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Edif 2000 Alger (01/01/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
L'Islam est-il coupable des atrocités commises en son nom par des terroristes appelés djihadistes depuis qu'ils rejoignent Daech, l'autre nom de "l'Etat Islamique" ? Pour y répondre, l'auteur examine sous divers angles, historique, théologique, philosophique, économique et politique, les racines de la violence en général et du terrorisme en particulier. Il constate qu'aussi bien l'islam que les musulmans sont, depuis des siècles, victimes d'un triple piège : celui d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Problématique posée par l'auteur : «L'Islam est-il
coupable des atrocités commises en son nom par
des terroristes autoproclamés musulmans, et plus
communément appelés «djihadistes» depuis qu'ils rejoignent
ou prêtent allégenace à Daech, l'autre nom
de «l'Etat islamique» récemment surgi en Irak et en
Syrie ?». Evidemment non... le titre de l'ouvrage étant
assez clair. Donc, d'avance, on sait que l'auteur va
tout faire pour aller dans le sens de sa thèse. Un engagement
tout à son honneur de musulamn mais dont
il aurait pu faire l'économie pour plus de «crédibilité
» et, surtout, pour mieux démonter les thèses, bien
souvent fantaisistes, des nouveaux «spécialistes» qui
foisonnent... pratiquant, à partir des plateaux de télévision,
des studios de radio, de tribunes de presse,
de livres et de «blogs», un véritable «terrorisme intellectuel
» qui a fini par jeter l'opprobe et l'anathème sur
tout ou partie de la «communauté musulmane», en particulier
celle vivant dans les «banlieues vertes» d'Occident.
Trop de «vérités» toutes faites sont assenées sans
logique ni démonstration augmentant la «peur des foules
» déjà assez traumatisées par les attentats aveugles,
meurtriers et criminels -à travers le monde- de groupes
ou d'individus isolés se réclamant hier d' «Al-Qaida»,
de l' «AIS», du «GIA» et d'«Aqmi», aujourd'hui de
«Daech»... Des attentats qui ont entraîné des réactions
étatiques encore plus meurtrières, ainsi que de la xénophobie
et du racisme citoyen.
La conclusion était... attendue : «Non, l'islam n'est
pas coupable des crimes que certains «spécialistes»
lui imputent»... et «l'islamisme n'est pas une maladie
de l'islam». Faut-il le croire ? En tant que musulman,
oui. En tant qu'être doué de raison raisonnante
(je me crois !), peut-être une maladie de certains musulmans
qui n'ont rien compris (ou, alors, qui croient
avoir tout compris) de l'islam. Chez nous, aussi, trop
de faux «savants» et autres «docteurs» de la foi.
Malheureusement donc, il nous livre trop de coupables.
Ainsi, «oui, les régimes autoritaires(...)sont coupables
des violences, exactions et atteintes commises et d'Al-Qaida, leurs commanditaires et leurs complices
actifs et passifs sont coupables des atrocités commises(...),
oui, tous ceux qui trouvent un intérêt (...) à
la poursuite de la tragédie sont coupables, dans le
monde musulman, comme dans le reste du monde»...
sans oublier les incontournables colonialisme, néocolonialisme,
impérialisme, mondialisation...
Et, il fallait s'y attendre, il ne nous fournit guère que
deux solutions : la bataille de l'éducation et la bataille
politico-économique... sans oublier les instruments
privilégiés du chemin démocratique que sont la liberté
et la justice. Où les trouver ?
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
«Dès les
premiers califes, certains principes de l’islam ont été
battus en brèche. La violence ne laisse que peu de place
à la paix. Là où Mohammed avait résisté et finalement
vaincu par la non-violence, les guerres de conquête, les guerres civiles et les assassinats marquent les quatre
premiers califats, comme autant de jalons tragiques dans
l’histoire tumultueuse et mouvementée du «monde musulman
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«Plus que jamais, en ce
XXIè siècle, l’humanité est plurielle. Pour les musulmans,
reconnaître ce monde pluriel, c’est, au-delà des autres
croyances, admettre, comme le fait le Coran, que des gens
puissent ne pas croire en Dieu et nier son existence, ou
disposer d’une religion sans Dieu, comme les bouddhistes
chinois, ou encore croire en un Dieu «non abrahamique
» comme les hindouistes»
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«De façon générale (...), le mal et la violence
semblent bien des constituants génériques de l’humanité
en général et non d’une nation, d’une ethnie,
d’une religion ou d’un groupe particulier»
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«Le terrorisme apparaît davantage comme
le sous-produit de sociétés musulmanes en état de
crise politico-économique et comme celui d’une planète
mondialisée elle-même en crise» (
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