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Critiques de Shaun Hamill (154)
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Une cosmologie de monstres

Un énorme coup de cœur pour ce bouquin, qui vous fait vibrer de la première à la dernière page!!!

C'est l'histoire d'une famille, les Turner, qu'on va suivre sur un demi-siècle. Le narrateur, Noah, nous raconte d'abord la rencontre entre ses parents, Harry, passionné par H.P.Lovecraft, et Margaret, qui s'attirera les foudres de sa famille pour ne pas avoir choisi un meilleur parti. Ils auront trois enfants, Sydney, actrice née, Eunice, enfant précoce et sensible et Noah, donc, un gamin effacé qui, à l'âge de six ans commencera à fréquenter en cachette un monstre bienveillant mais ambigu, qui v lui rend des visites nocturnes. Leur vie familiale tourne autour de l'attraction créée par leurs soins, suite à une idée d'Harry pour la fête d'Halloween, "La Tombe ", un parcours dans une maison hantée construite dans leur jardin, où chacun tient un rôle.

L'attraction se développera ensuite pour devenir "Promenade dans les ténèbres ".

Mais un soir, un drame survient. La vie ne sera plus jamais la même pour les Turner.



L'auteur pose à merveille une ambiance angoissante quand il le faut, allégée par des remarques humoristiques , à l'image de Stephen King, dont il est fan.

C'est dense, mais dans un style fluide, avec des passages oniriques riches de l'ambiance lovecraftienne.

Rien n'est attendu, il y a des moments touchants, des personnages subtils, tout en failles et espoirs. On côtoie des monstres de cauchemars, tout en fourrure, griffes et yeux oranges, et des monstres du quotidien, comme la maladie, les rapts d'enfants, le suicide et la solitude.

Chaque rebondissement est imprévisible, Shaun Hamill nous mène de main de maître dans les méandres d'un monde où la frontière entre la vie ordinaire et le surnaturel oscille sans cesse. Et c'est un premier roman, je lui souhaite une longue et prolifique carrière !



Merci à Babélio pour l'envoi de ce roman, qui m'a enchantée !


Lien : https://instagram.com/danygi..
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Une cosmologie de monstres

Un avis de Stephen King en personne et une future adaptation en série télévisée annoncée alors que le livre n’est pas encore sorti, on pourrait difficilement rêver mieux pour un premier roman. C’est ce qui arrive à Shaun Hamill avec Une cosmologie de monstres. Et c’est amplement mérité, le roman étant une vraie réussite.

Une cosmologie de monstres est avant tout l’histoire d’une famille américaine ordinaire de 1968 à nos jours. Elle est racontée par le fils, Noah, qui relate les événements à partir de la rencontre de ses parents, bien des années avant sa naissance. Tout commence par la rencontre entre Margaret, étudiante obligée de travailler dans une librairie pour financer ses études, et Harry, fan de Lovecraft. Margaret choisit d’épouser Harry au grand dam de sa famille. Elle choisit l’amour plutôt que la sécurité financière. Les années passent, les enfants naissent, trois : deux filles, Sidney et Eunice, puis un garçon, Noah. En apparence, les Turner sont une famille banale avec ses hauts et ses bas comme toute famille. Cependant, Harry aime tout ce qui a trait au surnaturel, à l’horreur. Un beau jour, il décide de construire une maison hantée pour ses filles. Une passion qui va peu à peu toucher toute la famille et qui prendra une grande importance dans la vie de la famille.

Une cosmologie de monstres est ainsi un roman intelligent, rythmé, très immersif. L’auteur mélange l’histoire d’une famille ordinaire sur une longue période et surnaturel. Il pointe du doigt dès le départ les défauts de l’œuvre de Lovecraft, les corrige et transforme le tout pour nous offrir sa vision, sa cosmologie de monstres. Lovecraft était un créateur d’univers, de monstres, fourmillant d’idées. Shaun Hamill est un raconteur d’histoires, un créateur de personnages. Un vrai coup de maitre!

Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Une cosmologie de monstres

Immense hommage à Lovecraft, ce roman fantastique est plein de surprises.



J'ai adoré les personnages, qui auraient très bien pu apparaître dans un roman du King.

