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Critiques de Sérgio Sant`Anna (8)
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Un crime délicat

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière masse critique. Merci aux Editions en Volume et à Babelio.

Malheureusement, ce livre ne m'as pas trop plu. Par où commencer ?

L'histoire : un critique de théâtre aperçoit une jeune femme dans un café et est séduit immédiatement. Il la rencontre un peu plus tard dans le métro, la sauve d'un évanouissement et se rend compte qu'elle est boiteuse. Nait chez un lui un désir ambigu vis à vis de cette femme durant 150 pages environ. Bref l'histoire avance doucement jusqu'à la page 166 où cette jeune femme l'accuse de viol mais le personnage principal est persuadé qu'elle est manipulée....Bref fin de l'histoire.

Mon avis : j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, peut-être déjà à cause d'une intrigue annoncée en quatrième de couverture qui mettait beaucoup de temps à arriver et je me suis impatientée. Ensuite, je n'ai pas trouvé le personnage principal très attachant, ce qui n'aide pas. Enfin, j'ai eu quelques difficultés avec le style de l'auteur avec des phrases très très longues (9/10 lignes faciles à certains moments). Mais cela est peut-être dû à l'origine brésilienne de l'auteur.

Je m'étais inscrite pour ce livre pour connaître un peu mieux la littérature brésilienne, il faudra que je lise d'autres auteurs car celui-ci ne m'a pas séduit !
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Nouvelles brésiliennes

J'aime bien les nouvelles, surtout les recueils thématiques, et j'aime le format "carré" des livres de cette maison d'édition, mais ce recueil ne m'a pas du tout séduite : pas de rythme, pas d'intrigue... je n'y ai rien trouvé de ce qui était "vendu" sur la page de couverture...
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Nouvelles brésiliennes

Un recueil qui regroupe des nouvelles aussi originales que particulières. Certaines ne pourront être réellement appréciées que par les amateurs de poésie et de métaphores tandis que d’autres ciblent un publique plus large. Nouvelles Brésiliennes est un livre qui m’a beaucoup plu, surtout grâce à la sélection de textes qui a été faite : il y en a pour tous les goûts !



Voici les différentes nouvelles :



Les distraits de Rubens Figueiredo : Les distraits parle de la sensation que l’on a tous eu un jour de ne pas être seul. Vous êtes chez vous, plongé dans votre solitude, et tout d’un coup, vous sentez une présence. Vous ne la voyez pas mais elle est bien là ! L’auteur signe ici une nouvelle qui flirt avec le fantastique mais qui parle surtout d’introspection et du sentiment de faire partie d’un tout. Bouleversant.



Un conte (un non-conte), je vous le conte ? de Sergio Sant’Ana : Une histoire un peu particulière qui explique que malgré les différences et les problèmes que certains peuvent nous apporter, nous avons besoin des autres pour subsister. Sergio Sant’Ana parle du tout et du rien le tout très bien imagé.



Elan de Evando Affonso Ferreira : Première impression : j’adore ! Une nouvelle fraîche et écrite comme un roman et non un poème. L’histoire triste d’une femme qui tombe amoureuse d’un crétin et qui ne voit pas qu’elle mérite mieux. Une nouvelle qui pourtant m’a fait sourire et on en a bien besoin après le conte (non-conte) de Sergio Sant’Ana qui nous a fait réfléchir et sentir petit.



Dégoût de Edla Van Steen : Une histoire un peu particulière : la revanche d’une vieille femme qui retrouve son premier amour qui l’avait trahi. Un secret de famille gardé depuis longtemps et des retrouvailles mémorables ! Si le récit n’est pas long, cela n’empêche en rien le lecteur de lire encore plus vite pour découvrir si la femme va prendre sa revanche ou bien décider de pardonner. La chute finale est parfaite !



Conte d’été n°2 : Bandeira Branca de Luis Fernando Verissimo : Une histoire d’amour sur fond de carnaval avec une incompréhension que l’on a tous plus ou moins vécu. Une nouvelle sympathique à lire qui peut plaire à n’importe quel lecteur.



Bœuf de Marçal Aquino : Une nouvelle qui change de ce qu’on a pu lire depuis le début du recueil. Plutôt sombre, elle raconte l’histoire d’un sans-abri appelé Bœuf qui ne veut rien d’autre qu’avoir un toit sous lequel dormir. Il va lui arriver des mésaventures et la fin est plutôt bien trouvée. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle.



