Sibylle Delacroix

Un petit album tout simple. Abel est un gentil mouton qui découvre que c'est agréable de partager. Mais il partage tant qu'il finit par avoir froid.

Ce n'est pas extrêmement original mais c'est joli et tendre.
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ce joli livre qui raconte la générosité de ce petit mouton envers ses amis. Un petit livre sur le partage et l amitié, tout doux!
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Le dynamisme souriant des illustrations et la gentillesse du texte teinté d'humour invitent au bonheur, et on imagine bien l'adulte lisant l'album embrasser à son tour l'enfant...
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C'est un petit livre tout mignon sur l'amitié et le partage.



Abel est un mouton super doux qui est bien équipé pour affronter l'hiver. Ce n'est pas le cas d'autres animaux plus petits comme les souris et les lapins. Abel étant particulièrement sympa, il partage sa laine avec les plus démunis... jusqu'à ce qu'il ressente la morsure du froid sur sa peau nue. Heureusement, on reçoit parfois plus que ce que l'on donne !



Les illustrations sont aussi douces que la laine d'Abel. C'est l'histoire idéale pour l'hiver, à lire au coin du feu alors que la neige tombe dehors.

- Bonne nuit, Blanche !

- Bonne nuit, maman…



Mais non non ce n’est pas si simple, Blanche n’aime pas la nuit, elle déteste ça. Et toutes les nuits c’est pareil elle ne veut pas dormir mais elle a une idée derrière la tête, réveiller le soleil, faire un maximum de bruit avec son doudou.



Qui va gagner ? La nuit ou Blanche ?



Une histoire qui va faire écho à de nombreux parents et qui fera rire petits et grands.



A noté que les couleurs utilisées permettent de dynamiser le récit et aussi de passer de la chambre (noir) à la porte ouverte (lumière).

Chaque soir, c’est pareil… c’est l’heure du lit pour Blanche mais pas question de dormir ! La fillette hait la nuit et elle n’en fait qu’à sa tête : elle chante, elle saute ou fait des galipettes jusqu’à ce que…



Une extrême sensation de douceur et de calme émane de cette charmante histoire qui amène à voir la nuit du bon côté. Chaque détail est étudié dans le but de créer un climat de confiance, de complicité. Déclinant une palette de couleurs tirant tantôt sur le bleu tantôt sur l’ocre, les illustrations semblent feutrées. Les mots choisis sont simples, le texte relativement court -se résumant à une ligne ou deux lignes par page- parlera aux plus petits, heureux et rassurés de constater que, tout comme eux, Blanche, elle aussi, doit vaincre ses insomnies.



Un album à lire et à relire en famille pour accompagner les jeunes enfants dans le grand silence de la nuit !

C’est bien connu, ce ne sont pas les petits garçons qui font les bêtises. Non, c’est le monstre qui les accompagne partout !

Chaque double page présente une bêtise et un petit garçon à l’air moyennement angélique qui affirme qu’il n’a rien fait. L’ouverture d’un flap prouve qu’il dit vrai, révélant le monstre Eddie en pleine action. Un album drôle et méchamment mignon.

Inquiets ou sereins, les petits se trouveront tous des ressemblances avec Cléo.

Ce livre parle de l’école maternelle avec beaucoup de sérénité et de douceur. Que de choses à décrire ! Le texte évoque avec justesse la vie dans une classe maternelle : la séparation, la sieste, la récréation… Sont habilement soulignés les repères essentiels et les temps forts d’une journée type. Bien sûr, doudou est de la partie !



Un album à confier aux jeunes enfants qui appréhendent l’arrivée à l’école.
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Le texte, vivant et simple, qui se double d’illustrations colorées et expressives, invite les plus jeunes à prendre du recul sur le sentiment de colère.



L’auteur parvient, en quelques mots et scènes, à dépeindre la colère et la frustration de Cléo -à tel point que le lecteur s’identifie aisément à cette petite fille au caractère bien trempé. Mais n’est-il pas difficile de gérer, à cet âge, ses émotions ?????



Une porte de sortie, mettant en valeur l’attitude aimante des parents, est habilement introduite : le câlin de maman !


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Avec beaucoup d’humour et de vitalité, cet album prend son temps et peut servir aussi bien aux parents qu’aux enfants avec qui les uns et les autres peuvent s’identifier.
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Un petit album sur le pot, bien mais pas exceptionnel. A lire au moment de l'apprentissage de la propreté.

Des oiseaux plein la tête est un très chouette album qui aborde l’autisme sans le montrer du doigt, en proposant une histoire bienveillante d’amitié et partage autour de l’imagination. Un superbe message est véhiculé par la colorisation de l’album et par la douceur du propos. À partager !



Critique complète sur yuyine.be!
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Histoire très émouvante sur l'enfance et la différence. Nénette est une petite fille qui voit le monde autrement, je dirais même que son monde est bien plus beau que celui que nous voyons. Plein de couleurs et d'oiseaux.

