Sébastien Damour

L'agence Pinkerton traque le plus célèbre bandit, Jesse James. La dernière opération de l'agence tourne par contre au fiasco et la presse fulmine contre les méthodes criminelles des hommes de la Pinkerton…

Des trois albums que j'ai lu, celui-ci est le plus intéressant, dévoilant les méthodes rustres et pernicieuses de l'agence Pinkerton. Rémi Guerin prête également à la Pinkerton une méthode sournoise d'éliminer Jesse James - une interprétation de l'histoire étonnante mais pourquoi pas…

Ce n'est pas les meilleures bande-dessinée dans la thématique Western que j'ai lu, je reproche le manque de liant entre les scènes d'actions et de dialogues… en gros, cela parle beaucoup trop dans cette série ; on divague et on en oublie presque le sujet du récit.

Après avoir bien manoeuvré (cf. tome 2 de la tétralogie et un peu le tome 4), Allan Pinkerton est incontournable dans l'entourage d'Abraham Lincoln. Chargé de la protection du président et des services secrets, Allan Pinkerton n'a cependant pas que des amis. Les généraux, ceux qui aiment lancer leurs troupes sur les champs de bataille comme de la chair à canon s'offusquent des méthodes de Pinkerton.



Ce tome raconte fort bien cette opposition en se situant dans un affrontement parmi les plus sanglants de la guerre civile américaine. C'est vif, bien documenté, rythmé, avec un bon équilibre de scènes de combat et de négociations. Le dessinm'a semblé plus digeste, abordable.

Ce premier tome, de Pinkerton, s'intéresse au grand criminel Jesse James, et l'agence Pinkerton mettra tout son possible pour l'arrêter, même si cela doit être à la limite de la légalité...

Comme tout les tomes de la série, bah c'est moyen... Le scénario reste assez fade et distant, on ne s'attache pas aux personnages, le scénario n'est pas trépidant, rien de bien passionnant. Les dessins sont plutôt sympa, quoique pas très intéressant, avec des couleurs assez sombres.

C'est toujours avec plaisir que nous retrouvons le dessinateur de Nash, Damour, sur ces pages. L'artiste réalise un excellent travail dont la mise en scène, assez subtile, permet aux lecteurs d'être pris dans l'histoire et d'être emmené au cœur même de la bataille qui constitue le point d'orgue de ce tome 3. Là, la mise en page conçue par l'artiste, constitue un modèle du genre.
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1862. L'agence Pinkerton vient en aide à l'armée de l'union pour récolter des informations que les confédérés. Allan Pinkerton se rapproche du chef de l'armée afin de lui soumettre une invitation du Président Lincoln, ce dernier veut utiliser le ballon et le télégraphe pour échanger les informations et gagner cette guerre qui sépare le pays en deux. Nouveau dossier et nouvel événement historique mis en avant, celui de l'attaque d'une bourgade par un groupe d'homme désirant mettre la main sur une usine d'armement au nom de la liberté et qui s'est très mal fini, connu sous le nom de massacre d'Antietam. Cet événement a été l'élément déclencheur de la guerre de sécession.

Ce troisième tome m'a un peu moins intéressé, trop de politique et pas assez d'aventure à mon goût. Le far West, la représentation des armées sont parfaitement dépeint tout comme la "stature" des personnages dont l'importance transparait par delà leur représentation.
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Une bande dessinée historique interessante sur un fait historique régional qui a eu des répercutions majeures... Le dessin de Sébastien Damour est classique et travaillé mais sans grande originalité (ce qui n'est pas forcement demandé pour un album de commande). La colorisation est un poil terne mais ne nuit pas au dessin.

Un album instructif sur le fond même si la forme est classique.

Dernier tome de la série ayant pour thème l'un des péchés capitaux : la colère.

Je suis de nouveau un peu déçue pas ce tome qui est "la suite" d'un des autres (mais je ne vais pas dire lequel pour ne pas gâcher l'effet de surprise). La colère est bien présente, bien exprimée et ressentie mais j'ai trouvé le scénario moins abouti que pour certains autres tome.

