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4.51/5 (sur 241 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Fille de botaniste, .R. Oncedor a grandi dans les montagnes d'Auvergne.

Après des études d'art, elle s'installe à Nantes où elle dessine des créatures imaginaires et écrit des récits étranges.

Autrice originaire de Scribay, elle a fait ses premières armes sur le forum Encre Nocturne.



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Cette semaine, la librairie Point Virgule se penche sur un sujet qui ne manque pas de chien : la place laissée aux animaux dans les littératures de l'imaginaire. - Masques et Monstres, R. Oncedor, 23€ - La légende du noble chat Piste Fouet, Tad Williams, Mnemos, 21€ - La communauté des esprits, tome 2 de la Trilogie de la Poussière, Philip Pullman, Gallimard Jeunesse, 22€ Musique du générique d'intro par Timo Vollbrecht.


Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Il était une petite renarde blanche qui vivait dans une paisible forêt. Il était Un grand ours rustre, noir de peau et de cœur, qui vivait dans la clairière d'à côté. Mais la renarde était libre et l'ours prisonnier d'une cage.

"Ouvre-moi", suppliait-il chaque jour. "Ouvre-moi, je ne te mangerai pas, "

Mais les autres animaux l'avaient bien mise en garde, et la renarde ne lui ouvrait pas.

- CONTE DE L'OURS ET LA RENARDE
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Pourtant, je m'y étais préparé. Mentalement, physiquement préparé. Au fond de moi, J'avais toujours su que je retournerais là-haut. C'était une évidence. Quelque chose n'avait pas été coupé entre la Maison et moi, un lien immatériel fait de tous ces souvenirs, ces sentiments qui m'encombraient le crâne.
Il était temps d'en finir avec ça. Ce soir, j'affrontais la Maison avant l'heure. Il n'y aurait pas de demi-mesure : elle me tuerait ou me laisserait entrer.
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Il était une petite renarde blanche qui vivait dans une paisible forêt. Il était Un grand ours rustre, noir de peau et de cœur, qui vivait dans la clairière d'à côté. Mais la renarde était libre et l'ours prisonnier d'une cage.

"Ouvre-moi", suppliait-il chaque jour. "Ouvre-moi, je ne te mangerai pas, "

Mais les autres animaux l'avaient bien mise en garde, et la renarde ne lui ouvrait pas.

- CONTE DE L'OURS ET LA RENARDE
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Mieux valait qu'il soit mort. On pouvait pardonner aux morts, même pour leurs plus terribles actes. Le savoir vivant aurait été une épine dans ma conscience, m'aurait tourmentée à jamais.
Parfois, j'arrivais presque à me convaincre que j'étais passée à autre chose. Que quand son visage surgissait devant mes yeux, à l'improviste, mon cœur n'accélérait pas comme celui d'une adolescente.
Mensonges. Un amour aussi vif ne cessait jamais de brûler.
Mais après tout, dans le secret de mon cœur, j'avais bien le droit d'aimer un traître. J'avais le droit d'aimer un meurtrier. Tant qu'il était mort... j'en avais le droit.
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- Si on arrive à savoir où est ton frère, tu me promets que tu resteras quand même avec moi ? dit-elle d'une toute petite voix.
Sa question me prit par surprise.
Jusqu'à présent, je caressais l'idée de m'enfuir avec Timor, de quitter cette maudite Maison et de laisser la servitude derrière moi, quitte à retrouver l'enfer de la mine. Mais depuis la veille, je n'étais plus sûr de rien. J'aurais voulu que Tiukka se soit montrée mauvaise, qu'elle m'ait fouetté, qu'elle m'ait rappelé mon statut d'esclave. Mais elle ne l'avait pas fait. Je ne savais plus où j'en étais. Je voulais continuer de haïr la Maison, mais Picta et sa famille suscitaient des émotions contradictoires en moi.
Mais quel que fût le chaos dans ma tête, il n'y avait qu'une seule réponse à sa question.
- Bien sûr, mentis-je. Je suis ton Ours. Je resterai toujours avec toi.
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Alban engagea le combat d'un bond.

