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Critiques de Samuel Figuière (47)
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Chamans

Un auteur de BD pas assez connu à mon gout. Un dessin qui m'a transporté sur l'Ile avec ses habitants. L'histoire n'est pas du réchauffé, les personnages hyper attachants. Une Bd qui est pour les ado et les adultes, les plus petits ne saisiront pas les finessesdu texte et des desssins

Bref j'ai adoré, dévoré, et Mr Figuière merci de ce voyage magique, chamanique mais je veux la suite.

ABD
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Chamans

C'est une oeuvre originale de par ses paysages et ses personnages animaliers. On baigne dans une espèce de culture du chamanisme et d'exorcisme des mauvais esprits. Le graphisme est assez enfantin alors que le propos ne l'est pas du tout. Ce n'est pas le genre de BD à trouver son public.



Par ailleurs, il n'y a pas de numérotation si bien qu'on pourrait penser qu'il s'agit d'un one-shot. Cependant, la fin appelle clairement à une suite qui n'a pas encore eu lieu et qui ne verra probablement jamais le jour faute de ventes suffisantes.



Le jeune auteur s'est fait connaître récemment par L'Esprit à la dérive dans un genre totalement différent et qui tranche véritablement avec ce travail. Il faut dire que j'avais apprécié ce one-shot intimiste.



Pour Chamans, je suis juste déçu par le fait que c'est original, qu'il y avait de bonnes idées mais qu'on ne connaîtra jamais la fin de cette histoire.
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

C’est une bd qui raconte l’expérience réelle d’un homme qui a abandonné sa vie citadine composée de réunions de bureau pour aller vivre au contact d’une des tributs les plus primitives d’Afrique à savoir les Himbas (peuple bantou établi au nord de la Namibie). Il est vrai que sa société a coulé suite à de mauvaises affaires. Il en profite également pour se séparer d’une épouse assez vénale. Bref, les conditions étaient réunies pour un nouveau départ loin de toute cette agitation du monde capitaliste. Sa quête est de retrouver les vraies valeurs proches de la nature.



Le voilà plongé alors en Namibie, un pays indépendant seulement depuis 1990 qui a été gouverné de fait par l’Afrique du Sud depuis la fin de la Première Guerre Mondiale et qui a par conséquent connu l’apartheid. Curieusement, on apprendra que la minorité était mieux respectée durant cette période pourtant difficile que de nos jours où elle est chassée de ses terres par le gouvernement car elle ne connait pas la notion de titre de propriété. Ils vivent principalement de leur bétail et habitent dans des campements disséminés dans tout le Kaokoland avec leurs troupeaux de vaches et de chèvres.



Comme dit, c’est une tribu qui vit minoritairement dans un pays : 10000 individus sur une population de 2 millions de personnes. L’ethnie majoritaire a un mode de vie à l’occidentale avec une capitale composée de gratte-ciels géants. Cela tranche singulièrement avec ce village composé de huttes où la moitié des enfants dorment nus à l’extérieur. Une sorte de peinture végétale en rouge appliquée sur le corps leur permet de vivre en harmonie avec les éléments. La Namibie est l’un des pays les plus arides et les moins peuplés du monde.



J’ai beaucoup de respect pour ces gens simples qui se regroupent pour survivre dans le dénuement le plus total. C’est difficile de penser que des gens souffrent encore de la faim surtout dans un des pays africains les plus riches de ce continent. Là encore, on observera que ces populations ne fuient pas pour aller dans un quelconque eldorado loin de leurs racines. C’est tout à fait appréciable car ils essayent de construire quelque chose avec ce qu’ils ont. Himba signifie mendiant ce qui n’est guère flatteur mais ils sont fiers de leur identité et de leur culture.



Pour moi, la lecture de cette bd a été enrichissante dans la mesure où elle nous fait découvrir une autre culture tout à fait respectable et qui possède ses propres codes. Il faut sans doute protéger cette culture, ce mode de vie et ces traditions contre les méfaits d’une modernité qui leur serait imposé. L’épisode avec les touristes montrent toutes les limites. Bref, une œuvre ethnologique qu’il faut découvrir pour peu qu’on aime ce genre de documentaire ou d’expérience d’ouverture sur le monde.
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

Je suis tombée complètement par hasard sur cette bd et quelle agréable surprise !