Le portrait de cette famille au bord de la folie et en prise avec des événements surnaturels m'a fasciné.

Le style est épuré et la narration très efficace, le livre est un vrai page turner.

Les descriptions horrifiques sont assez glaçantes, l'ambiance instaurée singulièrement attachante ( le business de maisons hantées est un sujet qui m'a passionné !).



Un premier roman qui fait entrer son auteur dans la cour des grands auteurs du fantastique.
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Une cosmologie de monstres

Comment vous expliquez avec des mots justes à quel point ce livre m’a captivé et dérangé.

L’auteur nous emmène dans un univers angoissant où l’on sympathise avec les monstres.

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La famille Turner est malgré elle, et depuis quelques générations, dans le viseur de la Cité et ses monstres.

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Noah, le cadet de la famille, liera une relation dérangeante avec un de ses monstres pendant plusieurs années, avant de se rendre compte de l’horreur dans laquelle il vivait.

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J’ai été complètement embarqué par l’auteur dans cette famille d’apparence “banale” et qui nous plonge petit à petit dans un climat totalement angoissant mais dont on ne lâchera pas le fil avant le point final.

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La lecture est fluide, intense et captivante.

Ces monstres surnaturels, évidemment, sont tellement bien amenés et décrits qu’ils en sont ancrés dans une réalité dérangeante.

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Ce fut vraiment un coup de coeur, une lecture adorée et que je recommande vivement !
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Une cosmologie de monstres

Des monstres, une ambiance cosmique Lovecraftienne et des personnages fouillés à la Stephen King, il n'en faut pas beaucoup plus pour avoir envie de se plonger dans cette dernière parution des éditions Albin Michel avec leur très prometteuse collection Imaginaire qui en a déjà séduit beaucoup. Premier roman de l'auteur, première tentative pour moi dans cette collection, et beaucoup de promesses pour cet ouvrage plein d'hommages aux grands noms de l'horreur. Le constat est sans appel, un beau coup de cœur, un livre à dévorer goulûment et un pari remporté.



Noah nous raconte l'histoire de sa famille, les Turner, originaires du Texas et famille pas comme les autres. On suit leur quotidien, banal et en même temps ponctué d'étrangeté, de la rencontre dans les années 60 entre son père Harry, fan d'horreur et sa mère Margaret, forcée d'abandonner ses études, jusqu'au fondement de leur famille avec la naissance de leurs filles Eunice et Sydney, puis du jeune Noah. Avant que Harry ne tombe malade et décède, créant un gouffre de solitude au sein de la famille, il avait construit une maison hantée dans leur jardin pour Halloween. Le point de départ d'un enchainement d'évènements fantastiques et troublants qui se poursuivront pendant des années jusqu'en 2013.

Une construction du récit menée d'une main de maître



Soyons honnête, des auteurs qui savent construire un récit de façon aussi précise et intelligente, à part Stephen King, il n'y en a pas beaucoup, surtout pour leur premier roman comme c'est le cas ici avec Shaun Hamill. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il prend son temps pour poser l'histoire et ses personnages, il ne faudra pas s'attendre à beaucoup d'action, mais c'est ce point qui m'a le plus plu. Étant donné la très longue période (60 ans) dans laquelle se déroule le récit, l'auteur a dû ruser pour nous maintenir éveillés, et nous faire comprendre toute l'histoire de cette famille en un minimum de pages tout en réalisant des ellipses. Et il a parfaitement réussi son coup ! Shaun Hamill nous peint la famille Turner et toute son évolution : la rencontre entre Margaret et Harry, la naissance de leurs deux filles, leur vie quotidienne teintée d'horreur grandissante et s'insinuant au fil des pages, La Tombe, leur première maison hantée, puis leur second projet Promenade au cœur des ténèbres. À la manière de Stephen King, chaque personnage a son évolution et sa propre histoire bien fournie, ce qui facilite l'immersion et l'attachement qu'on leur porte. Les deux maisons hantées sont d'ailleurs presque traitées comme des personnages à part entière et ont leur évolution propre tout en faisant partie de la famille. Au fur et à mesure de la lecture, on sent la tension monter crescendo et on s’attend au pire pour cette famille qui semble rongée au fil des pages. Lorsque enfin arrivent les dernières pages du roman, tout s'emboite à la perfection et nous révèle le talent de l'auteur. On pourrait décortiquer de livre pendant des heures et toujours trouver de nouveaux angles de réflexions, mais ce serait presque dommage de lui enlever sa part de mystère si séduisante et addictive.