La maison des fauves de Marcia Bechara : Une nouvelle bien étrange dont il faut lire chaque mot pour ne pas se perdre. Elle raconte, si j’ai bien compris, comment des hommes retrouvent leur descendance animale et habitent dans une sorte d’Eden, séparés du normal. Envoûtant !



La pièce aux oiseaux de João Paulo Cuenca : Une histoire qui évoque la continuité des choses notamment grâce à la répétition de certaines phrases. Malgré tous les problèmes que l’on peut avoir, la Terre continue de tourner et les gens continuent de vivre leur vie. Un narrateur qui ne veut pas être oublié, qui ne veut pas seulement devenir une cicatrice douloureuse pour les personnes qu’il a connu.



Eté de Amilcar Bettega : Il s’agit de la nouvelle la plus longue de ce recueil. L’introduction est assez particulière puisque le texte est séparé en deux colonnes. La première colonne décrit un paysage où des enfants jouent avec leurs parents non loin de là. La deuxième décrit un homme en voiture qui roule à vive allure car il a encore du travail à faire et sa famille l’attend chez lui. Les deux colonnes s’unissent alors pour former un seul texte où le travailleur va rencontrer le petit groupe. Un texte sombre qui mêle violence et tristesse.



Rien à enregistrer de Godofredo De Oliveira Neto : Une histoire que j’ai beaucoup appréciée. Au début, le lecteur pense avoir à faire à un homme qui nous décrit son amante. Très vite pourtant, nous allons nous apercevoir que ce n’est pas exactement ce à quoi on s’attendait. Un récit très bien écrit et entraînant qui nous oblige à lire vite pour connaître la fin.



En bref : Nouvelles Brésiliennes est un très bon livre. Les éditions Envolume nous font découvrir des talents de la littérature méconnus du grand publique. Les nouvelles sont toutes différentes et de qualité. Mon seul regret est de ne pas avoir eu la version originale de certains textes. Peut-être le livre aurait-il gagné à être publié en version bilingue…
Lien : https://didiconseils.wordpre..
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Nouvelles brésiliennes

Dans un recueil de nouvelles publié en début d’année 2015, les éditions Envolume ont rassemblé dix textes d’auteurs brésiliens contemporains peu ou pas traduits en France. Lauréats de prix littéraires brésiliens (le Prix Jabuti par exemple), ils témoignent de la richesse, de la créativité et de la diversité de la culture brésilienne. Avec ces Nouvelles brésiliennes, j'ai découvert des auteurs qui m'étaient quasiment tous inconnus, très différents les uns des autres et qui ont, chacun à leur manière, marqué la littérature brésilienne contemporaine. Ce que tous ces auteurs ont en commun, en revanche, c'est un style particulièrement unique et inédit.



Toutes plus originales les unes que les autres, les dix nouvelles de cette anthologie rivalisent chacune en créativité et en poésie. Souvent énigmatiques, parfois fantaisistes et extravagantes, on redécouvre à chaque nouvelle histoire un nouvel univers, une nouvelle approche de la vie et de la littérature. La nouvelle de Sérgio Sant'Anna est par exemple une des plus bizarres et poétiques du recueil selon moi, même si celles de Marcia Bechara (La Maison ds fauves) et de Joao Paulo Cuenca (La Pièce aux oiseaux) ne sont pas loin derrière. Figure de la littérature marginale, Marçal Aquino nous propose quant à lui avec Boeuf une nouvelle assez violente et tout aussi tragique que celles de Luis Fernando Verissimo (Conte d'été n°2) et de Godofredo De Oliveira Neto (Rien à enregistrer) -ces deux dernières nouvelles sont d'ailleurs mes préférées de cette anthologie. Rythmées, que ce soit par leur forme comme dans la nouvelle Eté d'Amilcar Bettega, ou par leur écriture comme la nouvelle Elan d'Evando Affonso Ferreira, les nouvelles de ce recueil nous proposent un voyage intéressant à travers le Brésil contemporain. Une anthologie très intéressante que je recommande à ceux qui aiment lire des textes travaillés, poétiques et énigmatiques, et qui aiment se laisser porter par l'imagination d'un auteur.
Lien : http://ulostcontrol.blogspot..
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Nouvelles brésiliennes

C'est un très beau volume de nouvelles brésiliennes que vient de publier Envolume ! Une belle découverte de textes étranges, cruels et mystérieux. C'est aussi une belle manière de prendre pied dans la société brésilienne contemporaine, loin des clichés médiatiques qui construisent l'identité du Brésil : le foot, les plages, les favellas...

