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3.79/5 (sur 318 notes)

Nationalité : Malaisie
Né(e) : 1968
Biographie :

Shih-Li Kow est une écrivaine malaisienne.

Née dans la communauté chinoise de Kuala Lumpur, Shih-Li Kow écrit en anglais. Son premier recueil de nouvelles, Ripples and Other Short Stories, publié en 2009, a été finaliste du Prix international Frank O’Connor.
Jouant admirablement du proche et du lointain, du particulier et de l’universel, du vraisemblable et du fabuleux, du sérieux et du cocasse, sa voix singulière défend sans conteste la diversité et l’ouverture – politique, artistique, ou écologique – dans la Malaisie multiculturelle d’aujourd’hui, à travers des figures qu’elle nous rend inoubliables.
La Somme de nos folies est le premier roman de Shih-Li Kow, et c’est un enchantement.

Source : Editeur
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À l'occasion du festival international 2019 du livre et du film "Étonnants Voyageurs" de Saint-Malo, rencontre avec Shih Li Kow autour de son ouvrage "La somme de nos folies" aux éditions Zulma. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2239744/shih-li-kow-la-somme-de-nos-folies Notes de Musique : Youtube Audio Library. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/

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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
J’eus une discussion avec Cikgu Teh et Wong Kam à propos de la dernière voiture qu’on achetait dans une vie. Fallait-il se lâcher, terminer en beauté ? La puissance du moteur compensait-elle une testostérone déclinante ?
« Au diable, les voitures ! décréta Wong Kam. Rien ne vaut une grosse Ducati et un blouson en cuir. On ne devine pas ton âge sous un casque intégral ! ».......
Malheureusement, tout cela n’était que paroles. Wong Kam circulait toujours sur une vieille Honda Cub, sans casque et chaussé de fausses Crocs d’un rouge pétant qui se repéraient à plus d’un kilomètre.
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Les inondations....... Attention aux maladies véhiculées par l’eau, répétaient les gens de la capitale. Attention aux crocodiles et aux serpents. Attention de ne pas marcher sur la carcasse pourrie d’une bête morte. Gare au choléra. Gare aux tourbillons et aux courants. Ils publiaient des consignes de survie dans des journaux qui n’étaient pas distribués ici et qu’on lisait dans la capitale en sirotant un café latte frappé, bien installé au sec chez Starbucks. Gare à la vie.
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—Aiyo, très drôle, lah ! Vous savez, je n’ai pas cherché les ennuis, j’ai juste avalé trois œufs de varan.
—Aiyo, que vous est-il arrivé ?
—Le vendeur du marché de nuit m’a certifié que c’était bon pour la santé. Il m’a dit d’avaler les trois et d’attendre. Il m’a promis que Popol se redresserait et indiquerait midi !
—Ça a marché ? Midi pile ? »
J’avais entendu parler de bien des aphrodisiaques, mais jamais des œufs de varan.
« J’ai surtout eu des putains de maux de ventre, à minuit........Maintenant, l’est tout kecut, complètement ratatiné. L’est pas près d’indiquer midi, l’arrive même pas à huit heures ! »
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Comme les humains se souviennent d'autre humains, les choses ont une mémoire qui leur est propre, les démarcations entretiennent les souvenirs, puis les lignes s'estompent au fil du temps et tout se confond.
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Mon père était laid, le croisement d'une chèvre et d'un singe, mais il avait beaucoup de charme. Même les oiseaux auraient quitter leurs arbres pour le suivre.
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Je m'arrêtai près de l'homme et attendis qu'il engage la conversation. Les malades en convalescence sont souvent bavards. Soulagés d'avoir survécu, ils se confient volontiers à des inconnus. Qui réchappe d'une maladie jette un regard bienveillant sur le monde. Qui a toujours été en bonne santé se montre de moins en moins indulgent envers les autres et l'existence en général.
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Une inondation n'a rien d'une mer. La mer entre en conversation avec vous. Elle vous presse, se dérobe, exige qu'on lui réponde. Les vagues et le sable qui se meut sous nos pieds ont leur cadence; quand on est dans la mer on en comprend intuitivement les motifs. Alors qu'une inondation ne cherche qu'à s'échapper. Elle ne vous parle pas, elle sait que jamais elle ne reviendra et ne perd pas son temps à badiner quand son seul but est de se retirer.
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Quand un américain se livre à une tuerie, c'est forcement un déséquilibré mental, il y a toujours un contexte pour expliquer la genèse du monstre. Le tireur était un détraqué, victime de sévices, de brimades ou d'ostracisme, traumatisé par la guerre ou autre chose. Ici, si quelqu'un s'empare d'une machette ou d'un sabre de samouraï, comme c'est arrivé récemment, on invoque l'intervention des esprits ou un dérapage religieux.
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Sans raison de vivre, nous autres humains, alliage complexe de nerfs et d'énergie mentale, ne serions que des sacs de matière organique destinés à servir d'engrais.
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Elle a eu du mal à retenir ses larmes, pauvre Mary Beth. Sur la carte qu’elle m’avait fabriquée, il était écrit : « je t’aime. » J’en ai eu la gorge nouée parce que ce n’est pas le genre de truc qu’on dit à St Mary.
Il était beaucoup question d’amour. Tout le monde nous aimait, à commencer par Jésus et le Seigneur, mais le verbe « aimer » n’était jamais employé à la première personne du singulier.
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