Je ne connaissais rien de la Namibie, ni de l'existence des Himbas, et à lecture de ce récit on a presque envie de faire sa valise pour suivre les traces de Vincent Lemonde.



Qui n'a jamais rêvé de quitter la civilisation pour partir s'exiler à l'autre bout du monde ? Vincent Lemonde, après avoir perdu sa société puis sa compagne, a sauté le pas. Après avoir fait la connaissance de Stephane Levin, explorateur, il accepte en 2014 de le suivre en Namibie sur de courts séjours.

De retour en France, il décide qu'il est temps qu'il reparte pour de bon, pour une durée indéterminée.

En 2015, il s'installe en Namibie au sein d'un village Himba qui accepte de l'accueillir. Il raconte ainsi dans cette bande dessinée, illustrée par Samuel Figuière d'après ses propres photos, son séjour là-bas.



Ce récit instructif, parfois drôle et toujours bienveillant met en avant une ethnie persécutée dans son propre pays, dans laquelle Vincent s'est petit à petit senti comme chez lui. Il y restera deux ans, n'occupant nullement le rôle de l'occidental colonisateur, mais bien celui d'un humain timide, passionné et curieux, apprenant chaque jour les codes, langages et coutumes afin de se faire réellement accepter comme un égal.



Un très beau récit d'humanité accompagné d'un livret contenant de magnifiques photos prises par l'auteur lui-même.
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

On se demande pourquoi nous aussi, on n’irait pas faire un tour de l’autre côté du monde, là où tout semble plus simple. Mais tout le monde n’a pas les ressources ni le culot de Vincent, et pour les Himbas, c’est peut-être finalement mieux comme ça.
Lien : http://www.bodoi.info/kilum/
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

Cette bande dessinée suivi d'un cahier avec photos est un bol d'exotisme, d'intérêt et d'espoir qui nous parle de richesse humaine et de possibles.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

BD sociologique mais surtout histoire vraie. La rencontre entre un peuple mis à l'écart par son pays et Vincent qui cherche à s'immerger dans un mode de vie loin de celui qu'il connait. La rencontre est belle et plus le temps passe, plus elle devient vraie. De la confrontation de deux civilisations, de modes de vie, de cultures, s'installe un vivre ensemble, un amour du prochain et d'humanité pure.

Une belle découverte qui mérite que l'on médite sur nos modes de vie mais aussi sur nos différences.
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

L’album est à la fois une chronique sociale et un documentaire pédagogique très complet sur le métier d’éleveur de chèvres, vu par un couple militant en butte aux tracasseries administratives et aux difficultés du métier lui-même. C’est à la fois riche, instructif, vivant et sympathique.
Lien : http://bdzoom.com/118424/bd-..
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Kilum : Rencontre avec les Himbas

A la manière de l'émission " Rendez vous en terre inconnue", cet album nous raconte une aventure humaine dans un lieu totalement opposé à celui qui part.



Ancien chef d'entreprise, Vincent Lemonde a choisi dans cet album de raconter sa propre histoire, celle d'un homme qui, en perdant son entreprise et sa femme, va chercher un nouveau sens à sa vie. en Namibie, à la rencontre de la tribu des Himbas., une population chassée des terres de l’actuel Angola dans les années 1920 et qui ont constitué une communauté à part vivant en dehors de toute urbanisation.



Une rencontre, qui forcément va se faire progressivement tant les différences culturelles sont énormes, mais grâce à de la compréhension et une bonne dose d'humanité, le fossé va peu à peu s'amoindrir.



Une BD proche du documentataire ethnologique ,qui nous plonge dans une culture méconnue et riche. Après une introduction un peu hésitante, l'album se lit avec un réel plaisir et ,Samuel Figuière met en image avec simplicité mais réussite cette immersion et cette confiance progressive mutuelle entre ceux deux peuples si différents.



