«Dès les
premiers califes, certains principes de l’islam ont été
battus en brèche. La violence ne laisse que peu de place
à la paix. Là où Mohammed avait résisté et finalement
vaincu par la non-violence, les guerres de conquête, les guerres civiles et les assassinats marquent les quatre
premiers califats, comme autant de jalons tragiques dans
l’histoire tumultueuse et mouvementée du «monde musulman
«Plus que jamais, en ce
XXIè siècle, l’humanité est plurielle. Pour les musulmans,
reconnaître ce monde pluriel, c’est, au-delà des autres
croyances, admettre, comme le fait le Coran, que des gens
puissent ne pas croire en Dieu et nier son existence, ou
disposer d’une religion sans Dieu, comme les bouddhistes
chinois, ou encore croire en un Dieu «non abrahamique
» comme les hindouistes»
«De façon générale (...), le mal et la violence
semblent bien des constituants génériques de l’humanité
en général et non d’une nation, d’une ethnie,
d’une religion ou d’un groupe particulier»
«Le terrorisme apparaît davantage comme
le sous-produit de sociétés musulmanes en état de
crise politico-économique et comme celui d’une planète
mondialisée elle-même en crise» (