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Critiques de Sophie Chabanel (143)
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Birgit Pécuchet n'est pas une sainte

Birgit (prononcez "Bireguitte") Pécuchet (comme le copain de Bouvard, pas Philippe, l'autre) a 33 ans et une envie folle de mordre dans la vie, après plusieurs déceptions amoureuses et une toute récente mise au chômage. En plus de l'ANPE elle décide de s'inscrire à un site de rencontres mais désespère rapidement de trouver un emploi et l'âme sœur (ou frère si l'on préfère), elle qui estime, à tort comme on le verra par la suite, n'avoir pas été gâtée par la vie, avec une mère alcoolique, un père aux abonnés absents, une taille en-dessous et un nez au-dessus des normales saisonnières. Allant de déception en déception, elle va se trouver un nouveau défi : la sainteté ! Hélas, vouloir rendre service à tout prix, au prix du mensonge surtout (un comble !) peut avoir des effets pervers et générer plus d'animosité que de vénération. Avec l'humour dont elle est coutumière Sophie Chabanel nous conte les déboires de cette trentenaire en quête d'un bonheur qui se refuse toujours à elle. L'héroïne est attendrissante même si elle n'est pas franchement sympathique avec sa volonté de vouloir changer le monde à tout prix. Heureusement, tout finit bien, une fois sagesse venue. Le roman est drôle et gentillet mais d'un niveau nettement au-dessous de la production ultérieure de cette écrivaine qui connaît aujourd'hui un succès amplement mérité avec les enquêtes hilarantes de la commissaire Romano et son chat Ruru.

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Bonnes nouvelles de la planète

Je lis rarement de livre type documentaire, j’ai toujours peur que la lecture soit difficile mais le sujet de celui là m’a immédiatement intéressée. Je suis ravie d’avoir pu le découvrir, sa lecture a été simple et enrichissante.



Ce titre est l’aboutissement de 2 années de recherches, cela se ressent à la lecture. À travers des chapitres courts, clairs et documentés, l’autrice nous expose différentes initiatives, la façon dont elles ont été mises en place et les effets qu’elles ont sur la planète. Elle nous montre que ce n’est pas vain de se battre pour notre planète, que nous pouvons encore avoir un impact positif si on s’y met ensemble.

À la suite de ces chapitres nous découvrons souvent des entretiens réalisés auprès de personnes qui connaissent parfaitement le sujet dont il est question dans le chapitre, cela donne du poids à ce que nous venons de lire. Puis à chaque fois, les chapitres se terminent par une page ‘’A retenir’’ qui nous permet de faire un rapide point sur ce que nous venons de lire et quels ont été les moyens mis en place pour en arriver à ce résultat.

Le tout est écrit simplement, ce qui rend la lecture abordable pour tous.



Les thèmes sélectionnés pour ces différents chapitres sont quant à eux très différents, cela nous permet de constater des évolutions positives dans différents domaines, à différentes échelles. C’est intéressant de voir que, dans le fond, les personnes qui agissent pour notre planète sont très différentes. Du simple maire de village au responsable d’une grande entreprise, les initiatives sont nombreuses que ce soit en France ou ailleurs.



Je précise que le but de ce livre n’est pas de nous dire que le réchauffement climatique n’existe pas, ni de minimiser ses effets. Ce que l’on voit dans les médias est réel, cependant, il sert à nous montrer des initiatives qui ont des effets positifs pour notre planète. Des initiatives dont on n’entend pas parler et qui, pourtant, nous donne un peu d’espoir pour le futur.

À nous de nous battre ensemble pour que ces initiatives se multiplient.