A l'issue de la BD, l'auteur nous livre un reportage r complémentaire, nourri de nombreuses photos, dans lequel Vincent Lemonde fait un bilan sur ces deux années d'immersion.



Un voyage aussi instructif que pédagogique .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'esprit à la dérive

Auteur de Bandes Dessinées Samuel Figuière a choisi ce mode d'expression pour parler de son père, René.

Artiste-peintre René a travaillé comme ouvrier-agricole afin d'assurer le quotidien. En retraite, alors qu'il se consacre exclusivement à son art, son état neurologique se dégrade. Le diagnostic tombe il est atteint de démence sénile, la leucoaraïose.

Dans la deuxième partie de sa BD Samuel reprend son projet d'adapter les souvenirs d’Algérie de son père. En 1961 - c'est la guerre d'Algérie - René est appelé sous les drapeaux. Comme il considère qu' être artiste est incompatible avec le fait de tuer un homme il opte, non pas pour le statut d'objecteur de conscience ce qui entraînerait une condamnation à plusieurs années de prison, mais pour le refus de porter une arme. Il sera infirmier de parachutistes. La hiérarchie militaire lui fera payer son choix. (sanctions, punitions, jours de prisons).



L'admiration de Samuel pour son père en sort grandit "Plus que mon père, j'ai trouvé un homme courageux qui a lutté pour rester fidèle à ses idéaux de non violence".



Beaucoup d'amour et de tendresse filiale dans cet ouvrage et de l'émotion pour la personne qui le lit.

Bien que n'étant pas une spécialiste de la Bande Dessinée, j'ai apprécié le graphisme, le choix du noir et blanc et le dessin de la page de couverture.

Mes remerciements à Babélio et aux éditions Warum de m'avoir adressé cet ouvrage.

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L'esprit à la dérive

Je suis généralement assez sensible à ce type de lecture et de récit. L’auteur a réussi à mettre en œuvre une histoire délicate sans sombrer dans le pathos. Il raconte la vie de son père avec beaucoup de sincérité dans le propos.



La première partie semble être consacrée à l’évolution de cette maladie dégénérative. C’est effrayant de voir un être qu’on aime dépérir à petit feu sous ses yeux. L’atteinte neurologique est pour moi ce qu’il y a de pire. Je préférerais mourir. En l’occurrence, nous avons un artiste peintre qui va perdre petit à petit ses facultés. La fin nous réservera cependant une surprise.



La seconde partie se concentre sur le passé de cet individu qui a vécu la guerre d’Algérie en refusant de porter une arme. C’était un objecteur de conscience qui a tout de même accompli son devoir mais non sans difficulté. On ne peut qu’admirer l’homme et sa démarche assez singulière. La cruauté et la violence n’est pas l’apanage d’un camp mais c’est malheureusement universel. Ce soldat infirmier l’a bien compris. La maladie a d’ailleurs ouvert ces traumatismes qu’il avait cachés.



L’esprit à la dérive est un poignant hommage d’un auteur pour son père. Un ouvrage fort et émouvant.
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L'esprit à la dérive

Bien servi par un dessin en noir et blanc propice à l’évocation du passé ou de l’imaginaire, et un découpage alternant dynamisme de l’action et moments où l’auteur se concentre sur des phases plus intimes, l’ouvrage fait mouche.
Lien : http://www.actuabd.com/L-Esp..
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L'esprit à la dérive

C’est l’éternel questionnement de notre place dans l’histoire du monde et dans l’histoire de notre famille, celle qui donne le vertige mais qui est essentielle à la construction de chacun.
Lien : http://www.bodoi.info/lespri..
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L'esprit à la dérive

