Nationalité : États-Unis
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Biographie :
Sarah-Jane Stratford est une auteure.
Diplômée d'histoire de l'Université de Californie à Santa Cruz et d'un master en histoire médiévale de l'Université d'York, elle a été journaliste pour les pages culture de nombreux magazines, dont The Guardian, The Boston Globe, The Los Angeles Review of Books, ou encore Guernica et Bustle.
Originaire de Los Angeles, elle s’installe à Londres en 2017, après l’obtention d’un visa réservé aux "talents culturels" lui permettant de se plonger dans des recherches historiques et l’écriture de textes littéraires.
Après "Radio Girls" (2016), "Héroïnes" ("Red Letter Days", 2020) est son deuxième roman, le premier à paraître en France.
son site : http://www.sarahjanestratford.com/
Twitter : https://twitter.com/stratfordsj
Instagram : https://www.instagram.com/sarahjanestratford/
+ Voir plusSarah-Jane Stratford est une auteure.
Diplômée d'histoire de l'Université de Californie à Santa Cruz et d'un master en histoire médiévale de l'Université d'York, elle a été journaliste pour les pages culture de nombreux magazines, dont The Guardian, The Boston Globe, The Los Angeles Review of Books, ou encore Guernica et Bustle.
Originaire de Los Angeles, elle s’installe à Londres en 2017, après l’obtention d’un visa réservé aux "talents culturels" lui permettant de se plonger dans des recherches historiques et l’écriture de textes littéraires.
Après "Radio Girls" (2016), "Héroïnes" ("Red Letter Days", 2020) est son deuxième roman, le premier à paraître en France.
son site : http://www.sarahjanestratford.com/
Twitter : https://twitter.com/stratfordsj
Instagram : https://www.instagram.com/sarahjanestratford/
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Citations et extraits (10)
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En levant les yeux vers le jury entièrement masculin qui la toisait du haut de son estrade, elle songea qu’elle n’avait jamais été aussi peu d’humeur à plaisanter. Elle ne puisait même aucun réconfort dans l’idée que les accusées au procès des sorcières de Salem avaient affronté une situation pire encore que la sienne. Elle ne voulait pas finir en prison.
On se serait cru à la télévision, dans une fiction dont elle aurait tenté d’écrire le scénario avant de renoncer devant son absurdité. Mais tout ceci était bien réel. Un coup de marteau retentit. Le silence se fit dans la salle, et l’interrogateur la regarda droit dans les yeux.
— Phoebe Berneice Adler. Êtes-vous ou avez-vous jamais été membre du Parti communiste ?
On se serait cru à la télévision, dans une fiction dont elle aurait tenté d’écrire le scénario avant de renoncer devant son absurdité. Mais tout ceci était bien réel. Un coup de marteau retentit. Le silence se fit dans la salle, et l’interrogateur la regarda droit dans les yeux.
— Phoebe Berneice Adler. Êtes-vous ou avez-vous jamais été membre du Parti communiste ?
Etre réduit au silence en prison , c'est une chose. Etre réduit au silence six pieds sous terre, c'en est une autre.
Quiconque prétend avoir réussi seul ne fait que mentir et se bercer d'illusions, (...).
Je crois en la Liberté pour tous les hommes - le droit d'avoir assez d'espace pour ouvrir grands leurs bras et leurs âmes, le droit de respirer et le droit de voter, la liberté de choisir leurs amis, de profiter du soleil et de prendre le train sans être victimes de leur couleur de peau, de penser, de rêver et de travailler comme bon leur semble dans un monde de beauté et d'amour.
W.E.B Du Bois ( citation en préambule de ce roman)
W.E.B Du Bois ( citation en préambule de ce roman)
"- Ne cherchez surtout pas à plaisanter.
Ce fut la première et dernière consigne de son avocat. Personne n’avait le droit de rire durant les auditions, et une femme encore moins que quiconque.
En levant les yeux vers le jury entièrement masculin qui la toisait du haut de son estrade, elle songea qu’elle n’avait jamais été aussi peu d’humeur à plaisanter. "
Ce fut la première et dernière consigne de son avocat. Personne n’avait le droit de rire durant les auditions, et une femme encore moins que quiconque.
En levant les yeux vers le jury entièrement masculin qui la toisait du haut de son estrade, elle songea qu’elle n’avait jamais été aussi peu d’humeur à plaisanter. "
Il pleuvait lorsqu'elle sortit de la station de métro Charing Cross pour finir à pied jusqu'à son immeuble- une bruine pénétrante, si typiquement londonienne, qui vous laissait transi et vous faisait comprendre pourquoi le thé et les scones étaient si indispensables aux Anglais.
Et si elle refusait de livrer des noms ou de se dire communiste, elle serait déclarée coupable d'outrage à la commission et envoyée en prison. (...)
- Je ne peux pas aller en prison. Les rayures ne me vont pas du tout.
- Je ne peux pas aller en prison. Les rayures ne me vont pas du tout.
Tu sais ce que le Danemark a fait pendant la guerre, n'est-ce pas ?
- Oui. Il a aidé les juifs à s'enfuir plutôt que les remettre aux nazis. Hitler a dû s'étouffer de rage pendant des semaines.
- Le mot "non" se révèle parfois puissant. Tu imagines s'il était prononcé plus souvent ?
- Oui. Il a aidé les juifs à s'enfuir plutôt que les remettre aux nazis. Hitler a dû s'étouffer de rage pendant des semaines.
- Le mot "non" se révèle parfois puissant. Tu imagines s'il était prononcé plus souvent ?
( le personnage est noir...)
Les gens prennent volontiers la plume pour m'écrire qu'ils me considèrent comme un sale Rouge doublé d'un sale... Enfin bref, je ne crois pas que Stendhal ait pensé à cela en écrivant Le Rouge et le Noir.
Les gens prennent volontiers la plume pour m'écrire qu'ils me considèrent comme un sale Rouge doublé d'un sale... Enfin bref, je ne crois pas que Stendhal ait pensé à cela en écrivant Le Rouge et le Noir.
Ta citation à comparaître court toujours. Tu peux fuir, mais pas te cacher.
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