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Critiques de Sébastien Damour (49)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 18 : Kennedy

Retour en BD réussi sur la carrière, et la vie de JFK, John Fitzgerald Kennedy, une figure majeure de l'Histoire des États-Unis.

La narration, que l'on peut facilement juger de biographie se fait par l'entremise d'un interview entre un journaliste, et le frère de John, Robert.quu sera, à son tour assassiné quelques jours plus tard.



Destins tragiques pour une fratrie, une famille qui n'aura pas été épargnée par les tragédies.

Avec JFK, on traverse l'Histoire à la vitesse de la lumière, la seconde guerre mondiale, la guerre froide, le vietnam, le mur de Berlin, les droits civiques, la crise de Cuba et j'en passe...



Un destin hors du commun, une homme d'exception et une conviction politique pleine d'audace, de fraîcheur, qui aura fini par lui coûter la vie.
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Pinkerton, tome 3 : dossier massacre d'Anti..

Je radote mais cette police de caractères est vraiment un frein considérable à la lecture. Ce tome revient sur une des plus grandes batailles des Etats Unis, mettant en lumière le rôle joué par Pinkerton. Entre jeu de pouvoir et rivalité, l'histoire met en avant toute la défiance qui prend le pas sur la raison, conduisant à des choix douteux et malheureux.
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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

Une lecture en demi-teinte, rendue difficile par le choix de la police de caractères qui oblige à du déchiffrage plus que de la lecture. Le dessin est sympa mais les traits sont un parfois un peu épais ce qui alourdit mais va dans le sens de l'intrigue un peu difficile et complexe de ce tome. Je pensais vraiment avoir plus de matière sur la construction de l'agence Pinkerton, c'est dommage.
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L'étincelle de Saint-Sardos... et la guerre d..

Saint-Sardos, octobre 1323. Les Français souhaitent transformer le village en bastide protégée par le roi. En Aquitaine, alors anglaise, le baron Raymond­-Bernard de Montpezat, craignant de perdre de son influence, pille et incendie Saint-Sardos.



En 1324, Charles IV décide de reprendre la Guyenne aux Anglais, obtient la reddition d'Agen et assiège Montpezat, entraînant la défaite anglaise et la confiscation par les Français de l'Agenais, décision qui sera entérinée par Édouard III en 1327 et qui deviendra l'un des facteurs déclencheurs de la guerre de Cent Ans.



Dans L'Étincelle de Saint-Sardos, Damour nous raconte comment un petit village est devenu le berceau d'un des conflits les plus longs de l'Histoire. Avec un trait classique et un propos didactique, cette bande dessinée est une mine d'informations pour petits et grands.



Merci à Scholarvox et à la bibliothèque universitaire de Saint-Denis pour cette découverte ! Pour aller plus loin, partez en randonnée sur le sentier d'interprétation ludique qui relie Saint-Sardos et Montpezat (lien ci-dessous).


Lien : https://cedp47.com/fr/1/19/2..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 18 : Kennedy

La série « ils ont fait l'histoire » propose un seul album pour « conter » l'histoire de John Fitzgerald Kennedy alors que d'autres personnages ont droit à plusieurs album. Effectivement, sa présidence a durée moins de 3 ans mais il s'est passé tellement de choses durant ce laps de temps. De plus, la vie de John Kennedy a été si riche que l'homme aurait mérité deux albums pour sa biographie dessinée.

Dans ce tome, on a droit à une interview de Robert Kennedy qui va parler de la vie et de l'oeuvre de son frère. Un style biographique qui ne m'a pas convaincu rendant le récit très haché, manquant d'émotion et oubliant beaucoup d'éléments (due évidemment aussi à une biographie d'un seul album).

La biographie manque donc cruellement de détails sur des événements aussi important que la crise de Cuba où l'assassinat du Président. La vie privée est, elle aussi, oublié (certes car elle est aussi très spéculative mais il y aurait eu intérêt à faire part de certains éléments comme ses problèmes de santé ou ses relations avec les femmes).

