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4.53/5 (sur 16 notes)

Biographie :

J'ai profité d'une pause dans ma vie professionnelle pour me lancer dans une passion qui couvait mais qui n'avait jamais pu s'exprimer faute de temps : l'écriture !

Après avoir vendu mon magasin de carrelage en 2017, je me suis retrouvée face à un gouffre de temps, J’ai ressenti le besoin d’écrire comme une pulsion irrépressible et débordante. Cette expérience, riche de découvertes personnelles m’a permis de m’épanouir totalement, et d’être en accord avec moi-même.

Jouissant d'une imagination débordante, je ne manque pas d'inspiration ! Complètement autodidacte en la matière, j'ai pris un plaisir inouï à écrire mon premier roman. J'espère pouvoir captiver mes lecteurs avec mon histoire, une aventure digne où l'ivresse d'une relation ambiguë impactera et pimentera l’histoire de manière significative.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Dans sa vie privée, elle fuyait autant que possible toutes formes de contraintes et se déchargeait volontiers sur les autres, et notamment sur Thomas. Elle préférait se laisser guider surtout quand cela la dispensait de subir une réalité qu’elle jugeait ennuyante. Un contre-courant générationnel, elle en avait conscience, car la tendance était plutôt au féminisme exacerbé. Être une femme libre et indépendante et se défaire de la suprématie masculine ? Oui elle adhérait à cent pour cent, sur le papier… Mais en vérité, elle trouvait bien commode de se reposer sur un homme, du moment qu’elle le choisissait. C’était peut-être à cause de cela, que ses tentatives pour se « caser », avaient toutes échoué. Elle ne se sentait pas en phase avec les garçons de son époque ! Elle en avait tristement conscience, jamais elle ne trouverait un homme comme Thomas. Jamais aucun ne lui était arrivé à la cheville. Dans ses relations, elle finissait toujours par se lasser la première. Son record absolu : Deux ans avec Cédric ! Elle venait de le quitter avec un soulagement libérateur, juste avant qu’elle ne s’envole pour la Colombie. Pourtant, et pour la première fois, elle s’était efforcée de faire son possible pour que ça marche, brimant et refoulant sa nature première. Mais les efforts n’étaient jamais suffisants, et les remarques toujours plus vindicatives. La projection d’un futur commun lui apparaissait avec frayeur, pareille à ces vieux couples aigris, qui ne savent plus s’adresser la parole sans s’écharper. L’imminence de son départ avait précipité sa décision. Non, leur relation ne survivrait pas à la distance, non il ne prendrait pas de billet pour venir la rejoindre. Leur chemin s’arrêtait là.

Elle allait pouvoir jouir de cette expérience d’aide humanitaire l’esprit libre, sans devoir rendre des comptes à qui que ce soit. Rejoindre Thomas et l’épauler dans sa mission au cœur d’une association de quartier revêtaient pour elle une saveur particulière, l’aboutissement de toutes ses années d’études, la liberté, et le réconfort inconditionnel de son frère. Il lui avait tant manqué ! Toute une année sans le voir, c’était beaucoup trop. Même s’ils avaient échangé par Skype à de nombreuses reprises, rien ne valait une présence physique. Thomas offrait ses services de pédiatre et à ce qu’il lui avait dit, ils ne seraient pas trop de deux.