Je remercie Babelio et la maison d’édition le Pommier pour cette découverte dans le cadre de la dernière masse critique.
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Bonnes nouvelles de la planète

Bonnes nouvelles de la planète

préface de Yann Arthus-Bertrand

Sophie Chabanel

essai

Le Pommier, 2023,304 p





le but de ce livre est de sortir du catastrophisme systématique et de redonner espoir. En effet, la ligne de conduite est d'être lucide, d'où la nécessité d'un état des lieux honnête et véridique, de garder espoir , d'agir. Un expert de la mer dit que la vision alarmiste et défaitiste véhiculée par les médias est frustrante pour ceux qui luttent et, plus grave, n'invite pas à agir. Or, selon la théorie d'Albert Bandura, si les gens ne pensent pas qu'ils puissent produire les résultats qu'ils désirent par leurs actions, ils ont peu de raisons pour agir ou persévérer face aux difficultés. Sophie Chabanel propose donc un ouvrage de vulgarisation, écrit dans une langue simple et non dénuée d'humour, qui donne envie de passer à l'action, par exemple de se baigner avec un T-shirt anti UV plutôt que de se tartiner avec de la crème solaire. De toutes manières, les nouvelles sont bonnes, les choses avancent, la conscience écologique, environnementale s'élargit, des lois suivent qui sont faites pour être respectées.

Sa méthode est la suivante : un état des lieux, fondé sur une solide documentation, est suivi d'une interview avec un expert, et une synthèse finale permet de retenir les points importants.

L'auteure parle du sauvetage du gorille des montagnes, de la conservation du lynx ibérique, gourmand de lapins, qui doit se faire en écoutant la population. le dosage entre le sauvage et l'humain est minutieux : l'homme doit intervenir le moins possible dans le sauvage, se contenter de soigner les animaux qui doivent rester dans leur milieu naturel.

Les chapitres qui m'ont le plus intéressée concernent la démarche de Roubaix et son objectif de zéro déchet ; les aménagements faits pour le vélo, des pistes cyclables destinées aux touristes qui font le bonheur des locaux qui les empruntent, le développement de l'usage touristique du vélo - avec notamment les grands itinéraires comme l'Eurovélo ou le Vélodyssée qui conduit de la Bretagne à la côte basque - qui a aussi un impact touristique, ces vélotouristes dépensant pas mal ; la santé de la Méditerranée, 1°/° de la surface mondiale de l'océan, une mer vivante avec une faune et une flore endémiques à conserver. Les rivages de la Méditerranée représentent 27°/° du tourisme mondial. La Posidonie est son herbe magique, elle qui stabilise les fonds meubles, filtre l'eau, retient de 3 à 5 fois plus de carbone qu'une forêt tropicale, atténue la houle. Or une ancre peut détruire en une nuit un siècle de croissance.

J'ai appris que le septième continent, c'était le monstre de plastique, qu'à Loos-en-Gohelle, on développe le projet "Mine de soleil » en installant des panneaux solaires sur les toits de la ville, que les orangs-outans mangent 400 types de feuilles et de fruits quand les humains n'en mangent pas plus de 40, les mérites de l'agroforesterie, que Londres respire de nouveau grâce à son nouveau maire, comme quoi il est utile d'aller voter.

C'est un ouvrage intéressant, à lire à petites doses, vu le type d'essai.

Merci à Masse critique.

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Bonnes nouvelles de la planète

On s'éloigne franchement de mes lectures habituelles avec cet essai. J'ai plutôt tendance à me plonger dans des romans aux univers alternatifs fantastiques pour fuir une réalité bien trop complexe et, disons-le tout net : globalement pessimiste. Les problèmes économiques, géo-politiques et, surtout, environnementaux pèsent lourd sur le moral des troupes, et je ne suis pas la dernière à être frappée d'angoisse climatique. C'est donc tout naturellement que j'ai eu envie de trouver dans ce livre un peu de réconfort dans ce monde de brutes.



J'ai lu ce livre en pensant très fort à ma meilleure amie, de plus en plus touchée par l'état d'alerte perpétuel de notre génération, et à mon petit frère, avec qui je parlais dernièrement de la si sentencieuse Horloge de l'Apocalypse en tentant de le convaincre que les scientifiques ne peuvent sans doute tout prédire SAUF l'imprévisibilité. Comme la réapparition d'une espèce disparue par exemple.



