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Citations de Sara Greem (29)


Les oiseaux de nuit ne connaissent aucune limite et leur corps est habitué aux épreuves imposées par l’obscurité.
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Les oursons vont se payer ta tête, mais regarde le point positif : tu vas pouvoir encore planer et sortir de ton corps. Puis tu dormiras comme tu n’as jamais dormi. Vas-y !

Le Charlatan me poussait à accepter.

— Promis. Tiens-moi au courant.
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Je venais de comprendre l’importance de l’alcool et des drogues dans ce genre de circonstance car, sobre, il était impossible de supporter autant de gens si déchirés. Il fallait atteindre le même niveau pour se supporter mutuellement.
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La jeune femme me ramena sur Terre, car j’étais parti dans des mondes nuageux, imaginant de gros ours accueillants de toutes les couleurs qui m’incitaient à entrer.
Je hais les gentils ours en peluche.
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Jusqu’où étais-je prêt à aller ? Vers quelle destination inattendue me mènerait le mode de vie des gentils oursons en peluche ? Mais surtout : quel inconnu étais-je en train de réveiller au fond de moi-même ?
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La famille qui revient sur le tapis. C’est une secte, cette agence, ou quoi ? La secte des gentils oursons en peluche…
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Comme tout peuple libre, ils se battent pour garder leur liberté. (...) Tout peuple qui se bat pour ses droits est un peuple honorable.
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… La Haute Tour. Personne ne l’avait jamais vue et nul ne savait où elle se trouvait. Elle contenait, disait-on, le cerveau de l’Hémisphère, sa moelle épinière et l’origine de ses nerfs tentaculaires. On racontait dans les contes que la Haute Tour représentait le cœur du monde, sa flamme vitale et la pensée créatrice de l’univers des Désignés. Était-ce réel ? Ou bien la Haute Tour n’était-elle qu’une légende ? Personne ne se posait la question : les contes ne pouvaient mentir…
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… Depuis quelque temps, Osnour se perdait à travers des volutes de fumées s’élevant d’une terre imbibée d’eau d’où lui parvenaient des murmures…
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Je levai les yeux du document.
— Vous êtes une merde, monsieur Riley… murmura le bonhomme.
Je pris un air de défi et sautai des paragraphes. L’attente avait assez duré.
— Je vous passe les détails, monsieur... Vous connaissez la teneur de ce courrier. J’étais simplement venu vous informer que vous êtes… licencié.
Enfin je l’ai dit !
Je lançai le papier sur le bureau et sortis sans un regard en arrière.
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Je ne pouvais pas parler d’Helen sans que le souvenir de l’accident ne remonte à la surface.
— Et pourquoi vous n’êtes plus ensemble ?
L’alcool la met en confiance.
— Parce qu’elle m’a quitté pour partir loin.
Elle est morte. Par ma faute.
— Je suis désolée, je n’aurais pas dû te questionner… Et tu as beaucoup souffert ?
Les larmes guettaient mes yeux et je dus faire un effort pour les maîtriser. Comme d’habitude. Un tel traumatisme ne s’oublie pas facilement.
— Énormément.
Mais grâce aux drogues, je ne souffre plus.
— Et comment ça va, aujourd’hui ?
Elle continuait à pousser.
— Plutôt bien. Il m’a fallu du temps pour oublier et ça n’a pas été facile.
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Une porte qui se ferme. Laissant une Terry soumise, impuissante et hautement frustrée. J’avais réussi à la punir. À la soumettre à ma volonté. Dans quel monde avions-nous été projetés ? Je ne le savais pas. La limite ? Tout m’était si familier. Du contact de mes pieds sur la moquette épaisse au chevalet qui se dressait fièrement au centre de la pièce. En passant par les instruments que je devinais clairement à travers les tiroirs fermés, et à l’odeur des bougies parfumées qui imprégnait l’espace d’une sensuelle ambiance de soumission. J’essayai vainement d’ouvrir la porte pour terminer ce que j’avais commencé. Blesser Terry ou me blesser moi-même.
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Je garde à l’esprit que les vraies priorités ne sont pas celles que la société nous dicte. Mais les valeurs humaines qui habitent nos cœurs.
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Souvent, les entrepreneurs dénigrent leurs collaborateurs et ne comprennent pas que si un patron s’en met plein les poches, c’est surtout grâce aux « petites mains ».
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Tu connais mes compétences et je pourrais beaucoup vous apporter. Appelle-moi pour que l’on se voie et je te demande de me recommander chaleureusement auprès de Jérôme car je me sens vraiment très motivée à vous rejoindre. J’ai d’ailleurs des informations très importantes à te transmettre, si tu décidais de me voir en privé.
J’attends de tes nouvelles.
Bien à toi,
Emy
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Décidément, quand les têtes pensantes des agences se mettent à « en penser », rien de bon n’en découle.
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Ouf, elle est partie !
Je restai quelques secondes debout, à contempler les arbres sous le souffle du vent, les mains dans les poches.
Les directeurs d’agence commencent à s’entrebouffer.
La lutte pour le pouvoir ne faisait pas exception à l’agence. De manière explicite. À la banque, les employés étaient tout de même plus subtils. J’avais toujours été habité par mes démons et mes manies, mais j’avais le mérite de n’avoir jamais marché sur les platebandes d’un collègue pour arriver à mes fins. Sauf une seule fois, pour un bonus de fin d’année, mais je l’avais regretté par la suite.
Je me remis au travail, à l’écoute du moindre bruit venant de l’extérieur, espérant de toutes mes forces entendre arriver Rachel ou Marco afin d’avoir leurs versions. Je ne pouvais pas me lever pour aller à leur rencontre, sinon Emy aurait compris que j’avais été informé de leurs projets. J’attendais donc impatiemment dans ma grotte.
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Un grand éclat de rire partit de sa bouche. Elle se tapait les mains sur les cuisses.
— Je me sens bizarre. On passe au lit ?
Je terminai rapidement le cône de peur qu’elle en redemande et me rapprochai.
— Pourquoi au lit ? Je pourrai te faire l’amour ici, sur le canapé.
— Non, parce que je ne sais pas si j’aurai la force de me lever pour me mettre au lit après. Je sens des tremblements dans les jambes.
J’éclatai de rire face à sa spontanéité. Terry avait cette énorme qualité : celle de dire exactement ce qu’elle pensait. Je la comparais à une enfant innocente qui ne connaissait rien de la vie difficile des adultes. Et j’étais en train de la pervertir avec les démons lubriques qui me torturaient.
Je voudrais qu’elle reste telle qu’elle est, mais est-ce possible si elle reste avec moi ?
Ma douce riait de plus belle en m’entraînant vers la chambre. Mes pires pulsions refirent surface. Le Charlatan m’incitait à la prendre par-derrière, à lui lacérer le dos et les fesses. Elle avait fumé et ne sentirait rien...
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La guerre apporte toujours son lot de malheurs. Guerre de l’esprit, guerre qui meurtrit les chairs, guerre qui déshumanise, les cycles se perpétuent et les crimes restent impunis…
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Zakihr avait entendu dire qu’avant l’Instant Zéro, les humains s’instruisaient à travers ce qu’ils appelaient des livres. Puis la technologie avait surgi et anéanti le savoir des hommes. Que n’aurait-il pas donné pour pouvoir tenir l’un de ces objets dans ses mains.
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