L'inquiétante étrangeté et la figure du monstre revisitée



Si l'histoire nous est vendue comme un récit d'horreur, il ne faut pas s'attendre à frissonner d'angoisse malgré les références au maitre de l'horreur H.P Lovecraft ou encore à des films cultes comme Rosemary's Baby et autre Famille Adams. Malgré cela, une ombre glaçante plane sur nos personnages. Margaret a des hallucinations, elle voit des yeux oranges à plusieurs reprises au cours de sa vie. Puis c'est au tour de Noah de voir le monstre et de nouer une relation étrange et dérangeante avec cette créature lupine et mystérieuse. La figure du monstre est ici bien repensée et propose quelque chose de différent. À la manière de Guillermo Del Toro, l'auteur ne livre pas une vision clivante avec d'un côté des monstres méchants et de l'autre des personnages gentils, mais brouille les frontières pour nous perdre. Toujours dans l'optique de s'inspirer de l'ancien pour faire du neuf, on note une jolie influence d'E.T. de Steven Spielberg dans ce monstre aux yeux oranges, qui devient l'AMI de Noah. Si les deux personnages viennent de mondes différents et ne se comprennent pas toujours, ils nouent tout de même une relation et des liens d'amitié très forts que rien ne viendra perturber. Malgré cela, un gouffre les sépare et on sent l'hommage à Lovecraft dans ces entités anciennes qui nous dépassent et qu'on a autant de mal à appréhender que l'infini. L'aspect cosmique cher à Lovecraft est bel et bien présent et l'auteur arrive à nous procurer cette sensation de gigantisme et de mystère si plaisante à lire et en même temps si effrayante. Et c'est là que se situe toute l'horreur, quelque part merveilleuse, du roman.



Shaun Hamill signe donc ici un roman addictif qu'on a du mal à lâcher et qui a dores et déjà fait l'unanimité dans la blogosphère. Impossible de ne pas être complètement envouté par l'univers inquiétant de Shaun Hamill qui a su créer ses propres monstres tout en rendant un bel hommage aux maîtres de l'horreur. Le récit est incroyablement bien ficelé et si l'auteur nous donne des informations au compte goutte, tout s'imbrique parfaitement à la fin et on a qu'une envie : relire le livre pour s'immerger à nouveau et avoir une deuxième lecture. À noter que les droits d'adaptations du roman ont déjà étés achetés et qu'une série verra donc le jour, une série que le Pugoscope se fera évidemment une joie de visionner et de vous en reparler. Le Pugoscope remercie par ailleurs Babelio et Albin Michel pour l'envoi de cette très belle découverte qui va certainement nous pousser à découvrir d'autres livres de cette collection.
Lien : http://pugoscope.fr/4393-une..
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Une cosmologie de monstres

Porté par une rumeur dithyrambique et - avant tout - par une critique / déclaration d'amour du maître Stephen King - au point que l'éditeur l'a utilisé comme quasi unique présentation sur la 4ème de couverture - le premier roman de Shaun Hamill avait tout pour se casser la gueule; car, comme vous le savez, rien de plus dangereux que l'éloge excessive !



Pourtant, 400 pages de lecture plus loin, je dois bien admettre que le jeune auteur mérite toute notre attention (permettez-moi de parler au nom de la communauté des amateurs de romans fantastiques...).



Pourtant, le roman n'a franchement pas grand chose avec l'oeuvre et l'univers de H.P. Lovecraft, même s'il y est fait référence (à coup de citations) tout au long du livre.



En fait, il mérite mieux que cette analogie : Shaun Hamill possède un style bien à lui et il crée, tout au long des 400 pages du récit, une ambiance dont le fantastique diffus, presque impalpable, va infuser peu à peu pour marquer l'esprit du lecteur, tel les effluves récurrentes d'un mauvais rêve (un cauchemar ?) au réveil.



Premier roman, certes, mais déjà quelle maîtrise !