Il dégaina et trancha une tête dans un éclair d'acier, esquiva une attaque et se mit à tournoyer entre les hommes vêtus de cuir noir. Il attirait toute leur attention pendant qu'Iluth, ingénue, les contournait doucement. Les poignards se mirent à pleuvoir, les couteaux volèrent ; les insultes fusaient et tout ce chaos affûté rebondissait sur la garde d'Alban sans franchir sa défense impeccable, avant de venir se planter dans les poutres à leurs pieds. Un champ de lames naquit sur le vieux pont et s'étendit bien vite le long de son dos de bois, au gré de leurs pas dansants.

Fascinée, Iluth observait leur ballet meurtrier.
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- Ne te pose pas tant de questions, mon enfant. Former un couple avec Auroq - sans vouloir te manquer de respect, mon garçon - serait voué à l'échec. Regarde-le. Penses-tu vraiment qu'il ait l'étoffe d'un père, ou même d'un compagnon ? Bien sûr que non. C'est encore un enfant. Les mâles restent des enfants toute leur vie !
Je n'osais plus regarder Auroq tant je me sentais mal à l'aise. Mon aïeule conclut :
- Fais-moi confiance : tes filles combleront le manque laissé par son absence, et très vite, tu ne penseras plus à lui. Il en a été ainsi pour ta mère, ta grand-mère, moi-même et toutes tes ancêtres depuis l'aube des temps.
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Malgré sa boutade, il me tournait toujours le dos. Étonnée, je m'accoudai au bord, juste à côté de lui.
- Qu'y a-t-il ?
Il se leva brusquement.
- Rien.
Mais c'était trop tard. J'avais vu ce qu'il essayait de cacher. Mes oreilles flambèrent aussitôt et je piquai le plus beau fard de ma vie.
- Tu as... Euh...
D'un regard noir, il stoppa mes bredouillements et me tourna ostensiblement le dos. Plus j'essayai d'oublier ce que j'avais vu, de retourner vers mon enfance naïve, plus mon cerveau m'agitait cette vision devant les yeux. Alors c'était à cela que l'organe mâle ressemblait ! Ce n'était pas du tout un serpent comme les grands-mères le racontaient.
- Bon sang, grogna-t-il, si les gars voient ça, ils vont se foutre de moi pour dix ans au moins.
Je tentai de dire quelque chose de constructif.
- Ne peux-tu pas le faire... rentrer... à l'intérieur ? Comme d'habitude ?
- Ce n'est pas si facile, marmonna-t-il. Il faut attendre. C'est... mécanique.
Cette conversation m'emplissait de gêne.
- Voilà pourquoi je voulais dormir à part, gronda-t-il. Maintenant que la poudre ne fait plus effet du tout, je ne monterai plus dans ton hamac.
Donc cela était dû à ma présence. Mon contact. Malgré moi, cette idée fit courir une onde de plaisir sous ma peau. Pouvais-je vraiment attiser le désir d'Auroq ? Je baissai les yeux sur mon corps et tous mes défauts me sautèrent aux yeux avec violence. Non, cela n'avait aucun sens.
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- Ne pars pas, finis-je par chuchoter. S'il te plaît.
Seul un silence éloquent me répondit. À genoux, je me rapprochai doucement de lui, puis me faufilai sous son bras et me plaquai contre son torse.
- Arrête ! me rabroua-t-il d’un ton brutal. Ne fais plus ça. Plus maintenant. Reste à distance !
Mais il ne me repoussa pas. Alors je restai contre lui, sans rien dire, sans bouger, comme un petit lichen collé à son arbre.
- Pousse-toi.
- Tu ne peux pas me décrocher de toi, déclarai-je, le nez enfoncé dans ses pectoraux. J’ai grandi sur toi pendant dix ans, si tu m’arraches, je meurs. Ou alors, il faudra me décoller très doucement et me mettre sur un autre arbre.
- Tu te prends pour un champignon ? grogna-t-il. Je ne veux pas que tu ailles sur quelqu’un d’autre. C’est [i]moi[/i], ton arbre.
Une grande chaleur m’envahit à ces mots.
- Oui, mais tu veux t’en aller. Il va bien falloir que je me plante ailleurs.
- Ouais. Dans la terre, comme une grande. Apprends à pousser toute seule au lieu de parasiter un pauvre mec.
- Reste, murmurai-je.
Il soupira, puis se pencha vers moi et appuya sa tête contre la mienne, dans cette posture qui nous consolait de tout, nous réconciliait de tout.
- Non.
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Tes congénères ont des testicules, à ce qu'il me semble. Et une canne peut constituer une arme tout à fait utile contre ce genre d'organes.
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