La préface de Yann Arthus-Bertrand offre une belle entrée en matière à cet essai qui se veut résolument – mais raisonnablement – optimiste. Pour nous informer, plus que nous convaincre, que les bonnes nouvelles fleurissent encore sous le terreau du pessimisme médiatique, Sophie Chabanel a fait d'amples recherches, collecté des tas de données, et rencontré les artisans du changement pour le bon. Parce que, oui : des bonnes nouvelles, croyez-le ou non, il y en a. Et elles font chaud au coeur.



J'ai pris beaucoup de temps pour le lire car il foisonne de données (vérifiées et vérifiables, comme en attestent les multiples notes compilées en fin d'ouvrage). J'ai parfois un peu galéré à accrocher aux explications trop chiffrées, comme par exemple pour évoquer la première zone à très faibles émissions au monde à... Londres, ou encore le boom du vélo en France suite à la crise sanitaire. le chapitre sur la gestion plus durable du plastique, qui connaît aussi de très belles avancées partout dans le monde, s'est révélé lui aussi un peu fastidieux mais, au détour des données, il y a toujours l'illustration de réussites très motivantes.



J'ai été plus sensible à l'essor de l'agroforesterie, qui fait des émules, à la belle histoire des abeilles au secours des éléphants, du modèle méditerranéen qui poursuit son accompagnement tangible de l'écosystème côtier (qui se porte bien !) ou encore au chapitre qui revient sur la révolution climatique induite par Schwarzy en Californie.



J'ai beaucoup aimé la structure du livre, découpé en dossiers, agrémentés d'entretiens avec les spécialistes, et toujours résumé en fin de chapitre avec les points forts à retenir.



Par les temps qui courent, l'initiative de Sophie Chabanel de regonfler le moral des troupes à travers ce bel état des lieux des actions déjà engagées en faveur de la planète se doit d'être largement mise en avant. Car il vient clairement en contre-pied de la tendance alarmiste entretenue par la majorité des médias. Les bonnes nouvelles, c'est plus galvanisants mais moins vendeur que le catastrophisme apparemment. Pourtant, plutôt que de persuader le monde qu'il est déjà foutu – ce qui revient peu ou prou à dire : «autant finir de tout péter, les gars, de toute façon c'est plié» – il devient tout aussi urgent d'agir que de montrer à tous que les résultats obtenus et à venir dépassent souvent les prévisions escomptées. Les gens dont il est question dans ce livre ont accompli d'authentiques petits miracles. En gardant à l'esprit qu'avec juste un petit coup de pouce, la nature démontre d'elle-même une force de résilience bien supérieure à la notre.



Bonnes nouvelles de la planète est à mettre entre toutes les mains – enfin, peut-être pas celles des climatosceptiques ! Parce que les choses vont bien, par endroits, par moments. Et elles continueront d'aller mieux, tant que nous refuserons de baisser les bras.



Je remercie Babelio et les éditions le Pommier pour l'envoi de ce livre qui met du baume au coeur !

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Bonnes nouvelles de la planète

Vous en avez marre de l'actualité déprimante et de la grisaille environnante ? Je ne peux donc que vous conseillez de découvrir le dernier livre de Sophie Chabanel qui est un véritable coup de cœur pour moi !  



Si vous avez découvert comme moi l'auteure dans sa série féline, ici il ne sera pas question d'enquêtes menées par le commissaire Romano, maîtresse de Ruru un chat au fort caractère, mais bien d'un ouvrage qui évoque "des réussites significatives, incontestables et encourageantes".



Finalement, j'ai lu cet ouvrage comme s'il s'agissait d'un calendrier de l'avent en m'offrant chaque jour la lecture d'un chapitre qui me procurait un grand plaisir (semblable à celui d'un carré de chocolat ). Adorant la plume de Sophie Chabanel et sensible à la question de la biodiversité, j'ai beaucoup aimé le choix de la forme et les exemples pris par l'autrice ; anecdotes se révélant passionnantes et qui ont montré leur efficacité. Par ailleurs, j'ai trouvé ça intéressant de proposer à chaque fin de chapitre une partie consacrée aux points "à retenir".



Je tiens à remercier les Éditions le Pommier et Sophie Chabanel pour leur confiance et pour m'avoir offert "bonnes nouvelles de la planète" que ce soit en évoquant la réintroduction d'espèces, le développement d'outils favorisant la cohabitation entre les humains et/ou les animaux ou encore la mise en place de procédés visant à réduire la pollution et le réchauffement climatique. 