René est atteint de Leucoaraïose, maladie voisine de l'alzheimer. Progressivement, ses mains se mettent à trembler, il ne peut donc plus peindre. Il commence à avoir des visions... ses personnages, la télévision, les photos lui parlent et le renvoient en 1961, en pleine guerre en Algérie. Appelé sous les drapeaux, il refusera de porter une arme car : "être artiste est incompatible avec le fait de tuer un homme" ... L'auteur nous raconte la vie de son papa. C'est émouvant, poignant !!! un superbe hommage à ce père disparu ! Moi-même, je viens de perdre ma grand-mère qui souffrait d'une maladie dégénérative appelée maladie à corps de Lewy ... Très semblable à celle dont souffrait René ! Des hallucinations horribles renvoient nos aînés dans leurs plus grandes peurs et nous, nous sommes impuissants ! La fin est étonnante et pleine d'espoir ... car derrière cette "folie" se cache LA personne que nous avons aimée !! fidèle à elle-même ! J'ai pleuré en terminant ce roman graphique hier soir ... J'ai beaucoup aimé les comparaisons de l'auteur entre le bébé qui apprend et le papy qui oublie ... Un magnifique ouvrage !!
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L'esprit à la dérive

J'ai reçu cette bande dessinée (roman graphique ?) dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie Babelio et les éditions Lapin / Warum ? Wraoum ! pour cette découverte.

Sur l'image de couverture, on voit les représentant de 3 générations qui apparaissent dans ce livre autobiographique puisque l'auteur parle de sa relation à son père qui, en vieillissant est atteint de démence sénile et retombe dans certains états similaires à ceux de la petite enfance, symbolisée par le fils de l'auteur. L'oiseau en arrière-plan servira de fil rouge, à la fois sujet d'étude artistique et ombre du souvenir des périodes sombres mais également symbole de la maladie qui attaque l'esprit du père.

La particularité de cet ouvrage est dans le rapprochement de deux thèmes qui auraient chacun pu faire l'objet d'un livre à part entière : d'une part le témoignage de l'auteur sur la dégénérescence cognitive de son père et d'autre part les souvenirs de la guerre d'Algérie extraits des carnets de ce dernier.

C'est en tout cas un remarquable hommage à cet homme, artiste méconnu, objecteur de conscience obligé de partir malgré tout mais refusant de porter les armes, fidèle à son pacifisme, confronté à l'horreur et l'absurdité de la torture, la barbarie, la violence gratuite et la haine ordinaire.
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La voie des chevriers

" qu'est ce que je serais bien, à garder des chèvres dans le Larzac !"...petit refrain qui m'a accompagné à chaque fois que le stress au travail était trop fort. Oui, mais ça, c'est un peu jouer à Marie Antoinette et sa petite ferme ! Car être chevrier ce n'est pas de tout repos ni physiquement,ni intellectuellement ! Cette bd reportage est vraiment très bien faite. Elle m'a appris énormément sur les chèvres, évidemment, sur la façon d'être un chevrier digne de ce nom et respectueux de la nature et de l'animal, mais surtout sur toutes les batailles administratives, financières et politiques qu'il est nécessaire de mener pour rester fidèle à ses valeurs. Bien que très riches en informations ,elle se lit très facilement car les dialogues sont fluides,naturels, vivants. Les dessins m'ont rappelé les Sylvain et Sylvette de mon enfance.

Avec humour,de vraies questions éthiques sont posées,comme celle du marquage électronique des bêtes,et il faut lutter pour rester " ni pucée,ni soumise"!

Et finalement, après cette lecture,je me dis que si j'avais 20 ans,cette vie me tenterait bien... à condition de trouver mon berger et de bons copains!
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La voie des chevriers

J’ai pris par hasard cette BD à la Bibliothèque et j’ai beaucoup aimé le témoignage de ce roman graphique documentaire. Elle raconte l’histoire de Cécile et Nicolas qui décident de ce lancer dans l’élevage de chèvres dans le sud de la Drôme. Un élevage à taille humaine, où le bien-être animal est aussi important que la volonté de développer une agriculture durable.

Le lecteur suit l’expérience réelle de la création de cette exploitation, la confrontation à la politique agricole européenne, à l’administration… les enjeux environnementaux et de santé publique et bien sûr les marchés et le contact direct avec les consommateurs.