Sous des dehors apparemment simples (résultat d'un style fluide et d'une technique de narration accomplie), Une cosmologie de monstre possède en fait une construction complexe, habile, intellectuellement très stimulante.



La famille Turner, de A à Z, de sa construction jusqu'à... je ne vous dirais pas quoi (pas de spoil !) : ce sont des dizaines d'années de la trajectoire de nombreux personnages que Shaun Hamill balaye dans un sens, dans l'autre, prenant l’histoire par un bout, la retroussant pour en examiner l'envers...



Et toujours, tout au long du roman, Noah, le récitant, enfant, adolescent, adulte, et son double de l'autre monde, cette créature qui depuis des années plane sur sa famille pour... à vous de découvrir !



Les peurs de l'enfance, les fantasmes sexués de l'imagination d'un adolescent, le monstre qui est en chacun de nous : bien que l'auteur donne tous les clés pour comprendre son roman, rien ne vous empêche d'en imaginer d'autres.



Car ce roman - un vrai Tourne Page, au sein duquel on pénètre progressivement - résonnera en vous selon votre propre sensibilité et vos propres expériences.



Pour ma part, l'histoire m'a particulièrement touché car, comme Noah, alors que j'étais enfant, j'avais appris à voler dans le ciel nocturne, tandis que le reste de ma famille dormait...
Lien : https://www.letournepage.com..
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Une cosmologie de monstres

Je ne vais pas vous le cacher, mais l’écriture de cette chronique va vraiment être difficile. J’ai pourtant laissé du temps pour réussir à poser mes mots, à mettre mes impressions noir sur blanc, mais Une Cosmologie de monstres n’est pas si simple à aborder. Le roman de Shaun Hamill est le genre d’oeuvre qui te fait dire que “ça y’est, je tiens le meilleur livre de l’année. Celui qui me correspond vraiment. Celui qui arrive à me parler”. Alors, oui, c’est bien gentil de ressentir cela, mais faut-il encore réussir à vous dire tout ce que j’ai pu ressentir. Crier au monde, enfin non, écrire au monde entier à quel point ce récit est merveilleux.

Par contre, je préfère l’écrire ici, mais Une Cosmologie de monstres va diviser les lecteurs. J’en mets ma main à couper. Vous allez me dire, pourquoi cela ? Tout simplement parce que le premier roman de Shaun Hamill connaît un buzz retentissant outre Manche. Déjà, il y a Stephen King qui en dit ceci : “Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées ; nous nous attachons aux Turner et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving. J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi.” et il y a également cette sublime couverture qui nous est offerte par Aurélien Police. Si vous ne voulez pas être déçu, ne vous fiez pas à la couverture, puisque vous n’allez pas retrouver le côté tentaculaire et grand ancien de H.P. Lovecraft…



Par contre, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit, parce que Shaun Hamill fait tout de même du Lovecraft, mais il faudra fouiller un peu plus loin que le mythe de Cthulhu. Je reviendrai sur ce point juste après.

Shaun Hamill nous offre un premier roman d’une qualité incroyable, que ce soit au niveau de l’histoire ou avec sa plume. Une Cosmologie de monstres est le genre de livre qu’on ne lâche pas si facilement, enfin à condition d’adhérer aux propos de cette histoire, mais en tout cas il a eu ce pouvoir sur moi. J’avais toujours envie d’en savoir plus, tant Shaun Hamill distille les informations qu’au compte goutte. La plume de l’auteur est simple, fluide et d’une rythmique implacable. Une Cosmologie de monstres n’est pas LE roman d’horreur qui va te faire vivre des cauchemars exceptionnelles, bien au contraire.Le romancier offre une première oeuvre délicate, intelligente et dramatique. Il a cette capacité de faire entrer le paranormal dans notre monde réel avec une facilité déconcertante, puisqu’il arrivera toujours à le justifier avec quelque chose de cartésien. Une Cosmologie de monstres est le genre de roman qui te fait vivre des expériences visuelles incroyables et qui sont par moment difficiles à retranscrire, tant la grandeur de l’oeuvre de H.P. Lovecraft se fait ressentir. On a parfois l’impression de se faire engloutir par quelque chose de plus fort et de plus grand que nous. Il y a dans Une Cosmologie de monstres une véritable ambiance qui se met en place petit à petit et qui se dégage dans ce roman. Il y a un véritable amour pour le genre du fantastique, de l’horreur et de la littérature. L’auteur montre et clame haut et fort que le fantastique est le genre le plus intéressant et le plus complet qui soit pour comprendre l’âme humaine.