Le dessin ne m'a pas séduite non plus...

J'espère que le grand final va être à la hauteur de mes espérances

Tout d’abord merci aux éditions Glénat et à Babelio pour cette BD !

Malheureusement, cette lecture m’a quelque peu déçu. Beaucoup même, on peut le dire. C’est sans doute parce que je m’attendais à quelque chose de plus historique, où l’on aurait davantage abordé la vie et la personnalité des frères James. Or, ceux-ci ne sont qu’un prétexte à l’histoire. On n’en parle pratiquement pas, on ne les voit quasiment jamais. On découvre simplement les différents membres de l’équipe Pinkerton, on s’aperçoit de la tension entre les Pinkerton père et fils et… c’est tout. L’histoire de la traque de Jesse James est expédiée en un flashforward de 3 pages… Certes, l’idée était là et bien là (puisqu’elle colle aux faits historiques), mais elle aurait mérité, ce me semble, d’être exploitée de meilleure manière.

La BD est, me semble-t-il, un support qui se prête bien aux suites (je rappelle qu’il s’agit ici de mon humble avis de béotien en matière de bandes dessinées), aussi aurais-je préféré que l’auteur fouille un peu plus la présentation des personnages et ne bâcle pas la chute de la sorte, quitte à traiter ce « Dossier Jesse James » en plusieurs tomes…

Côté dessin, pas grand-chose à dire, puisque je n’y connais absolument rien. J’aime beaucoup ce genre de coups de crayon, c’est tout ce que je peux dire...

Bref, une déception pour cette BD qui, à mes yeux, ressemble davantage à une introduction qu’à ce qu’elle est, une histoire à part entière.

Un peu déçue par cette bd pourtant prometteuse autour de la traque de Jesse James dans l'Ouest américain...



D'abord, j'ai eu bien du mal à déchiffrer le texte tant la police choisie était alambiquée. Ca ne contribue pas à une lecture fluide et libre...

Ensuite, j'ai été déçue par le dessin où tous les personnages se ressemblent; j'avais du coup du mal à identifier la troupe de Pinkerton parmi les locaux. Dur dur de comprendre la trame dans ces conditions ! Dommage parce que le pitch me plaisait bien, j'avais envie de découvrir ce Pinkerton, père de la police moderne !



Il doit certainement me manquer un peu de testostérone pour apprécier ce western dans son ensemble! Je suis passée à côté, dommage...


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Je radote mais cette police de caractères est vraiment un frein considérable à la lecture. Ce tome revient sur une des plus grandes batailles des Etats Unis, mettant en lumière le rôle joué par Pinkerton. Entre jeu de pouvoir et rivalité, l'histoire met en avant toute la défiance qui prend le pas sur la raison, conduisant à des choix douteux et malheureux.

Premier tome de la tétralogie consacrée à l'Agence Pinkerton par Guérin et Damour. Il développe la traque menée par le fils d'Allan Pinkerton, le fondateur de l'Agence, pour essayer de confondre le bandit n°1 des USA. Tous les coupes sont permis. C'est abject de la part de l'Agence Pinkerton. La fin justifie les moyens, sans doute.



Les éléments contenus dans le tome 4 permettent de mieux envisager le tome 1, même si on comprend le coup de poker tenté (et réussi, mais avec du temps) par Allan Pinkerton, façon cheval de Troies. Il est quand même étrange de débuter une tétralogie sur l'Agence Pinkerton par un tome où on montre de manière assez flagrante les libertés prises par l'Agence Pinkertin avec la légalité. D'où les auteurs tiennent-ils leurs informations? Je suppose que cela vient des mémoires d'Allan Pinkerton, mais ce n'est noté nulle part. On se demande alors si les auteurs veulent présenter les choses de manière objective ou s'ils sont de parti pris... et souvent j'opte pour cette deuxième option.



