Les feuilles tombaient, jonchant le chemin avant d’être balayées par un vent du nord desséchant. Le cortège de feuilles était passé devant Finnigan en raclant le sol ; puis il avait tournoyé et s’était éloigné.
Je me tordais les doigts, partagé entre l’indécision et le désespoir. Je ne voulais pas céder, mais je connaissais le risque : Finnigan ne perdrait pas son temps avec quelqu’un comme moi, toujours entravé par son fil à la patte. Je le sentais prêt à m’abandonner. Je m’étais soudain mis à prier pour que le salut tombât du ciel.