Biographie :
Passionnée de littératures de l’imaginaire et de chevaux depuis l’enfance, féministe incorrigible, Sarah Delysle est originaire de la Loire. Elle a étudié l’histoire avant de s’orienter vers l’informatique. Que ce soit au cours de ses pérégrinations professionnelles ou de ses promenades en forêt de Rambouillet, l’envie d’écrire ne l’a jamais quittée.
Autrice éclectique, elle a commencé par des nouvelles et romans dans les genres de l’imaginaire, avant de s’essayer à la comédie romantique.
Passionnée de littératures de l’imaginaire et de chevaux depuis l’enfance, féministe incorrigible, Sarah Delysle est originaire de la Loire. Elle a étudié l’histoire avant de s’orienter vers l’informatique. Que ce soit au cours de ses pérégrinations professionnelles ou de ses promenades en forêt de Rambouillet, l’envie d’écrire ne l’a jamais quittée.
Autrice éclectique, elle a commencé par des nouvelles et romans dans les genres de l’imaginaire, avant de s’essayer à la comédie romantique.
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Aucun sort, aussi complexe soit-il, n'avait le pouvoir de résister à Angre, quand la solution se trouvait dans un livre.
Elle commença la lecture et les mots l'agrippèrent avec une intensité presque douloureuse. Simples et précis, ils tissaient une toile rugueuse d'émotions brutes, sans artifice. Ces vers doux-amers avaient la beauté mélancolique de la vérité crue. Angre se laissa emporter et, quand elle releva la tête, elle se sentait mieux. Face au vertige de l'existence, ses émotions lui apparaissaient petites, fugaces, futiles. Plus rien ne lui semblait insurmontable, parce que plus rien n'avait autant d'importance que le simple fait d'exister.
« Ce n'est pas par altruisme, que je dis ça. C'est juste que…
Ça va te sembler con, mais je n'ai pas envie que tu connaisses cet aspect de moi. Si on doit être ensemble un jour, je ne veux pas que tu le vives avec le souvenir de mes ombres. »
Ça va te sembler con, mais je n'ai pas envie que tu connaisses cet aspect de moi. Si on doit être ensemble un jour, je ne veux pas que tu le vives avec le souvenir de mes ombres. »
- Imagine que tu pleures en même temps que tu parles. (Moi qui prends toujours soin de réfréner mes larmes, je n’avais pas la moindre idée de comment faire.) Enfin, ça ne devrait pas être si compliqué que. Ça ! S’est écrié Tresh après plusieurs tentatives infructueuses. Cherche au fond de toi, cela doit être naturel, pour vous autres, de parler comme des gamines.
J’ai écarquillé les yeux de stupeur et de fureur.
- Et tu veux voir si c’est naturel pour moi, de balancer mon poing dans la gueule des crétins dans ton genre ?
Tresh a ri, sans prendre ombrage de mes paroles bouillantes.
J’ai écarquillé les yeux de stupeur et de fureur.
- Et tu veux voir si c’est naturel pour moi, de balancer mon poing dans la gueule des crétins dans ton genre ?
Tresh a ri, sans prendre ombrage de mes paroles bouillantes.
L’ombre flamboyante s’approche et descend vers le sol, précédée d’un léger souffle chaud. Je distingue la forme crénelée d’une aile de cheval-dragon, illuminée par le sang de feu qui court dans ses nervures. La bête se pose à quelques pas de moi. Je la vois maintenant presque comme en plein jour. Dans l’obscurité, elle luit comme une braise prête à s’enflammer. De ses naseaux frémissants s’échappent deux corolles de fumée, et au fond de ses yeux sombres brille une étincelle rouge. Sa robe brune est marbrée de reflets cuivrés, ses sabots sont striés de veines orangées.
Elle n'avait jamais imaginé que son masque puisse être vu comme un privilège -ou, pire, comme une coquetterie. Pourtant, quelle différence y avait-il entre ces soldates défigurées et elle-même ? Elle se jugeait plus affreuse qu'elles, mais cela n'était là qu'une appréciation personnelle, sans doute subjective.
Pourquoi les hommes s'entêtaient-ils à voir du désir dans toutes ses marques d'amitié ? Si les flammes l'avaient enlaidie, elles ne l'avaient pas pour autant transformée en satyre, pas davantage qu'elles ne l'avaient changée en dévote.
Il m'attire contre lui, je passe mes bras autour de sa taille, lui caresse le dos, m'abreuve de sa chaleur, de son odeur, de sa présence. Lorsque nous nous séparons pour reprendre notre souffle, nos sourires béats se répondent.
-Vous n'imaginez pas à quel point il m'en coûte de réfréner ma curiosité. Si je cède à la tentation, vous serez le seul à pouvoir me protéger de moi-même, Hetor.
Il eut un rire étranglé.
-Nous sommes en grand danger, alors.
Il eut un rire étranglé.
-Nous sommes en grand danger, alors.
-C'est une catin ! meugla-t-il. Elle m'a séduit, et maintenant, elle ne veut plus de moi.
-Je crains que ça ne soit pas une raison suffisante pour l'étrangler.
-Je crains que ça ne soit pas une raison suffisante pour l'étrangler.
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