Par rapport à une BD western habituelle, cela manque de rythme et de lisibilité scénaristique. C'est sans doute voulu par les auteurs, mais c'est perturbant et peu convaincant. Ajoutons un dessin très sombre, qui ne m'a pas permis de m'immerger complètement dans le récit, et on a une lecture assez terne.

Dans cet album, c’est la bataille d’Antietam qui est au cœur de l’histoire. Cette bataille d’Antietam marque cette guerre civile de plusieurs manières qui sont assez bien retranscrites par l’album : une bataille sanglante, un général de l’armée nordiste timoré et au contraire un général sudiste qui fait preuve d’audace et de ruse.

L’agence Pinkerton est intègré à l’histoire comme faisant preuve encore une fois de ruse mais aussi de machiavélisme. Tous les moyens sont bons pour gagner cette guerre même si pour cela il faut sacrifier des soldats.

Je regrette un peu que la bataille n’est pas été plus retranscrite même si les auteurs ont préféré suivre le raisonnement des généraux nordistes et les agissement de Pinkerton qui vont emmenés à la déclaration de l’illégalité de l’esclavage, fait très important pour la suite de la guerre.

Un album intéressant pour ceux qui s’intéressent à la guerre civile américaine mais un peu frustrant dans le traitement de cette bataille.

Ma critique précédente a été entendue car finalement cet album poursuit l’histoire entamée dans le tome 6.

Un récit très intéressant et développant une histoire de terrorisme avec une arme bactériologique.

L’intrigue est plutôt bien menée même si je trouve la réaction du père à la fin de l’histoire plutôt incohérente...

Alcante frappe très fort avec le septième et dernier des péchés capitaux : la colère. Non seulement il va à nouveau réussir à combiner ce péché à un maux de la société moderne (les armes bactériologiques), mais également au mythe de Pandore qui donne le titre à cette série. En plus, à l’inverse des albums précédents qui se lisent indépendamment, il va parvenir à lier cette histoire aux androïdes du tome précédent.



En effet, l’un des androïdes de Mr. Almighty va jouer le rôle de Pandore dans ce récit. La boîte de Pandore est ici représentée par une éprouvette qui contient l’arme bactériologique ultime. La colère de cet androïde vis-à-vis du genre humain sera-t-il suffisant pour l’inciter à libérer sur la population une des plus grandes menaces qui pèse sur notre monde : une pandémie bactériologique virulente ?



Et au cas ou ceci ne suffirait pas, Alcante va en plus nous servir une histoire émouvante entre un père et son fils. Une histoire attachante qui se conclura de manière surprenante par un geste de colère ultime !



Bref, un scénario d’apothéose pour ce dernier péché, une narration toujours aussi excellente et un dessin de Sébastien Damour ("Nash") dans la lignée de ces prédécesseurs. Une homogénéité graphique tout au long de la série qui est accentuée par la mise en couleurs d’Usagi, coloriste depuis le deuxième tome.

Pour résumer succinctement, ça ne restera pas dans les annales. Non pas que ce soit complètement mauvais mais ce n'est pas non plus transcendant. L'histoire raconte plus une traque qu'une enquête d'un détective privé, le tout en grosso modo trois épisodes : une première attaque manquée, une attaque de diligence et le subterfuge pour prendre Jesse James. C'est sympathique mais par moments un peu longuet. Tout au plus l'histoire permet de voir que, tout rangé du côté des "gentils" qu'il soit, Pinkerton n'était pas spécialement un ange.



Graphiquement, le dessin est de facture somme toute assez classique et sobre. On reprochera peut-être une méprise ponctuelle entre des personnages mais ce n'est pas forcément la faute du dessinateur si les couillons étaient tous en chapeau et moustache à l'époque. Les paysages ne sont quant à eux pas aussi jolis que ce à quoi on aurait pu s'attendre pour une histoire qui se passe dans l'Ouest Américain. Au final, sans être totalement inintéressant, Pinkerton s'avère donc un récit banal qui ne changera pas la face du western en BD. De là à lire les épisodes suivants ? Pas pour moi en tout cas.
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Un peu déçu par la facture de cette BD. J'ai trouvé le scénario réalisé à l'emporte-pièce, qui ne permet pas vraiment de s'attacher aux personnages. De toute façon, ils sont tous plus ou moins sans vergogne et ont un sens de la justice très particulier. Le dessin ne m'emporte pas non plus, les traits sont nombreux à l'image d'un croquis et laisse un goût d'inabouti.