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Shaun Hamill se pose en anti-Lovecraft, tout en citant Lovecraft de façon intelligente dans ce roman et ce, dès le début. L’histoire sera conté par Noah Turner à la première personne du singulier et il va nous faire le récit de l’histoire de sa famille de 1968 à 2013. Une Cosmologie de monstres se divise en sept parties et chacune portera le nom d’un texte de H.P. Lovecraft. On comprend très vite que l’auteur décide de mettre l’humain au centre de son intrigue et non le contraire. C’est avec ses thématiques qui peuvent parler à tout le monde et surtout avec ses personnages que l’auteur réussit ce tour de force. Stephen King ne s’est pas trompé, on va s’attacher aux personnages, parce que Shaun Hamill nous offre des personnes vivantes, fouillées et extrêmement intelligentes. Il n’y a pas un seul personnage qui est mis de côté dans cette histoire et c’est cela qui nous fait plonger dans leurs cauchemars. C’est une véritable épopée familiale que nous offre de suivre Shaun Hamill. Une épopée dramatique, cauchemardesque et très intimiste, où le poids de la vie se fait ressentir à chacune des pages. L’auteur évoque la solitude, la maladie, la dépression, la perte d’un proche, l’amitié, l’amour, la maladresse et l’évasion… Une Cosmologie de monstres est une métaphore de tout cela. C’est un chef d’œuvre de l’horreur dramatique, comme on en fait que très rarement. Il y a quelque chose qui se dégage de ce roman, quelque chose d’envoûtant, qui ne nous lâche plus et qui nous emmène loin pour nous bouleverser, mais aussi pour nous faire vivre un final d’une virtuosité incroyable.



Bon… Je ne sais pas si j’ai réussi à en parler comme il le fallait, si j’ai réussi à vous donner envie ou si j’ai réussi à vous faire ressentir tous les bouleversements que cette Cosmologie de monstres m’a fait subir… Je n’ai qu’une chose à vous dire et c’est d’aller très vite le commander à votre libraire, parce que j’ai envie de voir ce roman vraiment partout. Je souhaite que Shaun Hamill revienne avec un deuxième roman aussi fort. Je l’attends de pied ferme. En attendant, rendez-vous le 02 octobre pour le retrouver chez vos libraires !
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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Une cosmologie de monstres

De manière globale, je dirai que j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui ne manque vraiment pas de qualité, surtout pour un premier roman. L’écriture de Shaun Hamill est assez fluide et son intrigue a un petit côté envoûtant non négligeable. J’ai particulièrement apprécié le début du roman, où le doute est permanent sur la possible intervention d’éléments surnaturels, mais où aussi le frisson est réel car empreint de nombreux doutes. C’est ce qui, dans le registre horrifique , fonctionne le mieux pour moi, quand on ne sait jamais si on doit accuser la maladie mentale ou la fatigue ou si la menace est réelle. Et le final est [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Une cosmologie de monstres

Livre acheté à sa sortie après avoir vu des critiques plus qu'élogieuses. J'ai mis un bon moment avant de le commencer et heureusement, la déception est un peu moins difficile à avaler, un peu moins cuisante.

Je ne comprends pas trop les avis dithyrambiques ni les cascades d'attributs flatteurs, je me suis ennuyée.

C'est mou, c'est long, c'est plat, rien de vraiment remarquable, une trame qui aurait pu être originale mais j'ai eu l'impression que les bonnes idées n'ont pas été assez creusées.

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Une cosmologie de monstres

Un livre qui m'a quelque peu déçu je dois l'avouer. Je reste un peu mitigé.



Dans un premier temps, je m'attendais à autre chose. Je pensais avoir des moments de frayeurs alors que pour ma part, le livre n'est pas axée sur ce chemin la.



Nous allons plutôt suivre la famille Turner et en particulier Noah.