Quelques coquilles passées entre les mailles du filet du relecteur, mais sinon un beau travail !



Bravo à Envolume !
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Un crime délicat

J'ai reçu ce livre grâce à l'opération masse critique et je tiens à remercier les organisateurs et les éditeurs.

Antonio Martins, un critique de théâtre renommé dans son pays, nous raconte sa rencontre et sa relation avec un modèle, Inès.

Dès les premières pages, le narrateur nous allèche avec une intrigue, un événement qui va se produire et que l'on attend désespérément.

L'un des points importants dans le style est le manque de détail. Nous n'avons que peu d'informations sur le physique du narrateur mis à part une tranche d'âge. Nous devons laisser libre cours à notre imagination pour dessiner son portrait. Ce sera d'ailleurs ainsi pour tous les personnages de l'ouvrage. Nous rentrons réellement dans l'esprit du critique. Nous sommes absorbés par sa vision du monde, ses tourments, et ses questionnements. Un sentiment d'ennui et d'attente peuvent vite s'emparer du lecteur qui espère jusqu'aux dernières découvrir ce "crime".

Le monde de l'art est mis en avant à travers des récits de pièces. On rentre dans l'esprit du critique, dans ses observations. Les critiques sont réfléchies et enrichissantes et donnent une vision intéressante aux novices en matière de théâtre.

Le dénouement de l'intrigue est prévisible et, pour ma part, manque d'originalité.

Ce récit montre à quel point la passion d'un homme peut s'ancrer dans son esprit et modifier sa vision des choses. L’œil critique influence sa vie mais ses émotions personnelles influencent ses critiques. Toutes les situations sont mises en scène en quelque sorte. Beaucoup de réflexions, pour au final, peu d'actions. Il est parfois difficile de ne pas se perdre dans la réflexion du narrateur au point de perdre le fil de l'avancement et des événements.

Au final, un récit intellectuel et enrichissant sur les arts mais non conseillé aux amateurs d'intrigue.
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Nouvelles brésiliennes

Le Salon du livre de Paris 2015 a été l'occasion pour les lecteurs français de découvrir tout un pan de la littérature brésilienne contemporaine.



Les Editions Envolume ont contribué à cette diffusion en lançant au même moment leur collection Brésil, dans laquelle s'inscrit ce recueil de nouvelles.



Et c'est bien là la fonction première de ce livre : donner envie de se plonger dans des oeuvres contemporaines méconnues. Une fonction apéritive en somme...



Ce tome 1 des Nouvelles brésiliennes regroupe ainsi dix courts récits, datant presque tous des années 1990-2000. Les écrivains représentés, plumes reconnues dans leur pays, n'étaient pour la plupart pas encore traduits en français. Citons-les : Rubens Figueiredo, Sergio Sant'Anna, Affonso Ferreira, Edla Van Steen, Luis Fernando Verissimo, Marçal Aquino, Marcia Bechara, João Paulo Cuenca, Amilcar Bettega, Godofredo de Oliveira Neto.Je dois avouer qu'ils m'étaient tous inconnus.



Les nouvelles présentent une grande variété de styles et de thèmes. L'on croisera ainsi une jeune fille qui ne voit son amoureux qu'au carnaval annuel, un nouveau riche aux prises avec des habitants des favelas, un vieil amant décati, une épouse malheureuse...





Adoptant le dialogue théâtralisé, le style journalistique ou une narration plus classique, les dix écrivains rendent compte de leur pays dans sa diversité, entre inégalités sociales, explosion urbaine et traditions.On trouve aussi des thèmes plus intimes et universels comme l'amour ou la famille.



Un recueil intéressant et varié, dont le lecteur n'appréciera pas forcément toutes les nouvelles. Le principal intérêt semble de s'immerger dans des univers différents mais tous très forts, de poursuivre sa découverte des auteurs brésiliens actuels.



