le seul accessoire qu'il arborait était une montre de sport très luxueuse en platine. Son élégance et le fait qu'il ne se soit pas rasé depuis quelques jours contribuaient à rendre l'ensemble extrêmement attractif.
Je sentis à nouveau ce pincement au plus profond de moi, et ma mâchoire se contracta. Pourquoi fallait-il qu'il m'excite à ce point ? Ce n'était pas juste.
Pour masquer mon trouble, j'avalais une gorgée de soda.
— Alors ?
— Je n'aime pas partager.
Je soutins son regard et, même si cela me paraissait impossible, il sembla encore plus furieux qu'avant. Dans cette toute petite pièce, Braden paraissait aussi immense qu'intimidant, et le contraste entre nos deux physionomies n'en était que plus saisissant. Il pouvait m'écraser comme un insecte si tel était son désir.
— Quoi ?
Il étrécit les yeux.
— J'ai dit que je n'aimais pas partager.
Je repensai à Vicky.
— Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire.
— Disons les choses autrement. (Il approcha d'un pas, bouillant de colère.) Quand il s'agit de toi... je n'aime pas partager.


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J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose de capital quand tu n'est pas là. A tel point que je ne me sens plus moi-même. Je n'avais encore jamais eu l'impression que quelqu'un m'appartenait. Mais tu es à moi, Jocelyn. Je l'ai su dès que nous nous sommes rencontrés. Et je suis à toi. Je ne veux pas appartenir à qui que ce soit d'autre.
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- Vous savez ce qui fait plus peur que de jouer et de perdre ?
Je secouai la tête.
- Le regret. Le regret a des conséquences terribles sur ses victimes.
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C'est sans doute le problème quand on commence à connaître trop bien quelqu'un. On sait quel levier émotionnel actionner pour faire mal; et malheureusement, en cas de conflit, il arrive que l'on s'en serve.
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Rien n'est comparable à la peur que l'on éprouve au fond des tripes quand on a blessé quelqu'un à qui l'on tient. Et plus le temps passe sans que rien ne soit résolu, plus cette peur se transforme en un véritable bouquet de nerfs.
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— Dors, bébé.
Euh... non !
Comme anticipant ma fuite imminente, Braden m'étreignit plus fort encore, glissa une jambe entre les miennes pour m'en capturer une.
— Dors.
Quel sale type autoritaire.
— Les câlins ne faisaient pas partie de notre accord.
Il ne releva pas. À peine une minute plus tard, j'entendis son souffle se réguler. Il allait réellement s'endormir ! J'essayais de remuer, mais il banda ses muscles, menaçant, et je n'eus pas la force de me libérer.
Je demeurai donc allongée, à attendre. J'étais merveilleusement épuisée par cette superbe séance de sport en chambre, et dormir m'apparaissait tel le paradis ; néanmoins, j'étais déterminée à ne pas sombrer dans ses bras. Cela faisait bien trop... truc de couple.
Me contraignant à rester éveillée, je gardai la pose pendant une bonne demi-heure, jusqu'à sentir son corps parfaitement détendu. Je me mordis la lèvre pour atténuer le moindre souffle provoqué par mes mouvements de ninja, je soulevai son bras aussi délicatement que possible et démêlai nos jambes.
Je me figeai.
J'aurais juré entendre sa respiration se modifier.
Aux aguets, je ne me détendis qu'après m'être assurée de son rythme régulier.
Furtivement, silencieusement, je m'éloignai de lui, rampai jusqu'au bord du lit, faisant lentement basculer mes jambes vers le sol. Mes fesses avaient à peine quitté le matelas que je me retrouvai clouée dessus avec une telle force que je rebondis en laissant échapper un cri étouffé.
Mon cœur trépignait contre ma poitrine tandis que Braden me remettait en position de façon experte, avec une telle agilité que je me retrouvai sous lui en quelques secondes, les poignets croisés au-dessus de ma tête, un bel étalon à califourchon sur moi.
Il n'avait pas l'air content.
— Bordel, tu veux bien dormir ?
Je lui lançai un regard furieux.
— Pas tant que tu seras dans mon lit. Ça ne faisait pas partie du deal.
— Premièrement : c'est moi qui ai acheté ce lit. Deuxièmement : il s'agit juste de dormir, Jocelyn.
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Les gens peuvent être.. Eh bien, ils peuvent être merveilleux. Mais, malheureusement, il arrive qu'on se barricade chez sois pour se protéger des monstres. On craint qu'ils ne trouvent un moyen d'entrer malgré tout. Nul n'est censé savoir qu'ils se cachent déjà à l'intérieur. Ta mère et ton père auraient dû te protéger de tels monstres pas endosser ce rôle.
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“I’m not going to hide that I want to get to know who you are now. I’m also not going to hide the fact that I think you’re still the classiest, most fucking beautiful woman I’ve ever seen, or the fact that I remember the taste of you and it still makes me hard.”
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You're not ready to hear this yet," he concluded. "But I do need you to know that I'm going to fight for you. I'm not making the mistake of walking away from you again. The only man in you future is me, Liv. The only kids in your future are mine.
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Tout le monde n'a pas la chance de trouver le grand amour à dix-huit ans. Certaines d'entre nous doivent embrasser des tas de crapauds avant de trouver leur prince.
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— Ellie… (Il avança vers moi, l’air peiné.) Je t’aime aussi, admit-il.
Ces mots qui auraient dû me réjouir m’ôtèrent cependant tout espoir.
Je secouai la tête.
— Mais pas assez.
— Tu sais que c’est faux. Els, tu es mieux placée que quiconque pour comprendre. Si toi et moi sortons ensemble et que tout part en vrille, je perds aussi Braden. Je perds les deux personnes au monde qui comptent le plus pour moi.
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- Tu portes mon enfant. Je me dénoncerais sans doute à ta place, si tu tuais quelqu'un.
- Tu le ferais probablement même si je n'étais pas enceinte.
Il m'adressa un sourire tendre.
- Laisse tomber le "probablement".
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I want every piece of you. Even the stuff I missed without even knowing I was missing it.
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Some people are born with family, and others have to make family.
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Parfois, l'instinct nous fait faire des choses dont ne nous serions pas crus capable.
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Tu sais, le monde essaie toujours de te modeler à sa manière. Les gens, l'époque, les événements, tout contribue à te changer, si bien qu'à un moment tu finis par croire que tu ne sais plus qui tu es vraiment. Mais peu importe ce en quoi ils veulent te transformer, ou le nom qu'ils peuvent te donner : si tu restes fidèle à toi-même, tu peux déjouer toutes leurs machinations et conserver ta véritable personnalité.
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- Je veux chaque morceau de toi. Même les trucs que j'ai ratés sans même savoir que je les manquais.
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-J’ai une nouvelle fascination pour le minuscule. (Ses yeux s’embrasèrent tandis que ses mains caressaient l’extérieur de mes cuisses.) Le délicat, le magnifique, le fragile. Je veux te protéger et t’anéantir en même temps, murmura-t-il contre mes lèvres, mais seulement de la meilleure des façons possibles. (La lueur dans ses prunelles me rassura.) Petite, mais bien roulée. (Il prit alors mes seins en coupe pour me caresser les tétons.) La femme la plus sexy avec qui je sois jamais sorti. (Sa main droite disparut entre mes jambes, et il ne me quitta pas des yeux en introduisant deux doigts dans mon sexe chaud et humide.) Aussi belle en haut qu’en bas. (Son souffle était saccadé.) Et putain, être en toi, qu’est-ce que c’est bon !
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- Je n'aime pas qu'on me regarde, car cela implique qu'on me juge.
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Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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