Janvier 1875. Les Pinkerton sont à la poursuite des frères James. Suite à un échec et à une mauvaise image de l'agence, Allan Pinkerton décide d'abattre le gang des hors la loi. S'il doit utiliser des méthodes barbares, nécessité fait loi.



Nouvelle série de la collection grafica, Pinkerton mélange western et polar. La célèbre agence de détective se montrait incompétente dans la série Lucky-Luke, avant de voir son créateur être mis en avant par les nouveaux scénaristes du cowboy. Il y faisait du chantage. Dans ce premier dossier, Rémi Guérin montre qu'Allan Pinkerton (et ses fils) était peut-être le père la police moderne, mais c'était un sordide personnage. Chantage politique, dissimulation, escroquerie, tout était bon pour arriver à ses fins. Dans ce premier tome, les frères James sont comme des bêtes acculées. L'heureux scénariste de City Hall montre qu'il a plus d'une plume dans sa trousse.

Sébastien Damour signe un album qui se rapproche du western spaghetti. Un coup de crayon acéré, qui permettent aux personnages de ne pas avoir de figure, mais des trognes ! L'air mauvais, toujours prêts à dégainer, les hommes de Pinkerton se rapprochent plus des hors la loi que des justiciers. Quant à ceux qui sont beaux, ils ont fait de la machination politique leur passe-temps. Vous allez prendre plaisir à détester ces personnages.

Malheureusement, deux choses "flinguent" l'album. Le lettrage est par moment trop resserré, presque illisible. Quant aux couleurs, elles sont malheureusement trop appuyées. On comprend ce que Paolo Francescutto désirait faire : montrer l'ambiance du Western. La lumière qui illumine uniquement les visages, le teint basané des hommes de terrain. Un objectif louable, mais passablement raté.



Un premier tome intéressant malgré les défauts énoncés au-dessus. On espère que la suite balaiera ces coquilles pour que la série soit un succès.



PINKERTON

T1 DOSSIER JESSE JAMES-1875

AUTEUR : REMI GUERIN

DESSINATEUR : SEBASTIEN DAMOUR

COLLECTION : GRAFICA

EDITION : GLENAT
Lien : http://temps-de-livres.over-..

Si l’impression générale est positive, on déplorera le manque de détails par moment et plus particulièrement les visages des personnages en arrière-plan composant les planches.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..

J'ai fini le troisième tome de cette série, qui la clôture d'ailleurs. Et cela confirme tout le bien que je pouvait en penser, c'est tres bien fait, sombre, les personnages ont une vrai profondeur. La série se termine bien (dans le sens où cela ne termine pas en queue de poisson, j'ai pas dit que cela finissait bien ou mal) et le format du triptyque se prête bien a ce type de scénario, suffisant pour développer mais pas trop pour lasser ni partir dans des délires qui perdent le lecteur ou qui ne sont la que pour remplir les pages.

Une très bonne série donc avec un bon dessin ...sauf les couvertures.

Une BD conseillée par mon libraire, qui ne s'est pas trompé encore une fois. Et heureusement qu'il m'a conseillé, sinon rien qu'a voir la couverture je l'aurai meme pas ouverte ! Je trouve la couverture tres moche, et elle est tres loin du dessin de l'interieur ! Le dessin interieur est tres bien et avec un découpage et des dessins qui font tres cinéma, des personnages qui sont des "gueules", tres attachants et pas plat du tout, tous tres ambigue ou, au moins au début, on n'arrive pas a savoir qui est gentil et qui ne l'ai pas. Une bonne BD policère avec une intrigue bien menée, reste a savoir si cela va duré et que les auteurs ne vont pas s'emmeler.