Bref, c'est un album tout de même intéressant mais je trouve que le style du récit est mal choisi et que la biographie reste très incomplète.
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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

L'agence Pinkerton traque le plus célèbre bandit, Jesse James. La dernière opération de l'agence tourne par contre au fiasco et la presse fulmine contre les méthodes criminelles des hommes de la Pinkerton…

Des trois albums que j'ai lu, celui-ci est le plus intéressant, dévoilant les méthodes rustres et pernicieuses de l'agence Pinkerton. Rémi Guerin prête également à la Pinkerton une méthode sournoise d'éliminer Jesse James - une interprétation de l'histoire étonnante mais pourquoi pas…

Ce n'est pas les meilleures bande-dessinée dans la thématique Western que j'ai lu, je reproche le manque de liant entre les scènes d'actions et de dialogues… en gros, cela parle beaucoup trop dans cette série ; on divague et on en oublie presque le sujet du récit.
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Pinkerton, tome 3 : dossier massacre d'Anti..

Après avoir bien manoeuvré (cf. tome 2 de la tétralogie et un peu le tome 4), Allan Pinkerton est incontournable dans l'entourage d'Abraham Lincoln. Chargé de la protection du président et des services secrets, Allan Pinkerton n'a cependant pas que des amis. Les généraux, ceux qui aiment lancer leurs troupes sur les champs de bataille comme de la chair à canon s'offusquent des méthodes de Pinkerton.



Ce tome raconte fort bien cette opposition en se situant dans un affrontement parmi les plus sanglants de la guerre civile américaine. C'est vif, bien documenté, rythmé, avec un bon équilibre de scènes de combat et de négociations. Le dessinm'a semblé plus digeste, abordable.
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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

Premier tome de la tétralogie consacrée à l'Agence Pinkerton par Guérin et Damour. Il développe la traque menée par le fils d'Allan Pinkerton, le fondateur de l'Agence, pour essayer de confondre le bandit n°1 des USA. Tous les coupes sont permis. C'est abject de la part de l'Agence Pinkerton. La fin justifie les moyens, sans doute.



Les éléments contenus dans le tome 4 permettent de mieux envisager le tome 1, même si on comprend le coup de poker tenté (et réussi, mais avec du temps) par Allan Pinkerton, façon cheval de Troies. Il est quand même étrange de débuter une tétralogie sur l'Agence Pinkerton par un tome où on montre de manière assez flagrante les libertés prises par l'Agence Pinkertin avec la légalité. D'où les auteurs tiennent-ils leurs informations? Je suppose que cela vient des mémoires d'Allan Pinkerton, mais ce n'est noté nulle part. On se demande alors si les auteurs veulent présenter les choses de manière objective ou s'ils sont de parti pris... et souvent j'opte pour cette deuxième option.



Par rapport à une BD western habituelle, cela manque de rythme et de lisibilité scénaristique. C'est sans doute voulu par les auteurs, mais c'est perturbant et peu convaincant. Ajoutons un dessin très sombre, qui ne m'a pas permis de m'immerger complètement dans le récit, et on a une lecture assez terne.
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Pinkerton, tome 3 : dossier massacre d'Anti..

Dans cet album, c’est la bataille d’Antietam qui est au cœur de l’histoire. Cette bataille d’Antietam marque cette guerre civile de plusieurs manières qui sont assez bien retranscrites par l’album : une bataille sanglante, un général de l’armée nordiste timoré et au contraire un général sudiste qui fait preuve d’audace et de ruse.

L’agence Pinkerton est intègré à l’histoire comme faisant preuve encore une fois de ruse mais aussi de machiavélisme. Tous les moyens sont bons pour gagner cette guerre même si pour cela il faut sacrifier des soldats.

