Je suis sûrement rabat-joie, mais je trouve son enthousiasme à toute épreuve un peu exaspérant. Et louche. Je suis sûre qu'elle cache quelque chose : affectivement ça doit être le calme plat. Elle doit se morfondre le soir seule dans son lit... Ce n'est pas humain d'être aussi bien dans sa peau !
Agacée, je lui réponds qu'elle n'a pas le choix, elle n'a que celui-là, et lui demande de se dépêcher de le mettre. Du haut de ses 2 ans, ma fille me regarde alors droit dans les yeux et se met à hurler de toutes ses forces. La personne d'à côté frappe sur la paroi qui sépare nos deux cabines et nous demande si tout va bien. Morte de honte, je bredouille des excuses et lui réponds de ne pas s’inquiéter. Avant de me mettre à mon tour à crier après Lola.