Le reste, le pays lui-même, est une somme de contradictions bien balkaniques. Quand le palais rêvé et kitsch d'un nouveau riche de la diaspora gâche le paysage et empêche d'apercevoir une ruine grecque antique, il n'est pas difficile de comprendre que les autorisations d'urbanisme sont, en Albanie, une chose très relative.
Ils écoutent la même pop orientalisante énergique appelée turbo folk, et disent le même hajde (on y va) au détour de chaque phrase, pour ne citer que quelques menus exemples. Devant tant de similitudes, les différences sont logiquement survalorisées, quitte à être distordues.