Je regrette un peu que la bataille n’est pas été plus retranscrite même si les auteurs ont préféré suivre le raisonnement des généraux nordistes et les agissement de Pinkerton qui vont emmenés à la déclaration de l’illégalité de l’esclavage, fait très important pour la suite de la guerre.

Un album intéressant pour ceux qui s’intéressent à la guerre civile américaine mais un peu frustrant dans le traitement de cette bataille.
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Pinkerton, tome 3 : dossier massacre d'Anti..

1862. L'agence Pinkerton vient en aide à l'armée de l'union pour récolter des informations que les confédérés. Allan Pinkerton se rapproche du chef de l'armée afin de lui soumettre une invitation du Président Lincoln, ce dernier veut utiliser le ballon et le télégraphe pour échanger les informations et gagner cette guerre qui sépare le pays en deux. Nouveau dossier et nouvel événement historique mis en avant, celui de l'attaque d'une bourgade par un groupe d'homme désirant mettre la main sur une usine d'armement au nom de la liberté et qui s'est très mal fini, connu sous le nom de massacre d'Antietam. Cet événement a été l'élément déclencheur de la guerre de sécession.

Ce troisième tome m'a un peu moins intéressé, trop de politique et pas assez d'aventure à mon goût. Le far West, la représentation des armées sont parfaitement dépeint tout comme la "stature" des personnages dont l'importance transparait par delà leur représentation.
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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

William et des employés de l'agence Pinkerton se rendent à la ferme de la famille James dans l'optique d'arrêter Jesse et Frank, des hors-la-loi. Nous sommes le 26 janvier 1875, et les deux frères ne sont pas présents, pourtant William va provoquer une mort dans l'optique de justifier son intervention plus que musclée. Résultat: un enfant, le petit-frère, est tuée et la mère gravement blessée.



Le shérif et la population du coin n'apprécient pas cette façon de faire et ce crime odieux. Les frères James malgré leurs méfaits sont appréciés pour avoir donné aux pauvres les gains de leurs braquages. Alan Pinkerton, le fondateur de l'agence, proche des milieux politiques, n'a pas l'intention de laisser passer l'occasion d'une belle renommée. Afin de stopper les James, il envoie Ben Daniels sur le terrain.



Pinkerton est assez célèbre même après ces décennies d'existence, j'ai rencontré de nouveau cette agence lors de la lecture d'un roman sur le spiritisme et eu envie de me plonger dans cette série dont chaque tome s'oriente sur une enquête et sur un événement ou un personnage célèbre de l'histoire américaine. Ainsi j'apprends que l'événement en début de tome est authentique et d'autres faits imputés à l'agence de détectives privés qui restent à prouver. Un mélange de réalité et de fiction qui n'est pas pour me déplaire, et même si le décor western n'est en général pas à mon goût l'intrigue et la narration palpitantes m'ont collé cette BD dans les mains en attendant farouchement que le tome 2 se libère en médiathèque.



Première approche validée!
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L'étincelle de Saint-Sardos... et la guerre d..

Une bande dessinée historique interessante sur un fait historique régional qui a eu des répercutions majeures... Le dessin de Sébastien Damour est classique et travaillé mais sans grande originalité (ce qui n'est pas forcement demandé pour un album de commande). La colorisation est un poil terne mais ne nuit pas au dessin.

Un album instructif sur le fond même si la forme est classique.



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Kookaburra Universe. Tome 16 : Casus belli ..

C'est un final attendu pour cette série dérivé qui aura été mieux exploité que la série mère.

Le récit va prendre une dimension épique à une planète désertique qui rappelle le film Dune où l'on rencontre également des vers géant et où il est question d'un élu.



Il est dommage que l'histoire d'amour originale disparaît au profit de l'action à l'état pur. Les principaux personnages vont mourir un par un et au détour d'une case sans aucune émotion. Tout cela est quelque peu précipité.



Pour autant, le plaisir de cette lecture est resté intacte même si le défaut du dessin sur certaines cases est perceptible. On retiendra surtout la cause de la guerre entre l'alliance terrienne et les amazones. Cela vaut tout de même le détour.