La lecture de ce livre m'a fait beaucoup de bien car il rappelle à quel point il est important de garder espoir et que finalement, on peut tous œuvrer en faveur de notre belle planète.
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Comment j'ai  sauvé le monde

Ce livre se lit d'une traite... Oui, on peut faire quelque chose ! Même si notre monde ne va pas bien... Malgré les obstacles, l'adolescente narratrice se mobilise... Un roman très humain, sensible, avec des accents humoristiques (oui, oui, c'est permis ) !



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Comment j'ai  sauvé le monde

Dans ce roman nous suivons l’histoire de Rose, une adolescente pleine de passion pour la cause écologique mais aussi aux prises avec une période complexe de sa vie. Elle est pleine de doutes, de colère, d’incompréhension.



L’adolescence est une période particulièrement difficile et je trouve que l’autrice a réussi avec justesse à retranscrire toutes les émotions bouillonnantes de cette période.



Le projet de Rose nous montre que chaque geste responsable même petit peut changer les choses et les gens.



J’ai passé un chouette moment et apprécié le fait que l’on parle d’écologie responsable, ceux qui arrivent bien trop peu à mon goût en littérature.
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Comment j'ai  sauvé le monde

Chaque voyage commence par un premier pas et un composteur pourra peut-être sauver le monde... Beaucoup de déceptions pavent le chemin de Rose, entre un père obsédé par sa moto et une président de comité d’immeuble clairement contre son projet. Mais son enthousiasme est à toute épreuve, et elle entraîne dans son élan une voisine ambassadrice, sa maman, ses amis et finalement une bonne partie de l’immeuble ! Un chouette roman écolo sur l'engagement individuel et jusqu'où il peu mener car, après le compost, « qui sait ? », le monde 😉
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Comment j'ai  sauvé le monde



Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Dans l'ensemble, je n'ai pas aimé ce roman. Bien sûr, tout n'est pas à jeter.



Premier point, je trouve super de trouver un roman adolescent avec pour thème l'écologie avec quelques idées concrètes.

Rose, l'héroïne du roman, souhaite faire une action écologique et s'arrête sur l'idée du composteur. Pourquoi pas, l'histoire se passe en ville, c'est plus difficile à mettre en place qu'à la campagne ce qui peut représenter un challenge surtout avec un voisinage compliqué.



Là où ça a coincé pour moi, c'est le personnage de Rose. Elle est très égocentrique, elle rejette tout le monde, critique les idées des autres parce qu'ils ne vont pas dans le sens de son projet ou ont d'autres intérêts.

Elle est aussi capricieuse. Son père est passionné par sa moto, et lui a acheté des biscottes bio et ... elle aime pas les biscottes ... Puis, il ne s'intéresse pas plus que ça à son projet de composteur. OK c'est peut être pas le papa de l'année mais elle n'essaye a aucun moment de discuter avec lui ou de se mettre à sa place, elle préfère appeler l'avocat pour ne plus avoir à aller chez lui...



A côté de ça, rappelons le, elle a 16 ans. Et les adultes lui servent de l'alcool. Un quart de bière par ci, un verre de vin par là ... On est quand même dans un roman adolescent. Ça me choquerait moins qu'elle boive en cachette plutôt que ce soit banalisé par les adultes.



Sinon, pour les points positifs, on parle d'écologie. Chaque petite action est importante. Des liens intergenerationnels vont se créer au sein de l'immeuble et les habitants vont mettre fin à l'oppression d'un président de copropriété grâce à cette mise en place du compost qui va soulever d'autres problématiques.



Un bilan, donc, très mitigé pour ma part.

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Comment j'ai  sauvé le monde

Rose est une adolescente qui est dans une période de questionnement et elle cherche dans quoi s’engager donc quand un concours est organisé par sa ville, elle se dit pourquoi pas tenter.



Et on va la suivre dans son combat pour mettre un composteur dans son immeuble et elle aura de l’aide d’une personne inattendue, car chaque geste compte et il faut se battre pour ses convictions.



