"Dire", "parler", "révéler" a toujours été difficile pour moi, et l'est encore.
Durant les années d'adolescence [.......] cette "incapacité à dire" s'est tellement accentuée que j'ai eu la sensation d'avoir un cadenas sur les lèvres. Un cadenas dont j'avais pourtant la clé sur moi en permanence, quelque part dans une poche secrète, mais qu'il m'était impossible de manier.
[.......]
A ce moment-là, le cadenas était si verrouillé qu'il m'a blessé les lèvres jusqu'au sang.