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3.52/5 (sur 89 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1974
Biographie :

D’origine espagnole par son arrière-grand-mère, Sandrine Roudeix passe son enfance entre Toulouse et Ax-les-Thermes (Pyrénées), fait ses études à Bordeaux et sa vie à Paris.

Après un bac scientifique, une classe préparatoire, une école commerciale et une fac de lettres modernes, elle s’occupe du marketing des collections de poche de littérature française et étrangère chez Gallimard, 10/18 et au Seuil.

En 2003, elle démissionne et décide de devenir photographe. Elle intègre en 2004 l’équipe du JDD et exerce son nouveau métier directement rattachée à la rédaction.

Depuis 2008, Sandrine Roudeix poursuit son travail en free-lance dans la presse (Le Figaro Magazine, Madame Figaro, Le Point, L’Express, Top Santé…) et dans l’édition (Flammarion, Robert Laffont…).

«Attendre» est son premier roman.
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Source : www.sandrine-roudeix.com
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Comment faire famille, comment tisser des liens solides avec sa lignée et s'enraciner dans celle-ci ? C'est avec un texte marqué par la quête des origines, La mer Noire dans les Grands Lacs (Julliard) que la primo-romancière Annie Lulu s'empare du sujet. Sandrine Roudeix, photographe et romancière qui, avec Ce qu'il faut d'air pour voler (Le Passage), livre son quatrième roman, explore les relations souvent difficiles entre une mère et son fils, et peint la fusion et la défusion maternelle. Deux textes qui sont aussi deux portraits de femmes, deux tentatives de cerner la maternité. Une rencontre proposée dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles 2021.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Parce ce que ce n'est pas le fait d'appuyer ou non qui fait le photographe. Ce ne sont pas ses doigts mais ses yeux.
Le regard unique qu'on pose sur le monde et les visages.
Appuyer, c'est de la technique. (...) Mais être photographe, c'est regarder à travers son âme et celle de son modèle comme à travers un microscope. Cela déforme forcément ce qu'on voit, mais c'est cette transformation qu'on donne à montrer. C'est cet acte qui est création. ( p.46)
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Parce que je n’ai jamais redouté de me trouver au mauvais moment au mauvais endroit. Jamais eu peur des autres.
Juste de moi et de ce que j’ai enfermé à clef à l’intérieur. (p. 107)
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Parce que tu sais, photographier est un bon moyen de lutter contre la mort. Il y a toujours une dernière et juste et sensible et singulière et forte et incroyable et extraordinaire image à prendre. Un réflexe pour les rebelles du point final. Vive les points de suspension. Dans la photo, j'entends. Pas dans la vie. (p.166)
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Cet appareil auquel je m'accroche.
Parce que seul mon Leica me définit aujourd'hui. (...) Seul mon Leica me fait encore tenir sur mes deux jambes quand les murs et les fenêtres vacillent autour de moi. (...)
J'ai besoin de cet appareil pour me sentir en accord avec les autres. Pour être naturelle et leur parler. Pour ne pas me replier toute chiffonnée emmurée crevée à l'intérieur. (p.70)
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Faire une photo m'a toujours arrachée à mes angoisses en me confrontant à quelque chose qui me dépasse. Je demande même si l'expérience de ce dépassement ne compte pas plus que l'image à mes yeux. Je ne suis jamais la même lorsque je range mon appareil, mon flash et mes objectifs avant de prendre congé.
L'impression que quelque chose d'irréversible a été accompli.
Une fois qu'ils parlent et que je déclenche, les fossés qui nous séparent, eux et moi, l'âge, la race, le pays, le sexe, les aspirations, la folie, tous ces fossés pleins de poussière et de déchets se comblent. Et nos mystères se mélangent. Nos mystères se nouent. Nos mystères se répondent.
Et je m'oublie enfin. (p.22)
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J'ai lu et relu -Alice au pays des merveilles- Et je me demande encore qu'est-ce qu'être normale. Quelle différence entre les deux côtés du miroir, le haut et le bas du terrier, grandir ou rapetisser ? On n'est sûr de rien.
On peut très bien décider que c'est l'anormal qui est normal.
L'irréalité qui est réelle.
C'est ce que fais dans mes photos. (p.53)
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Femme photographe.
Pour la première fois réconciliée.
Sauf que la réalité a toujours eu une infinité de visions possibles, la tricheuse. On peut être si différent, parfois. Si étranger à soi. Alors avant de braquer mon appareil sur mon visage, j'ai quand même besoin de démêler mes apparences de mes croyances. (p.30)
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Photographier une personne au bon moment au bon endroit relève de l'instinct, mais aussi et surtout du talent. Le mien est de savoir découper au scalpel les yeux et le coeur du modèle pour être au plus près de ce qu'il est. Pour trouver le meilleur angle de vue du visage. Ses pleins et ses creux, ses manques et ses excès, ses éclats de lumière et ses zones d'ombre. Et révéler le mensonge des apparences. (p.18-19)
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J'ai passé ma vie à ça, à regarder les gens, les scruter, les détailler, les répertorier. Leur inventer des vies, des futurs, des passés. (…)
Tous, je les fouille de la tête aux pieds sans qu'ils s'en aperçoivent. Pour trouver la faille que je ferais saigner si je devais les photographier (p. 137)
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Moi, le monde, je voulais le prendre en plein visage.
Je voulais le mordre. Je voulais l'avaler.
A en avoir la tête qui tourne. A en crever.
J'ai toujours aimé être dérangée.
Et c'est ce que j'ai ressenti dans la photo. J'ai découvert la tension incroyable qu'il pouvait y avoir à concevoir une image issue de la réalité pour la rendre éternelle. (p.79)
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