Merci à Babelio et aux Editions Envolume pour cette lecture.
Lien : http://los-demas.blogspot.fr..
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Un crime délicat

J'ai reçu gracieusement ce livre grâce à une opération 'masse critique' et j'en profite pour remercier

Babélio et les éditeurs,

Tout d'abord, je suis surpris par le format du livre : 15 x 15 cm

C'est un petit roman de 194 pages, ce qui ferait une centaine de pages dans un format courant ;

le livre est divisé en 3 parties, les chapitres ne sont pas numérotés et n'ont pas de titre.

Pour avoir une critique objective, je n'ai rien lu sur l'auteur ni sur son œuvre, je le ferais après avoir 'posté'.

Je le dis tout de suite : je n'ai pas aimé

Je ne suis pas arrivé à accrocher et à rentrer dans le roman, Je trouve que les personnages manquent de profondeur et restent superficiels, le scénario n'a rien de convaincant.

Le style ne me convient pas, il y a abus de tirets à l'intérieur des phrases, celles-ci sont trop longues, il m'a fallu souvent relire pour en comprendre le sens. Le sommum étant atteint page 113, 114 et 115 que je cite :

C'était tout de même une belle trouvaille scénique fidèle à l'esprit de l'auteur ( dont la scène est la mémoire) que le Proust de Mlle Sampaio n'abandonnât jamais son lit orné de dentelles, pendant que plusieurs de ses personnages paraissaient planer – dans des déplacement opérés parfois au ralenti, payant en cela un probable tribut au déjà classique avant-gardiste nord-américain Robert Wilson -, surgissant et disparaissant autour du lit circulaire et tournant accompagné d'une scénographie mobile, presque toujours adéquate et parfois parodique, composée entre autres d'oeuvres d'art ou prétendues telles, par exemple des reproductions de toiles déjà vulgarisées de Manet et de Renoir, de Monet et Whisstler ; modèles possibles, mais non exclusifs, d'Elstir, le peintre du roman), outre un léger mobilier d'objets, de quincailleries précieuses à la patine et au velouté proustiens en rien dérangés par un ustensile prosaïque disposé sous lit, tant que celui-ci n'outrepassait pas son rôle de simple accessoire, tandis que le tout aussi précieux texte du maître français pouvait être entendu tantôt en voix off tantôt dit par ses personnages, certains essentiels comme le baron de Charlus parlant de lui-même à la troisème personne, ou dialoguant avec, entre autres, la princesse de Guermantes, Mme Verdurin, le professeur Brichot et le violoniste Morel, personnage dont, non sans une théâtralité rigide et ostentatoire, le comédien qui l'interprétait avait l'ait de jouer en direct la sonate du fictif compositeur Vinteuil, idolâtrée dans le roman par le narrateur et restituée dans le spectacle par des effets électroniques auxquels s'intégrait une bande sonore s'appropriant librement des pièces et des motifs de ce que l'on appelait à l'époque l'impressionnisme musical, avec d'évidentes allusions à Claude Debussy – encore que Proust se soit inspiré d'autres compositeurs, comme le médiocre Fauré – et dans lesquels l'auditeur attentif pouvait distinguer, ça et là, des touches contondantes de Wagner et d'autres, furtives, d'Erik Satie. Fin de citation



Personnellement, je trouve très difficile à lire , et pour vous qui lisez ma critique ?

Je note, au passage, une parenthèse qu'on a fermé sans l'avoir ouverte...

Du point de vue du scénario, Il ne se passe pas grand chose jusqu'à la page 166 (sur 194) on suit Antonio Martins le personnage principal qui est critique de théâtre, dans sa rencontre improbable avec Ines, dans ses interrogations sur ses agissements de la veille alors qu'il avait abusé d'alcool, dans son errance autour de salles de cinéma dans l'espoir d'y rencontrer de nouveau Ines, dans une visite d'une exposition d'art, dans ses recherches pour trouver une copine ( et plus si affinité...) pour aller voir une pièce de théâtre, dans son impuissance passagère avec la copine, dans sa consolation auprès d'une autre. Rien de bien passionnant !

La quatrième de couverture annonce Sergio Sant'Anna comme l'un des plus grands auteurs brésiliens contemporains. J'essaie de comprendre pourquoi je n'ai pas aimé :

- Est-ce ce roman en particulier qui le point faible de son œuvre ?

- Je venais de terminer 'Le monde selon Garp' de John Irving, avant de lire ce roman, cela a-t-il une influence sur ma vision de la littérature ?

- Est-ce la traduction qui ne reflète pas l'auteur ?
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