Sophie Adonon

Un petit roman policier sans prétention, assez mal écrit, mais dont l'intrigue, qui se passe au Bénin est bien construite et invite au voyage.



L'intrigue s'intéresse à une sombre histoire de tueur professionnel qui décapite ses victimes ainsi qu'à la demande d'un jeune garçon qui veut faire innocenter son père, incarcéré pour le meurtre de sa femme.



Ces deux enquêtes qui vont finir par se télescoper, sont menées par le Commissaire Lionel Aza, une belle personnalité, qui soigne son élégance, respecte sa fiancée et montre une grande affection filiale à sa maman.



L'auteur, Sophie Adonon, nous donne une image positive du Bénin, qu'elle n'hésite pas à complimenter, ainsi qu'une image positive de la vie en général.

Lu ou plutôt survolé dans le cadre d'un travail sur le roman policer africain.



L'auteur est Béninoise et vit au Mans. Le roman se passe donc dans cette ville ou deux crimes ont été commis, les victimes étant directement ou indirectement liées à la communauté africaine. Le commissaire local enquête et, hasard extraordinaire, un de ses collègues de Cotonou est sur place pour un congrès de police scientifique.



Voilà pour l'intrigue. Pour le reste, je préfère m'abstenir.

Le commissaire Aza se trouve dans le Mans. Il a quitté le Bénin pour une série de conférences. Cependant, des meurtres ont lieu dans la ville. Quel est le lien entre les deux crimes? Pourquoi tant d’inhumanité, tant de sauvagerie dans dans ces meurtres? Qui en veut à ce point aux victimes? Le commissaire Edouard Baroué demande à son ami Lionel Aza de l’assister dans cette enquête. Cette aide sera t-elle concluante?



L’enquête s’avère difficile et le Commissaire Aza n’est pas de trop pour essayer d’éclaircir cette énigme. Que vient faire le Bénin dans cette histoire? L’enquête avance doucement, mais sûrement. Les deux policiers affichent une grande complicité ainsi qu’une grande complémentarité face à la complexité des meurtres. Les deux commissaires ne savent plus où donner de la tête. Ou presque. Toujours est-il que, de fil en aiguille, les mobiles commencent à voir le jour et à faire leur chemin.



Ce roman est le quatrième de la saga du Commissaire Aza. Ce dandy qui résout ses crimes comme il sirote un vieux whisky. Avec délicatesse. Avec plaisir. C’est un roman qui se lit très vite et d’une traite. Un roman où le suspens demeure jusqu’au bout. Pour le plus grand bonheur du lecteur.