Pourtant cette petite fille est moquée par les autres enfants, ils ne la comprennent pas et ne cherchent pas à le faire mis à part No..

J'ignorais complètement ce qui m'attendait dans cet album, le fait est que j'ai été agréablement surprise par la façon dont les autrices ont abordé cette différence et l'amitié qui nait d'une rencontre. Les illustrations sont magnifiques, j'ai eu l'impression de voguer dans un rêve. Le texte est doux et poétique, à portée des enfants.
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La tendresse et la poésie de la première de couverture m'ont d'emblée attirée, séduite, happée. J'ai tout de suite été curieuse de connaître l'histoire de cette fillette, qui semble danser sous la pluie, ses collants dans la flaque d'eau, accompagnée par le reflet d'oiseaux colorés ... Cet album jeunesse est à la hauteur des promesses de sa couverture. Il est beau, délicat, subtil, joyeux. Il aborde joliment la différence, l'enfance, l'amitié, l'infini et tous les possibles de ce jeune âge.

Les illustrations, qui semblent être réalisées aux crayons de couleurs, soutiennent et servent le récit. Leur alliance a charmé la grande personne que je suis et a également réveillé, stimulé et fait rêver la petite fille que j'ai été il y a bien longtemps. Merci à Alexandra Garibal et Sibylle Delacroix pour ce beau voyage dans le temps qu'elles m'ont permis de vivre *-*

Dans la tête de Nénette, il y a plein d'oiseaux. de ses doigts qui s'agitent, sortent des papillons. Dans son yaourt aux fruits, on trouve du jambon. Sous ses couettes, volettent des chansons, et des images jolies. Dans ses mains, vont et viennent des dessins. Dans son cartables, elle glisse des petits bateaux de papiers pliés, toujours prête à les faire naviguer. Quand ses grands yeux bleus observent pendant des heures, une araignée tisser sa toile, son corps tout entier se balance en cadence. L'imagination de Nénette est immense, mais la partager est difficile. À l'école, on la chahute, on ricane devant elle. On se moque de sa différence. Alors souvent, elle est seule. Mais un jour de pluie, No, un garçon de sa classe est touché par cette petite fille pas comme les autres. Il y a tellement de beau en elle, dans ses gestes, dans son regard, dans ses histoires… Il y a bien longtemps qu'un album jeunesse ne m'avait pas serré le coeur à ce point. Est-ce dû au doux visage de Nénette traversé par le nuage de l'autisme, à la prévenance émouvante et belle de No, à l'inventivité qui sauve de tout, à la beauté d'une amitié naissante, aux crayonnés sensibles si lumineux…? Dans ma tête à moi, il n'y a pas d'oiseaux, mais il y a désormais cette petite fille aux yeux bleus son ami No un bateau jaune, et tous tourbillonnent joyeusement.
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Tout d'abord, ce sont les illustrations qui m'ont plu, dès la couverture déjà ! Elles sont belles, apportent de la douceur à ce récit, très doux (même quand il parle de choses négatives) avec de très jolies couleurs. Nénette est une petite fille différente, les autres se moquent de son comportement étrange mais elle vit sa vie comme elle l'entend (l'imagination est au coeur de son personnage). No, lui, ne sait pas trop quoi en penser, jusqu'à une certaine récréation où ils se rapprochent. C'était émouvant et simple, un doux coup de coeur.

Quel album émouvant ! Comme le précédent, c'est la poésie de la couverture et son air joyeux qui m'ont attirée. Je ne savais pas alors dans quelle histoire je m'embarquais.



Cette fois, c'est à un duo d'autrices que nous devons cette belle et douce histoire, Alexandra Garibal pour l'histoire et Sibylle Delacroix pour les dessins. Alexandra Garibal est la nouvelle plume de la série Ernest et Célestine. Aimant jouer avec les mots, elle a écrit une soixantaine de textes pour des albums et des magazines pour la jeunesse. D’abord éditrice chez Bayard, elle rejoint l’équipe de Casterman en tant que responsable éditoriale petite enfance. Puis, finalement, elle choisit de se consacrer à l’écriture et d’être à son compte. Sibylle Delacroix, elle, est diplômée de l’École de recherche graphique de Bruxelles. Elle travaille depuis 2000 comme illustratrice et graphiste. Elle a été publiée par de nombreuses maisons d’édition (Bayard, Casterman, Milan, Mijade…), Des oiseaux plein la tête est son premier album chez Kaléidoscope, tout comme sa consoeur.



Ensemble, elles mettent en scène une histoire très émouvante sur la différence. Étant moi-même institutrice dans une école avec de nombreux enfants en situation de handicap, je n'ai pu qu'être très touchée par ce récit plein de douceur et de poésie et pourtant très honnête.



