Le firmament, c’était un mot que nous avaient appris les bons pères. J’aimais ce mot. Je me le répétais. Le firmament pour nous, c’étaient les petits nuages qui flottaient autour de la lune, comme des flocons dorés. Et ces nuages du firmament, ce ne pouvait être que les boules de pain merveilleuses qui nous attendaient dans le ciel, celui qui était au-dessus de nos têtes ou celui dont nous parlaient sans cesse les bons pères.