J’ai eu un peu de mal avec Rose pour tout avouer, car elle a la critique facile et n’essaye pas vraiment de comprendre ou de parler avec les autres, bons après, il ne faut pas oublier son âge, mais au fil des pages, la lecture en deviens addictif et on hâte de savoir, si elle va réussir ou pas son projet. On ne parle pas souvent de ce sujet donc j’ai vraiment apprécié ça.



Un roman contemporain qui aborde le thème de l'écoanxiété avec une vision positive et constructive, les relations avec les parents, l’affirmation de soi ainsi que l'amitié intergénérationnelle.
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L'Emprise du chat

Quelle lecture réjouissante !

Le quatrième de couverture est un peu trop « feel good book », j’ai craint que le roman soit un peu trop foutraque. Mais non.

Dès les premières pages, j’aime les personnages, qui ont déjà pris une substance et une personnalité propre. Je me trouve une âme soeur en Tellier, je me sens moins seule.

L’intrigue tient la route, et elle a été documentée. J’apprécie.



Mais ce qui m’a le plus emballée c’est cette écriture, très contemporaine, rigolarde et facétieuse malgré le sujet, et qui malgré tout tient en haleine.

Je pourrais qualifier cette écriture très actuelle, bourrée de références aux 21e siècle, d’écriture de pleine conscience : on ne dirait pas, mais il se pourrait qu’elle soit très travaillée. Tout est fluide et s’enchaine naturellement.

L’humour noir est manié avec élégance, et je n’ai pas eu trop honte de rire à des circonstances qui ne sont pas vraiment drôles, on est dans un polar ne l’oublions pas !



Sans en avoir l’air, l’autrice nous distille à chaque dialogue ou presque, quelques phrases frondeuses qui font réfléchir aux travers de notre société, des considérations féministes (p.48 « Avec toutes les empoisonneuses de l’histoire, la perte de prestige ne m’étonne pas […]. Tout ce que touchent les femmes finit par se dévaloriser ») à la conscience écologique, en passant par les travers sociaux plus ou moins à la mode. Sans compter les petits clins d’œil à la vraie vie : le passage sur le gaspacho et le taboulé sur le clavier sent tellement le vécu (et je compatis) !



Bref c’est drôle sans être bouffon, ça nous interroge sans être donneur de leçon, c’est un polar bien mené sans être plombant.

Je conseille, à mettre entre toutes les mains et peut-être sous le sapin !
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L'Emprise du chat

Une suite de clichés avec une commissaire revêche et efficace sans trop de cohérence. L’enquête est basée sur un mystère ultra-fin concernant une exposition qui avait défrayé la chronique il y a quelques années de cela sur l’origine douteuse des corps utilisés.

Un manque de vraissemblance entre le travail des inspecteurs et leurs états d’âme, quant à la commissaire un stéréotype ambulant avec ses chats.

Incohérent aussi leur absence de connaissance des procédures judiciaires, cela en devient inquiétant ajouté à leur méconnaissance du sujet et l’émotion de l’adjoint quant aux cadavres exposés au point d’être totalement incompétent et de ne pas faire son job.



Il était très difficile de rentrer dans l’histoire avec d’aussi mauvais personnages, au point d’avoir envie que le mystère reste entier à la fin du roman, du moins que sa résolution ne soit pas portée à leur connaissance.

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L'Emprise du chat

Lorsque la Commissaire Romano, son adjoint Tellier et l'adjudant Clément interviennent dans un petit appartement lillois pour y découvrir une jeune femme décédée, un suicide par empoisonnement en apparence, ils ne se doutent pas jusqu'où cette affaire, qui aurait pu être banale, va les emmener... À la poursuite du passé de la morte, Ils exploreront le monde des avocats de "class actions" à l'américaine et partiront pour la Suisse, dans l'univers de macabres expositions, à la rencontre des mafias russes et chinoises, et de la cupidité européenne...



Rien n'est réellement crédible dans cette histoire, sauf peut-être sa trame, où l'enchaînement des faits, guidé par la cupidité des uns et des autres, conduit à la mort violente d'une jeune femme qui ne demandait rien à personne, sauf de revivre...