Les autrices mettent en scène Nénette, une petite fille différente, qui ne voit pas le monde avec les mêmes yeux que les autres. Sa particularité lui vaut les moqueries des autres enfants qui ne la comprennent pas. Mais un jour, No est obligé de s'asseoir à côté d'elle et alors il réalise la richesse de sa différence.



J'ai vraiment été très émue aussi bien par le texte que par les dessins. Le choix de les réaliser aux crayons de couleur est vraiment significatif et apporte une toute autre dimension au récit. On est vraiment dans un texte à hauteur d'enfant dans toutes ses dimensions et c'est ce qui touche tant.



Les autrices parviennent à faire de la différence de Nenette sa force, montrant combien c'est riche d'avoir une vision du monde différente et un imaginaire fertile. Personnellement, j'ai vraiment été touchée par cette petite qui m'a rappelé certains élèves que j'ai eus / que j'ai. Le tissage de sa relation avec No sur fond de goutte d'eau et d'origami est d'une rare poésie et d'une douceur toute enfantine qui ne peut qu'émouvoir.



Un très beau livre pour parler des enfants différents.
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Je n'ai pas aimé le livre car je n'étais pas dans le personnage et je me suis perdu dans l'histoire. Ulysse, c'est le héros de l'histoire, veut devenir fort comme Ulysse, le héros de l'Odyssée.

Théo



C'est l'histoire d'un petit garçon qui s' appelle Eliott. Sa vue baisse de jour en jour mais ce petit garçon garde tout de même la foi qu'un jour sa vue reviendra. Sa maman, avant, inventait des fêtes pour rien (Sainte-Fraise.). Mais depuis les premiers examens, plus de fêtes. Eliott va se lier d'amitié avec Espérance. Cette jeune fille va lui donner la foi en lui.

J'ai aimé ce livre car il m'a touchée.

Cecilia

Fort comme Ulysse / JAOUI Sylviana

Casterman – Mai 2011 – 128 pages

ISBN : 978-2-203-03757-1 - Prix : 6,00 €





Résumé Eliott est atteint d'une maladie incurable qui le rend progressivement aveugle. Aidé par l'amitié de deux enfants de sa classe et par quelques adultes, il comprend et fait comprendre à ses parents qu'il doit accepter d'apprendre le braille et mener une vie plus autonome. Grâce à la lecture de chants de l'Odyssée que lui fait la documentaliste de son collège, il découvre comment Ulysse et les autres personnages sont encore actuels à notre époque et trouvera comment faire sanctionner le garçon raciste qui insulte son amie franco-rwandaise.

Mots-clé: HANDICAP/ADOLESCENCE/DIFFERENCE/RACISME/LITTERATURE ANTIQUE/ODYSSEE/AMITIE/RESPONSABILITE/CDI/RELATION PARENT-ENFANT/

MALADIE

Commentaires : Ce petit roman est très adapté à des 6èmes et 5èmes et propose une vision positive de la vie. On y trouvera de beaux portraits d'adultes : parents, blessés et réagissant différemment face au handicap de leurs fils, la documentaliste, le professeur de français. Les deux amis, un garçon et une fille, sont également très sympathiques. Bien sûr, on peut trouver qu'il y a une conjonction de beaucoup de malheurs : la cécité, un massacre au Rwanda, le fils de la documentaliste mort de leucémie, mais il n'y a pas de pathos.

Dans ce roman qui explore les émotions, le héros, grâce à son handicap, fait grandir tous les personnages qui gravitent autour de lui et nous donne une belle leçon de courage et d’espoir.

On apprécie aussi le rôle positif de la documentaliste du collège, tant sur le plan pédagogique qu’éducatif. Grâce à sa lecture de l’Odyssée, elle montre comment cet ancien texte nous concerne et nous touche encore. Le parallèle avec un héros antique apporte de l’originalité à la narration. A présenter aux professeurs de 6ème.

Pistes de discussion :

• Comment se comporter face au handicap ?

• Comment surmonter le handicap ?

• L’Odyssée : ce récit très ancien peut-il avoir une résonnance pour nous ?

• Sommes-nous très éloignés de ces personnages dans nos émotions et nos psychologies ?

• Comprenez-vous la réaction des parents d’Elliott ?

A 12 ans, Eliott est atteint de rétinite pigmentaire. Il est en train de perdre la vue peu à peu. Ses parents sont ultra-collants et Eliott, tout ado qu'il est, voudrait plus d'indépendance. Au collège, il est aidé par son copain Nathan et par Mme Stabat, la documentaliste. Mais surtout, il est amoureux de la belle Espérance, qui semble d'ailleurs ne pas être insensible à son charme. Et quand la jeune fille a des problèmes avec un autre élève, Eliott va montrer que, tel Ulysse, la ruse fonctionne mieux que la force.

Un petit roman gentillet avec de jolis personnages. Idéal pour les faibles lecteurs en 6e.