Son père Harry, très fan de l'univers Lovercraft a l'idée de vouloir créer une maison d'horreu comme attraction. Je vais vraiment m'arrêter ici pour l'histoire car je trouve que la 4ème de couverture spoile vraiment bcp l'intrigue.



La force de ce roman est bien évidemment la famille Turner. J'ai été bcp attaché à eux. J'ai adoré voir leur évolution, les drames et tout ce qui en suit.

Il faut voir ce livre comme une saga familiale d'ambiance. Avec une pointe de fantastique mais pas bcp non plus, juste ce qu'il faut.



Si à la différence de moi, que vous prenez ce livre hors horreur, il sera peut être fait pour vous. Si le fantastique vous dérange, sachez que ici, je le trouve pas si présent que ça. Cela ne reste que mon humble avis.



J'aurai voulu par contre avoir des réponses à mes questions. Certaines choses reste dans une zone d'ombre qui aurait mérité plus d'explication.



Le livre à malgré tout du potentiel, l'écriture est vraiment accessible. Surtout pour un premier roman.



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Une cosmologie de monstres

Une très bonne surprise.

Je me suis plongé dans ce livre sans lire le quatrième de couverture, ce qui perturbe un peu au début.

Shaun Hamill fait monter l'intensité de l'histoire tout le long du livre. Plus on tourne les pages et plus on est aspiré.

Une vraie histoire de famille et de monstre.



Prendre du plaisir avec un récit fantastique d'un autre auteur que Stephen King, c'est appréciable.



Merci pour cette épopée familiaux-fantastique.



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Une cosmologie de monstres

Qui est le plus dangereux : le monstre intime, celui qui se cache dans les tréfonds de notre coeur, ou le monstre extérieur, le visiteur de minuit qui gratte à notre fenêtre et nous réveille en sursaut ? Lequel est le plus difficile à combattre ?



Shaun Hamill nous entraîne à la suite de ses personnages sombres et torturés, une famille entière qui se craquelle et se délite, jour après jour, évènement après évènement. L'horreur ici n'est pas absolue, elle n'est pas brutale. Non, elle est insidieuse, elle se fait discrète. Poursuivant la famille Turner sans relâche mais sans jamais vraiment se montrer, elle surgit sans prévenir, blesse et entraîne ses victimes dans des ténèbres insondables, et fait battre notre coeur un peu plus vite. Car la vérité nous apparaît : lorsque s'ouvre la porte vers l'autre monde, tout, alors, devient possible...



Hommage au genre fantastique-horreur et aux héros lovecraftiens, "Une cosmologie de monstres" n'est pas un livre qui fait peur. C'est un livre dérangeant et intimiste. Il ne fait pas peur, non. Mais il est terrifiant. Terrifiant car l'on assiste, impuissants, à la déchéance d'une famille. Terrifiant car il ouvre une brèche dans notre âme et notre coeur, et laisse place à une question que chacun s'est posée sans vouloir totalement l'admettre ni en affronter la réponse : et si... ?



Et si le monde n'était pas le monde ?
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Une cosmologie de monstres

Quelque part, entre Lovecraft et Stephen King, il y a Shaun Hamill. Il entre directement par la grande porte avec "Une cosmologie de monstres".



Une cosmologie de monstres, c'est quoi ?

C'est une histoire de famille.

La famille Turner.

Elle débute en 1960 avec la rencontre de Harry et Margaret. Ils auront 3 enfants : Sydney, Eunice et Noah.

C'est Noah qui nous raconte l'histoire de sa famille et de tous les événements tragiques qu'ils vont traverser, des événements qui font une vie, ceux qui nous bouleversent à tout jamais. Et à cela s'ajoutent des événements fantastiques qui viennent se mêler subtilement à la réalité.

Et nous voilà embarqués dans une histoire extrêmement bien construite, intelligente qui soulève beaucoup de thèmes tels que la maladie, la mort, le deuil et bien d'autres que je ne peux dévoiler sous peine d'en dire un peu trop de l'histoire.



Se servir du Fantastique/terreur pour nous conter la vraie vie avec beaucoup de finesse et de sensibilité, c'est ce que Shaun Hamill a brillamment réussi dans "Une cosmologie de monstre".



Un méga coup de coeur pour ce magnifique roman
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Une cosmologie de monstres

Ce livre est un véritable coup de coeur pour moi.



