Entre ami imaginaire et émotions non contrôlées, le Snurtch rend la vie de Julie impossible. Il gribouille quand elle doit dessiner. Il s'énerve quand elle doit rester calme et attentive. Il fait des grimaces et dit des gros mots... Bref, il ressemble bien aux pulsions qui se font jour chez les enfants et qu'ils doivent réprimer.
L'essentiel est de permettre aux enfants de prendre conscience de cela et de ne pas se sentir mal. Tout le monde a un Snurtch dit l'auteur au terme de l'histoire. Le tout est de bien vivre avec.
Pari gagné grâce à une chouette histoire avec des dessins très accrocheurs. Cela dit, sur le même thème, il y a pas mal d'autres ouvrages qui vont plus profondément dans le sujet. La grande qualité de Sean Ferrell est de ne pas porter de jugement sur le Snurtch, ce qui permet à l'enfant de décomplexer.
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Qu'il est vilain et mal élevé ce Snurtch!
L'album est à rapprocher de l'amusant " c'est pas moi, c'est mon loup!" de Mily Cabrol et Amélie Graux, pour l'idée du compagnon imaginaire. Cependant, si l'héroïne de Cabrol se justifie malicieusement des bêtises qu'elle fait en pointant le loup, la pauvre Julie en revanche semble subir.
Regarder là, sur sa première de couverture, avec sa mine déconfite..
Elle a une petite bouille de chipie mais quand même, elle est toute mignonne avec sa tête presque de bois et ses couettes. Mais ce Snurtch, ses camarades ne le voient pas, ils ne voient que ses pauvres tentatives à arrêter le catastrophique Snurtch qui sème le trouble dans sa classe comme un chat à qui l'on promet un bain.
Et les dessins des camarades sont chiffonnés, et ce sont des concerts de rots et de gros mots.
Mais ne le voient-ils pas ce Snurtch?
Aussi faut-il que Julie le dessine.
Il est là voyons, avec sa tête d'ourson canin félin à queue de croco!
Les auteurs nous posent avec humour le cas du trouble du comportement chez les petits éléments en semant l'humour et le doute à tout va. Voyez la fin. Et ça! C'est quoi, alors??C'est pas du Snurch?
Ouvrez le livre, regardez par vous même.
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Une histoire de doudou et de peur. Le doudou... un koala. De grands yeux, une tronche un peu étrange. Le garçon veut s'en débarrasser, mais imposible. Jusqu'à ce qu'une peur encore plus grande les rapproche.
Peu de sens à trouver dans cet album. Mais des dessins extrêmement détaillés, expressifs et somptueux.
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Un très bon album pour parler des colères, des mauvais comportements envers les autres, de comment parfois on agit pas comme on voudrait/devrait et aussi du fait qu'on est tous pareils pour ça. Le crayonné est très réussi. Ici, après la lecture, on a chacun décidé notre snurtch et c'était super.
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Une histoire adorable qui a su faire fondre mon coeur ! (Il faut dire que j’adore les peluches, petites rémanence de mon enfance) Un jour, Adam reçoit une peluche, Koala. Celle-ci fixe toujours le jeune garçon, que cela dérange un peu… Voir même beaucoup ! Il décide alors de tout faire pour se débarrasser de ce doudou bizarre et un peu effrayant. Cependant, peut-être que Koala n’est pas SI effrayant que ça, une fois la nuit tombée… J’adore les traits fins de Charles Santoso qui, je trouve, se marie très bien avec le scénariste Sean Ferrel ! On les retrouve également dans le Snurtch.
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Cet album est une nouveauté du mois d’août 2017. Il parle de la relation complexe qu’entretien un enfant avec sa peluche.
L’histoire commence dès les pages de gardes. Le petit garçon reçoit un Koala en peluche. Celui-ci n’est pas la plus belle des peluches. Il semble tout voir et tout surveiller. Cela met mal à l’aise l’enfant qui cherche à s’éloigner, puis se débarrasser de l’animal en peluche. Malheureusement, Koala revient toujours.
Finalement, dans la noirceur de la nuit, l’enfant prend conscience que si Koala observe c’est peut-être qu’il y a quelque chose de pire : des monstres. Il se met à apprécier la peluche.
La dernière page propose plusieurs lectures. Il y a la phrase « Je n’aime pas Koala ». Le lecteur ne sait pas si c’est le père qui dit cela ou si les parents s’interroge sur le dénie de leur enfant la journée, alors qu’il sert fortement la peluche la nuit.
J’aime beaucoup cet album où l’enfant grandit en prenant conscience qu’il peut relativiser les choses.
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