Si on fait les comptes, on se rend compte que cette série peut se ranger aisément dans la catégorie «franchement bien» car l'ensemble est réellement satisfaisant avec des creux ici et là ce qui est normal quand nous sommes en présence de différents scénaristes et dessinateurs à travers les tomes qui se succèdent.



Cette série dérivée de Kookaburra arrive même à faire parfois mieux que l'original.
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Pandora Box, tome 7 : La colère

Ma critique précédente a été entendue car finalement cet album poursuit l’histoire entamée dans le tome 6.

Un récit très intéressant et développant une histoire de terrorisme avec une arme bactériologique.

L’intrigue est plutôt bien menée même si je trouve la réaction du père à la fin de l’histoire plutôt incohérente...
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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

Je n'aurais pas cru que la famille Pinkerton utilisait des méthodes pires que celles des malfrats pour pouvoir les éliminer au nom de la justice. Je n'approuve pas vraiment cette façon de faire qui plaira sans nul doute aux pires réactionnaires d'une politique criminelle sans concession servant le pouvoir en place. Bref, je découvre la vraie histoire de l'agence Pinkerton qui inspira la police moderne et ce n'est pas triste, à commencer par la haine du fils Pinkerton.



Il est dommage que certains personnages se ressemblent ce qui ajoute la confusion à la compréhension du récit. Par ailleurs, je trouve que la fin n'est pas assez explicite et beaucoup trop expéditive. On voit finalement assez peu les frères James qui sont les moteurs de cette histoire. Le lettrage choisi n'est pas réellement opportun.



Pour le reste, il y a un véritable souci du détail historique. Cela plaira aux amateurs du genre.
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Pandora Box, tome 7 : La colère

Alcante frappe très fort avec le septième et dernier des péchés capitaux : la colère. Non seulement il va à nouveau réussir à combiner ce péché à un maux de la société moderne (les armes bactériologiques), mais également au mythe de Pandore qui donne le titre à cette série. En plus, à l’inverse des albums précédents qui se lisent indépendamment, il va parvenir à lier cette histoire aux androïdes du tome précédent.



En effet, l’un des androïdes de Mr. Almighty va jouer le rôle de Pandore dans ce récit. La boîte de Pandore est ici représentée par une éprouvette qui contient l’arme bactériologique ultime. La colère de cet androïde vis-à-vis du genre humain sera-t-il suffisant pour l’inciter à libérer sur la population une des plus grandes menaces qui pèse sur notre monde : une pandémie bactériologique virulente ?



Et au cas ou ceci ne suffirait pas, Alcante va en plus nous servir une histoire émouvante entre un père et son fils. Une histoire attachante qui se conclura de manière surprenante par un geste de colère ultime !



Bref, un scénario d’apothéose pour ce dernier péché, une narration toujours aussi excellente et un dessin de Sébastien Damour ("Nash") dans la lignée de ces prédécesseurs. Une homogénéité graphique tout au long de la série qui est accentuée par la mise en couleurs d’Usagi, coloriste depuis le deuxième tome.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 18 : Kennedy

Je prends un pari : John Fitzgerald Kennedy restera célèbre dans l’Histoire jusqu’à la fin de l’humanité (je reviendrai toucher mes gains dans dix réincarnations).

Ça méritait bien un volume de la série BD Ils ont fait l’Histoire.



Je finis cependant un peu déçu à la fin de cette lecture. Les auteurs ont choisi d’évoquer la vie de JFK à travers un entretien entre son frère Bob et un journaliste. De ce simple fait, la narration provenant du frère porte forcément une image positive du président des États-Unis. Cela est amplifié par le fait que le journaliste n’est pas vraiment incisif et ne cherche pas à égratigner cette image. C’est donc un portrait extrêmement conforme aux aspects positifs de la légende qui nous est montré.