Etrangement, je le trouve assez compliqué à résumer. Il y a des inspirations Lovecraftiennes et horrifiques, ça, c'est certain, mais, je ne l'ai absolument pas trouvé angoissant. Jamais. Au contraire, je l'ai trouvé assez "doux", je l'ai perçu comme une aventure, un voyage, mélancolique, au milieu des couleurs d'automnes et de ses teintes ternes et glaciales. Il est bien loin du synopsis fait. Cela aurait pu être une grande déception pour moi, étant donné que c'est bel et bien la lecture de cette mise en bouche qui m'a beaucoup intéressée, mais, il n'en fut rien.



J'ai été porté dès les premières pages par ce voyage que j'ai trouvé doux et délicat malgré les relents horrifiques, c'est un roman sur l'horreur, mais pas d'horreur.



Il y a beaucoup de fantastique, il faut aimer le genre. Mais, ce fantastique se présente plutôt comme un hommage, une ode à l'imaginaire. J'ai remarqué beaucoup de références à Lovecraft, notamment avec les noms de partie. J'ai ressenti, à travers ces références, tout l'amour que porte l'auteur à ce genre dans lequel il a été bercé. Cet amour qu'il nous partage et narre.



Jusqu'à un certain stade, j'ai pensé que ce livre montrait l'imagination débordante de Noah, notre narrateur, dans laquelle il se réfugiait pour se protéger de l'horreur de la réalité (que je ne décrirai pas, pour ne pas vous dévoiler certains éléments).



Ce livre, a souvent fait résonance à mes souvenirs d'enfance, à cet imaginaire que j'avais quand j'étais enfant, qui m'effrayait. Ce roman, je l'ai senti comme une déclaration d'amour à cette imagination débordante qu'ont les enfants, cette imagination qui se perd au fil des années, alors qu'elle est magnifique, malgré son côté parfois horrifique.



Il y aurait tellement de choses à dire sur ce livre, mais je m'abstiendrai, rien que pour vous laisser le plaisir de tout découvrir au fil des pages de cette magnifique et mélancolique aventure que l'auteur, Shaun Hamill, nous invite à suivre à travers une narration aux petits-oignons et des personnages auxquels j'ai croché très rapidement.



Merci de nous avoir donné l'occasion de connaître ce roman Albin Michel. Et merci Shaun Hamill pour cette tendresse qui s'échappe de ce récit.
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Une cosmologie de monstres

Il y a des bouquins qu’on attend comme le Graal depuis des mois et celui-ci était l’un d’eux. Si je m’attendais à une histoire bien ancrée dans le présent, il n’en fût rien. L’histoire de la famille Turner nous est racontée par son plus jeune fils, Noah. De la jeunesse de ses parents dans les années 60 jusqu’en 2013, il va nous décrire le Mal sombre qui a rongé sa famille.



Dès le début de la construction de cette famille, une ombre plane, une silhouette apparaît régulièrement dans leur vie. Une simple sensation pour certains, une réalité visible physiquement pour d’autres. Ces yeux orange semblent suivre les Turner où qu’ils aillent. A travers la vie d’adulte des parents, mais aussi la construction identitaire des enfants, ce « monstre » va les accompagner chaque jour. Un membre de la famille non désiré qui tirera les ficelles de leur vie.



Ce livre est un bonheur pour tout fan de pop-culture. De Stephen King en passant par la Famille Adams, Dracula ou Rosemary’s baby tout était là pour combler mon petit cœur de lectrice. Mais bien évidemment, le cœur de ce roman c’est la mythologie lovecraftienne et tout ce qu’elle implique. Plus que tout, on comprend à quel point l’être humain est un point insignifiant de l’univers face à des forces anciennes qui le dépassent.



La forme du roman est d’une perfection assez incroyable pour un premier livre. Le style est d’une fluidité implacable et d’un magnétisme assez fou. On plonge dans le récit de Noah dès les premières lignes, avide de connaître le destin de cette famille.



⭐️ En bref ⭐️

Une cosmologie de monstres est plus qu’un roman c’est une expérience littéraire qui laisse une marque indélébile. Des bouquins comme celui-ci, je les compte sur les doigts d’une main dans ma vie de lectrice.



