l’effort c’est de rouler la maison
toute la maison qui tombe et en bouillie y’a de tout
le bois mort et les épices
serviront aux lève-tard
papy m’a offert un bol
l’avenir appartient a ceux
qui se terrent tôt
oui je crois que c’était ça
et bye-bye parce que
méchant exil
les collines qui marchent
ramassent les fous des autres
les petits bouquets
germent au fond des antres
être petit terreau c’est comme
être fou de personne
c’est eux qui sanglotent et c’est tout
moi je ne vivrai pas longtemps
mes pieds sont abîmés
mon cortège le chemin
sent le méchant chaos :
partout l’on croque
en jouant aux plus forts
annonçant l’exil
plus méchant terrible que nous