C’est très intéressant de découvrir l’envers du décor et de soutenir le développement d’une agriculture durable et locale.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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La voie des chevriers

A une époque où l’industrialisation et le rendement prévalent sur les valeurs humanistes et la qualité, Cécile et Nicolas souhaitent se lancer dans l’élevage de chèvres; un élevage à taille humaine où le respect de l’homme passe par celui de l’animal. Confrontés à la dure réalité de la politique agricole, ils maintiennent un équilibre fragile grâce à leur optimisme et leur lutte quotidienne contre les institutions adminitratives et commerciales.



Véritable témoignage, La voie des chevriers est un roman graphique documentaire joliement illustré dans laquelle Samuel Figuière dénonce l’élevage intensif et ses conditions déplorables pour les animaux. L’auteur met aussi en avant les enjeux économiques, environnementaux et de santé publique en rapportant l’envers d’un monde méconnu du grand public, pourtant premier concerné en tant que consommateur.



La lecture se fait d’une traite, le sujet est abordé avec fluidité et le récit ne souffre d’aucune lourdeur. Ce témoignage de qualité est enrichi d’une expérience réelle, humaine et respectueuse qui laisse place à l’espoir d’un monde meilleur au travers du développement d’une agriculture durable s’inscrivant dans une véritable dynamique locale.



Je remercie Babelio et les éditions Warum pour cette lecture coup de coeur.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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La voie des chevriers

« Ni puces, ni soumises », ça vous dit quelque chose ?

Indice : cheptel, respect des animaux...

Solution de l'énigme : slogan d'éleveurs qui militent contre le puçage de leurs animaux, parce que ça leur arrache l'oreille et que la plaie risque de s'infecter, parce que ça sert à rien, parce que c'est du flicage qui risque d'être étendu aux humains (déjà utilisé dans certaines maternités et crèches), parce que ça fait le jeu d'un business dans l'électronique, parce que la gestion des déchets de ces puces n'a pas été prévue, etc.



Bref, vous l'aurez compris, il est question d'élevage de chèvres et d'écologie dans cet album. Cécile et Nico ont décidé de s'installer comme éleveurs, à partir de rien, ou quasi - ils n'avaient que leurs expériences respectives de travailleurs saisonniers en agriculture. La route est longue pour réaliser ce rêve, même dans des endroits hostiles et reculés : acquérir un diplôme, obtenir un prêt, trouver l'endroit idéal, vaincre la méfiance de ceux qui ont des terres à vendre, satisfaire aux normes imposées, faire face aux dépenses imprévues alors que le budget est déjà très serré...



Excellente BD documentaire dont la couverture n'est pas forcément très engageante. On apprend beaucoup sur le parcours de ceux qui veulent s'installer comme éleveurs 'bios' (respectueux du bien-être des animaux, de l'environnement, de la qualité du produit final - viande et fromage), bien sûr, mais aussi sur les chèvres, le quotidien des chevriers, l'hypocrisie et l'opportunisme des élus, l'absurdité des politiques agricoles.

J'ai longtemps trouvé cet album froid, didactique certes, mais trop factuel. Je comparais sans doute à 'Rural' d'Etienne Davodeau, plus émouvant (peut-être parce que l'auteur se met en scène avec ses "sujets"), ou au 'Retour à la terre' de Manu Larcenet, largement plus déconnant. J'ai changé d'avis à la fin, notamment en suivant le combat collectif des éleveurs, et en découvrant l'auteur discret de l'album, ses échanges avec Cécile et Nico.
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La voie des chevriers

PASSIONNANT ! Sous forme d’une Bd, il s’agit en fait d’un véritable reportage où l’auteur raconte l’incroyable évolution du projet d’un couple d’amis, il y décrit les difficultés mais aussi les joies devant une telle aventure. C’est extrêmement touchant, on voudrait soutenir ce jeune couple pour qui on se prend d’amitié et pourtant cette histoire est narrée de façon très informative comme un documentaire rigoureux. Croyez-moi après la lecture de cette bd, plus jamais vous ne pourrez dire à la légère sur un ton désabusé « Oh je vais tout plaquer, pour élever des chèvres ! », ce parcours inspire tout simplement le respect, mais tout ce travail semble bien mal récompensé par notre société.
Lien : https://bbbsmum.com/2016/04/..
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