Les personnages sont des condensés ou des caricatures de nos névroses modernes, de nos peurs devant la perte de repères (le divorce par exemple), de nos défauts mineurs (un peu trop de candeur ou d'étroitesse d'esprit pour certains) ou majeurs (la cupidité conduisant à la violence notamment). L'auteure sait néanmoins nous les rendre, pour certains, sympathiques et attachants !



C'est bien écrit, avec du rythme, une dose d'humour et une forme d'allégresse dans le ton et le style, donc facile à lire.

J'ajouterai que, sans dramatiser le sujet et derrière une forme littéraire empreinte de légèreté, Sophie Chavanel nous force à nous interroger sur quelques sujets de société comme le trafic d'organes ou le respect du aux morts. Ce n'est pas si souvent le cas dans un polar...



Une découverte sympathique, sur la forme comme sur le fond.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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L'Emprise du chat

A la base je ne suis pas très Polar, je ne sais pas vraiment d'ailleurs si on peut appeler ce roman un "polar" (n'ayant pas assez de lectures "Polar" à mon acquis) mais c'est en tout cas une très bonne découverte, les personnages ont chacun des personnalités bien trempées, beaucoup d'humour, on sourit, c'est bien rythmé.



Cela m'a donné envie de retrouver les 2 enquêteurs dans leurs précédentes aventures. Vous pouvez sans hésitation commencez par celui-ci pour approfondir ensuite leur psychologie en lisant les 2 premiers. Je suis en ce moment en train de lire La Griffe du Chat, les clins d'œil du 3ème livre ont une explication dans le 1er (vous suivez toujours !?) !! Franchement l'auteur est très sympa (merci Babelio pour la rencontre) et très perfectionniste, "tel un artisan" il fignole avec plaisir chaque mot pour trouver celui le plus juste. Résultat, le ton reste léger sur des sujets sérieux.
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L'Emprise du chat

Une enquête qui aborde un sujet sérieux qui a en son temps monopolisé l’actualité et fait l’objet d’autres polars voit La piste aux étoiles de Nicolas Lebel. Un duo d’enquêteur formé par le commissaire Romano et le capitaine Tellier qui fonctionne en dépit du mauvais caractère de la première et de la grande moralité - naïveté du second. Pourtant il m’a manqué quelque chose pour être satisfaite de ma lecture. Cela manque à mon humble avis de crédibilité avec des faiblesses sur les procédures judiciaires mises en œuvre ou encore à des attitudes peu professionnelles de Tellier. Vous ne trouverez pas de rebondissement ni de twist quant au suspense il est savamment dosé pour ne pas donner trop de frissons au lecteur, dommage moi qui aime tant que l’on me fasse peur. Même si on ne peut remettre en question le côté sombre de l’intrigue, on est loin de la noirceur et du gore que l’on peut trouver dans d’autres polars et ma foi, c’est reposant. Tout ce qui concerne l’exposition en elle-même, aurait pu être traité avec plus de profondeur, j’ai eu le sentiment de survoler rapidement quelque chose qui aurait mérité que l’on s’y attarde. Ce qui fait le charme de ce roman policier c’est bien la personnalité de sa commissaire, à laquelle on finit par s’attacher, pas vraiment sympathique mais touchante malgré tout et avec un humour corrosif ce qui ne gâche rien. Ceci dit l’intrigue se laisse lire mais ne demeurera pas un souvenir impérissable. Je retiendrai surtout le style de l’auteure qui aborde de façon décontractée le sujet grave du respect du corps humain. Son écriture reste de notre temps et ne tombe pas dans le piège professoral que l’on aurait pu craindre en allant au devant d’explications techniques. Parfait donc pour passer un moment de lecture sans prise de tête. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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L'Emprise du chat

Le trio s'est mué en duo pour résoudre ce crime dans des circonstances quasi mystiques. Une jeune femme découverte mort dans son appartement va attirer tous les regards de Romano et son équipe les déplaçant en Suisse. À travers cette enquête la commissaire Romano est amenée à être la confidente et même la conseillère pour des sujets la dépassant. Cette évolution la pousse à poser des gestes des plus surprenants.
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L'Emprise du chat

Romano et Chabanel sont ici émus par la mort d'une jeune femme terriblement seule, unique rescapée d'un crash d'avion qui a tué ses parents, elle s'est repliée sur elle même. Sans souci d'argent, elle est devenue hotesse par interim afin de se forcer à sociabiliser un minimum. Qui pouvait en vouloir à cette femme discrète?