La part de fantastique quant à elle est bien là mais sans être omniprésente. Le Mal peut prendre bien des formes différentes dans l’univers : la maladie, la dépression, la folie, la perte en sont également des manifestations.



Pour moi, un immense coup de cœur. Je n’exagère pas en disant que la relève de Stephen King est assurée !
Lien : https://culturez-moi.com/une..
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Une cosmologie de monstres

Roman dramatique et fantastique que j'ai apprécié pour son originalité. J'ai beaucoup aimé la première partie du roman qui met en scène tous les personnages de la famille Turner et qui nous plonge dans une ambiance particulièrement dramatique et dépeint avec justesse. La suite se concentre plutôt sur Noah et le côté fantastique prend beaucoup de place mais je me suis un peu ennuyé. En effet, je n'ai pas aimé le tournant pris par l'auteur et le dénouement final qui arrive trop brutalement. Dans sa globalité, je garderai un bon souvenir du roman que j'ai trouvé original mais pas transcendant.
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Une cosmologie de monstres

je ne peux pas vous dire si j'ai aimé ou pas.

si vous aimez Lovecraft et S King, ce livre est pour vous.

pas mal de scènes canal +.

je le vois bien en film.

il est atypique ce livre, ça ne plaira pas à tout le monde.

une vie de famille avec une touche de monstre.

il y a surement une métaphore ou une morale , mais je ne l'ai pas comprise.
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Une cosmologie de monstres

Noah Turner est le dernier né de la famille Turner. Il s'intéresse et nous raconte l'histoire de sa famille : la jeunesse de ses parents Margaret et Harry, leur union et le rêve fou de son père, bâtir une "maison hantée" pour halloween.

Cette famille dont la sœur aînée Sydney disparaît un soir, Yoni la cadette qui a un don pour l'écriture et Noah qui noue une relation très étrange.



Un récit familial avec une touche de fantastique car la famille d'Harry cache des secrets.

Qu'est cette créature qui gratte à la fenêtre la nuit tombée ? Qu'est-ce que ces yeux oranges aperçus par Margaret et Yoni ? Pourquoi des gens disparaissent sans laisser de traces ?



Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti une certaine angoisse instaurée tant par la plume que par l'histoire. Je me suis prise au jeu et je me suis attachée à cette famille qui travaille dur pour gagner son pain, connaîtra le deuil, la peur, l'amour et les désillusions.

Chaque personnage, sa vie, sont décrits simplement. La touche fantastique apporte un plus à ce récit qui aurait pu se tenir sans. Ce n'est pas horrifique, on ne tremble pas. On ressent juste ce gris, ce quelque chose qui recouvre ces protagonistes d'un voile étrange. Une chape, une fatalité presque.
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Une cosmologie de monstres

Roman fantastique, on va y suivre la vie de la famille Turner, principalement Harry, le père, et surtout le fils Noah qu'il ne connaitra pas pour cause de maladie.

L'histoire, en 7 parties, va nous montrer l'évolution des personnages notamment autour d'un "monstre" et de comment Noah va évoluer à son contact.

On entend parler d'horreur sur ce roman. Oui mais de l'horreur psychologique, ce qui n'est pas moins effrayant. Il ne plaira pas à tout le monde en tout cas.



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Une cosmologie de monstres

Si vous aimez l angoisse et les sueurs froide je pense que ce livre n est pas pour vous.



Nous suivont la famille Turner, le narrateur est le cadet de la famille et ce qui est amusant est que le récit commence bien avant sa naissance.

L auteur nous fait vivre avec chaque personnage de cette famille, on est obligé de s attacher à eux et de ressentir de la peine face aux épreuves que leur impose la vie, ou autre chose...

La vie n est pas forcément facile mais quand ça s acharne sur vous c est sans doute autre chose qui s insinue tout doucement, par petite touche, tellement petite qu on se demande si on a bien vu! Et malgré les preuves on essaye de toujours de trouver une explication rationnelle.



Au final si cette histoire était vrai j avoue que ça serait angoissant de savoir que c est possible. Peut-on feindre d être heureux pour ne pas être "choisi"? Si vous n avez pas la réponse faite attention à ce qui gratte à votre fenêtre.
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