Je n’ai pas trop compris pourquoi l’interview avait lieu au bord d’une piscine où l’on ne cesse de voir un gars et deux nénettes bronzés piquer des têtes et tailler le bout de gras. Cela fait très « vies de riches ».

Les auteurs restent essentiellement focalisés sur l’image publique d’ailleurs. JFK reprend tous les morceaux de discours connus – et ils sont nombreux – et les phrases qu’il a effectivement dû prononcer dans sa vie. Les aspects plus obscurs de sa personnalité, de ses actes – ses coucheries par exemple – sont à peine évoquées dans le dernier paragraphe du dossier d’André Kaspi.



Reste une orchestration très fluide d’un personnage qui incarne dans sa vie publique un grand nombre de valeurs qui nous tiennent à cœur (encore pour quelques temps j’espère) : la liberté des peuples à décider d’eux-mêmes, le refus des dictatures – et il avait de quoi faire entre Khrouchtchev et Mao, la sécurité sociale, le refus de la discrimination pour des raisons de couleur de peau. Pas question de flouter l’image avec des anecdotes dignes de la BD Une histoire populaire de l'empire américain de Paul M. Buhle. Ainsi on n’insiste pas trop sur le support aux dictatures d’Amérique Latine pour s’opposer à l’expansion du socialisme et de communisme. JFK apparait comme un homme qui n’a pas su imposer ses rêves de liberté dans cette zone. Il est aussi assez amusant de lire ses paroles en faveur de la décolonisation en glissant bien sous son tapis que les USA sont l’exemple même d’une colonisation réussie, totale et guère respectueuse des peuples autochtones.



En me relisant, je me dis que vous devez me trouver sarcastique. Pourtant j’ai apprécié cette lecture. Quoique j’en dise, JFK est une figure autrement plus positive pour le monde que l’actuel président, de plusieurs ordres de magnitude. La BD est aussi l’occasion de se remémorer des épisodes intenses de la Guerre Froide, comme la Baie des Cochons, la crise de Cuba ou la construction du mur de Berlin. Je ne regrette pas de l’avoir lu, loin s’en faut. Mais une petite voix me dit que la mariée est quand même un peu trop belle.

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Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James  1875

Allan Pinkerton était un détective, comme Sherlock Holmes, mais à la différence du locataire du 221B Baker Street, le Pinkerton était un enfoiré de salopard de manipulateur, prêt à tout pour imposer son agence.



Même à devenir pire que les criminels qu’il traquait, lui ou les membres de son agence.



Et comme les chiens ne font pas des chats (le contraire non plus), son fils a tout d’une crapule finie pour qui tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, quitte à flinguer un de ses agents.



Les frères James, Jesse et Franck, je ne les connais qu’au travers des bédés humoristiques, dont celle de Lucky Luke. Autrement dit, j’avais l’habitude du ton léger et là, je suis tombée dans du sombre puisque plus réaliste que les aventures de mon cow-boy qui tire plus vite que son ombre.



Au moins, Lucky Luke était réglo, lui…



Cette bédé nous conte la traque des frères James par le fils Pinkerton, William l’enfoiré de salopard de pute de fils de son père. Oups, ça m’a échappé. Ne nous leurrons pas, l’agence Pinkerton, celle qui ne dormait jamais, a des casseroles au cul et des squelettes dans tous ses placards.



Dans cette histoire, rien ne vient atténuer ou adoucir les portraits des Pinkerton père et fils, le second voulant s’affranchir de l’ombre du père.



Les dessins sont bien réalisés et certains couleurs sont plus sombres, notamment pour les scènes en intérieur ou durant la nuit (logique). D’autres cases sont illuminées par des tons jaunes, même si ce qu’il s’y passe est de l’injustice flagrante et des menaces envers un shérif.



« La fin justifie tous les moyens » ou « On ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs » auraient mieux été comme devises, pour la Pinkerton National Detective Agency.