Enquetant sur ces derniers jours, ils vont partir en Suisse car son dernier emploi était d'accueillir le public d'une exposition de plastination, des cadavres recouverts de plastiques mis en scéne dans le quotidien.

Qu'a t'elle découvert?

Romano, caustique et irréverencieuse, commissaire de Lille et Tellier, idéaliste, font une fois encore le parfait duo pour découvrir ce qu'il s'est passé

Quant au chat du titre? A oublier. Si Ruru était le héros du premier tome, il ne fait que passer ici, on parle de lui, il agit sur quelques pages mais il reste un gros matou sans activité réelle qui partage la vie de Romano et la lui gache parfois.

Roman sympathique, qui aborde des sujets plutôt intéressants.

Ce sont les personnages le gros intérêt de ces romans et la description des petits coins de Lille (moins ici)...
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L'Emprise du chat

Bonjour, Je vous parle aujourd'hui d'un policier mais un policier drôle où le sourire ne vous quitte pas du début à la fin de la lecture. Il s'agit de "L'emprise du chat" de Sophie Chabanel.

J'ai adoré c'est plaisant, léger, drôle malgré une expo relativement morbide. La commissaire est atypique ainsi que ses adjoints. Bref un excellent moment de détente.

Quatrième de couv. Une jeune femme est découverte empoisonnée dans la salle de bain de son appartement lillois, aussi gai qu’un abri antiatomique. Hormis son métier d’hôtesse d’accueil – idéal pour se limiter à des relations humaines superficielles – rien ne semble avoir éclairé le quotidien de Léa Bernard. Seule piste : peu avant sa mort, elle a travaillé à Genève dans une exposition de cadavres plastinés, au succès planétaire mais interdite en France. Cela aurait-il un rapport avec son assassinat ? C'est sur quoi vont devoir plancher la frondeuse commissaire Romano et son adjoint Tellier : direction la Suisse !

Côté vie privée, Romano doit faire face aux déboires de Ruru et de Mandela, le chaton qu’elle s’est laissé fourguer au prétexte qu’il est plus facile d’avoir deux chats qu’un seul – comment a-t-elle pu croire un bobard pareil ?

Avec toujours autant d'impertinence, Sophie Chabanel réussit l'étrange pari de nous faire éclater de rire devant la plus macabre des expositions.
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L'Emprise du chat

Alors que j'ai adoré la seconde enquête, cette troisième ne m'a pas laissé le même goût..l'histoire m'a non seulement moins intéressée mais j'ai en plus trouvé que l'auteur nous tient moins en haleine..je me laisse un peu de temps avant de lire le dernier





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L'Emprise du chat

C’est la troisième enquête de Romano et Tellier que je lis et c’est, selon moi, la plus aboutie. L’humour, essentiellement lié à la personnalité atypique de la commissaire, est omniprésent, et l’investigation de Lille à Genève, particulièrement bien menée entre mystères et rebondissements. Il est question de crash aérien, de poison russe, d’une exposition sordide… Mais aussi côté vie perso, de chatons irrésistibles (« même quand ils font des conneries – un privilège rare »), de fête du divorce, d’une filleule de 5 ans à garder, et même des affres conjugales du chef Bertin ! Romano est toujours aussi décalée, Tellier hypersensible (« Sous ses airs gentils, ou plutôt grâce à eux, il était très doué pour arracher des confidences »), et une jolie brochette de personnages secondaires gravitent autour d’eux dans le cadre luxueux de la Suisse où leurs recherches les mènent. Je suis définitivement fan et j’ai hâte de passer au tome suivant !
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