La Colombie venait tout juste de sortir de cinquante années de division politique et de guérilla. Les fortes inégalités s’accentuaient et le pays déchiré par des luttes internes voyait ses populations les plus faibles délaissées. Le dispensaire se situait à trois cents kilomètres au nord de Bogota, au cœur du bidonville Arenal, crée il y avait de cela deux ans, par un homme originaire du barrio , l’association, en plus d’offrir des soins de premières nécessités exerçait un rôle social primordial, dont les enfants constituaient la priorité absolue. La tâche s’avérait compliquée, et la progression aussi facile que de marcher sur des œufs. Thomas l’avait suffisamment « briefée », il fallait aider les familles sans pour autant faire de l’ingérence, et s’adapter à la réalité économique du terrain.
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« Dans sa vie privée, elle fuyait autant que possible toutes formes de contraintes et se déchargeait volontiers sur les autres, et notamment sur Thomas. Elle préférait se laisser guider surtout quand cela la dispensait de subir une réalité qu’elle jugeait ennuyante. Un contre-courant générationnel, elle en avait conscience, car la tendance était plutôt au féminisme exacerbé. Être une femme libre et indépendante et se défaire de la suprématie masculine ? Oui elle adhérait à cent pour cent, sur le papier… Mais en vérité, elle trouvait bien commode de se reposer sur un homme, du moment qu’elle le choisissait. C’était peut-être à cause de cela, que ses tentatives pour se « caser », avaient toutes échoué. Elle ne se sentait pas en phase avec les garçons de son époque ! Elle en avait tristement conscience, jamais elle ne trouverait un homme comme Thomas. »
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Être une femme libre et indépendante et se défaire de la suprématie masculine ? Oui, elle adhérait à cent pour cent sur le papier… Mais en vérité, elle trouvait bien commode de se reposer sur un homme, du moment qu’elle le choisissait. C’était peut-être à cause de cela, que ses tentatives pour se « caser », avaient toutes échouées. Elle ne se sentait pas en phase avec les garçons de son époque ! Elle en avait tristement conscience, jamais elle ne trouverait un homme comme Thomas. Jamais aucun ne lui était arrivé à la cheville. Dans ses relations, elle finissait toujours par se lasser la première.
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Elle portait une espièglerie dans le regard et aussi une émotion de pure sincérité, qui faisait qu’en général elle arrivait toujours à ses fins. Surtout avec lui… Il s’inquiétait du fait qu’elle ne semblait pas évoluer. Elle se comportait toujours comme si elle avait dix-huit ans. Peut-être était-ce de sa faute ? Il l’avait toujours surprotégée. Il avouait avoir du mal à ne pas s’impartir d’un rôle paternel. Certes elle en avait besoin, et il était là pour elle, il l’aimait. En dépit du fait qu’elle bouleversait sa vie bien rangée, il devait aussi reconnaître qu’elle le distrayait autant qu’elle pouvait l’exaspérer, et puis, il éprouvait une telle fierté qu’elle ait choisi de le rejoindre. Partager cette expérience de bénévolat avec elle le rendait heureux, de même que prendre soin d’elle, comme il l’avait toujours fait, le rassurait. Il la connaissait si bien. Idéaliste, passionnée et entière, Cédric avait voulu la ranger dans la case fiancée parfaite, sa case à lui, avec sa propre définition. Il avait voulu la façonner à son idéal sans tenir compte de sa personnalité. Un échec cuisant.
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San Vieri
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
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La déception qu’ils avaient éprouvée s’était d’abord traduite comme une honte suprême, puis avec le temps, comme une résignation passive, pour finir par une indifférence blessante. De toute façon ils n’avaient jamais été très proches ! Confiés dès leur plus jeune âge à la garde de jeunes filles au pair, ils ne voyaient leurs parents qu’en de rares occasions et souvent pour assister à d’ennuyeux dîners mondains. Les nombreux déracinements de la famille, Lyon, Barcelone, Malte, Nice, avaient certainement contribué à ce que la fratrie se construise en osmose.
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Il était l’aîné et elle le considérait comme un frère tellement plus grand, qu’elle avait parfois du mal à se dire qu’un an seulement les séparait. Il incarnait le garçon responsable, sérieux et posé, et elle, tout le contraire. Toujours présent, attentif au moindre de ses désirs comme de ses problèmes, prêt à lui pardonner ses caprices et ses erreurs. Toujours là pour la consoler et la remettre sur la bonne voie, lorsque parfois, elle s’égarait.
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Quand elle dansait, elle devenait tentatrice, une convoitise pour l’homme qui avait la chance de la guider. Sa beauté migrait vers quelque chose de plus ardent et de malicieux. Alice les soupçonnait d’entretenir une relation et elle s’en réjouissait pour eux. Demain, elle quémanderait des informations auprès de Bianca et Maria, car en plus d’être les rayons de soleil de la maison, elles étaient aussi les reines des potins !
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Se détacher des histoires parfois terribles qu’on lui confiait, restait sa plus grande faiblesse. Les viols et l’inceste la touchaient particulièrement. La condition de la femme n’était pas le point fort de la Colombie, on pouvait même dire qu’elle était sa plaie. L’impunité et l’indulgence des autorités favorisaient une acceptation résignée et fataliste des populations, Alice avait beaucoup de mal à l’accepter.
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La gratuité des soins représentait une aubaine pour cette population qui ne manquait pas d’exprimer sa reconnaissance par des actes d’une générosité touchante. Au-delà des mots, ils recevaient régulièrement des offrandes en fruits, œufs et légumes, aussitôt utilisées par Bianca et Maria pour la cuisine. Alice ne savait plus où mettre les bracelets en fils de coton qu’on lui donnait pour la remercier.
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