Pinkerton est machiavélique et quand l’opinion publique apprécié les faits d’armes des frères James, alors, on change de tactique, on tisse sa toile, on fait ce qu’il faut pour introduire le ver dans le fruit et ça mettra le temps qu’il faudra.



L’Histoire nous dit qu’il a réussi et un film aussi, avec Brad Pitt (L’assassinat de Jesse James par le lâche James Ford). Dans la bédé, se sera expédié en vitesse, sous forme de flashforward (saut dans le futur) réduit à sa plus simple expression.



Dommage que l’on n’ait pas vu un peu plus les frères James, même si la série générale ne leur est pas consacrée, cet album aurait dû l’être un peu plus. Les auteurs auraient pu faire entrer le lecteur dans leur bande afin de suivre leurs exactions au lieu de rester uniquement avec les machinations de Pinkerton père.



Mon autre bémol ira pour le lettrage de cette bédé. J’ai du souvent plisser les yeux afin de déchiffrer les dialogues ou les relire parce que le mot déchiffré par mes yeux n’allait pas dans la logique du texte. Dommage, cela rend la lecture plus ardue lorsqu’on doit forcer sur la vue pour déchiffrer.



Une bédé qui met en scène Allan Pinkerton en dressant son portrait sans concession, sans édulcorants et nous montrant l’envers sombre du décor de la célèbre agence de détective où les agents avaient des méthodes de hors-la-loi.



Bref, c’est sordide, on a de l’action, de la violence, du chantage, des menaces, des manipulations et des renvoi d’ascenseur entre Pinkerton et certains politiciens. Pour le pouvoir, chacun est prêt à tout, pour les batailles d’égo aussi.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le testament du docteur M, Tome 1 : Les ara..

Une lecture haletante et passionnante que voilà ! Pourtant, je m'étais rudement méfié quand j'ai vu le nom de Pecau au scénario. Il faut dire que L'Histoire Secrète m'avait tellement déçu après un bon départ.



Cependant, il faut toujours laisser une chance car on pourrait passer à côté de quelque chose d'intéressant. Et c'est bien le cas ici ! Nous avons un scénario de très grande qualité qui s'appuie habilement sur deux enquêtes menées en parallèle. Le dessin colle parfaitement à la sombre ambiance de cette série.



C'est bizarre mais il ne faut pas également se fier aux couvertures un peu naïves qui ne reflètent pas le côté sombre de cette histoire mystérieuse. Il y a de très bonnes idées comme l'exploitation d'un extrait de film du réalisateur allemand Fritz Lang. C'est d'ailleurs le point de départ de cette intrigue qui ravira les amateurs cinéphiles.



Et puis, j'ai beaucoup aimé la personnalité charismatique de l'inspectrice Lotte à la fois acariâtre et touchante d'humanité. Il y a également des liens qui sont réalisés avec des enquêtes qui ont réellement existé et qui apporte un côté troublant à l'ensemble.



Au final, j'ai été impressionné par ces tomes du testament du Docteur M. On espère que la suite égalera cette qualité. C'est un bon thriller très efficace. Il ne demande qu'à être un peu plus connu...
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Ils ont fait l'Histoire, tome 18 : Kennedy

Ce tome de l'excellente série "Ils ont fait l'histoire" est consacré à JFK.

J'ai bien aimé le choix scénaristique de Runberg, à savoir raconter la vie de JFK à travers une interview de son frère Robert Kennedy, dont on apprendra à la fin qu'elle se tient juste avant son propre assassinat. C'est une bonne façon de mettre en perspective le parcours de JFK, qui est brossé à grands traits dans cet album.

Le dossier pédagogique final, de qualité, est écrit par un spécialiste reconnu, André Kaspi, et complète bien l'album comme toujours dans cette collection.

Par contre, je n'ai pas été séduite par les dessins de Damour, ils sont plutôt bien adaptés à la représentation de l'époque (les années 60), mais n'ont pas la finesse de certains autres albums de la série.

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