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Critiques de Sophie Jomain (3470)
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Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige

Sophie Jomain nous invitait déjà à plonger dans l’ambiance de Noël avec l’excellent « Les étoiles brillent plus fort en hiver » et récidive avec ce nouveau roman… même si le décor ne s’y prêtait pourtant pas à la base.



L’autrice nous invite en effet à suivre les pas de Rosaline Ernst, alias Rosie, une alsacienne ayant largué son ancienne vie pour venir travailler sur l’île de Saint Barthélémy. Si les touristes fortunés viennent plutôt y chercher les températures tropicales, le sable fin et les palmiers, ils ne connaissent pas encore Sophie Jomain, qui compte bel et bien importer l’ambiance de Noël au cœur des Caraïbes…



Même loin de l’ambiance traditionnelle de Noël, la plume de Sophie Jomain continue de faire mouche. Outre cette atmosphère de Noël plutôt artificielle, elle nous sert également une belle romance, des personnages extrêmement attachants et quelques secrets de famille qui permettent de nous tenir en haleine, le tout saupoudré par ce brin d’humour dont elle a le secret.



Du bon feel-good donc, même si je reste persuadé que Sophie Jomain (« Et tu entendras le bruit de l’eau », « M’asseoir cinq minutes avec toi ») est encore meilleure lorsqu’elle nous sert du feel-bad, à l’image de ce passage où son héroïne déprime suite à quelques déboires ou à l’image de son roman « Quand la nuit devient jour », que je recommande vivement et qui reste mon préféré.



Un roman de Noël qui n’est pour une fois pas à lire au coin du feu, mais sur une plage ensoleillée, un petit cocktail à la main.
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Et viva la vida !

Si beaucoup de gens prennent plaisir à ajouter des choses à leur « bucket list », des trucs qu’ils devraient absolument faire un jour, Marnie, elle, tient malheureusement une liste des choses qu’elle s’interdit au quotidien. Une liste anormalement longue et pourtant remplie de choses extrêmement simples, allant de porter un short à faire l’amour la lumière allumée. N’acceptant pas son physique, Marnie s’empêche en effet de vivre. Sa rencontre avec Fran, également en surpoids, mais assumant pleinement ses nombreux kilos de trop, va totalement bousculer sa vision des choses et l’inciter à profiter un peu plus de la vie… Et viva la vida !



« Et Viva la vida ! » est un road-trip libérateur en compagnie de deux femmes hors normes qui vont se découvrir et se soutenir au fil des pages. Une belle histoire d’amitié qui nous invite à voyager du Mont-Saint-Michel jusqu’à la côte belge, tout en essayant de bousculer les préjugés. Une quête de soi qui va progressivement pousser Marnie à s’affranchir du regard des autres. Les kilos en trop, qui pesaient surtout sur sa joie de vivre et qui lui étouffaient le cœur, vont subitement sembler moins lourds, une fois soutenue par cette nouvelle amie, pétillante et décomplexée, véritable rayon de soleil venu éclairer son quotidien !



De sa plume « Feel good », Sophie Jomain balaie progressivement les préjugés et la culpabilité écrasante que la société fait peser sur les femmes en surpoids, proposant une ode à la vie et à la tolérance qui devrait contribuer à réchauffer le cœur de ceux qui ne sont pas dans la norme, tout en changeant le regard de ceux qui s’y trouvent.
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Le dernier sommeil de l'ourse

Après 20 ans de vie parisienne, Abigail Lompré, alias Abby, retourne sur la petite île d’Eagle Bay, celle où elle a grandi et qu’elle a quitté à ses 15 ans, fuyant ce bled isolé au climat hostile, ainsi qu’une mère dépourvue d’instinct maternel à qui elle n’a plus adressé la parole depuis. Suite au décès de son père, elle ne peut cependant pas se résoudre à abandonner cette femme clouée dans un fauteuil roulant et de surcroît gravement malade… et donc incapable de vivre seule dans un tel endroit.



À l’instar de R. J. Ellory dans son dernier roman (« Une saison pour les ombres »), mais dans un style certes bien moins sombre, Sophie Jomain nous plonge au cœur d’une petite communauté isolée du reste du monde, tout en obligeant son personnage principal à y renouer avec un passé riche en secrets enfouis.



Dès les premières pages, l’autrice invite au dépaysement, pour un roman qui se veut plus sensoriel, au milieu d’une nature aussi belle que sauvage. Un retour aux sources, loin du monde moderne, là où règne encore une grande solidarité entre le peu d’habitants qui n’ont pas encore fui l’endroit. Un petit coin de l’Alaska où l’on prend vite plaisir à s’installer le temps d’un roman, bien au calme, pourvu d’une tasse de thé chaud et d’une bonne couverture.



Il ne reste alors plus qu’à profiter de la plume tendre et délicate d’une Sophie Jomain qui se veut moins drôle que d’habitude en abordant des sujets qui la touchent visiblement. Pourtant, malgré des thèmes difficiles tels que la maladie, le deuil, le handicap et les relations mère-fille conflictuelles, « Le Dernier Sommeil de l’Ourse » se veut tout de même optimiste. L’humour a beau être moins présent, le pardon, l’entraide et la résilience parviennent à éclairer ce récit qui s’avère finalement être une ode à l’amour et à la vie.



Si cette autrice que j’affectionne particulièrement a su mettre tous les ingrédients pour me séduire, il y en a cependant un qui m’a empêché d’être bouleversé comme la plupart des lecteurs. Tout comme dans « Celle qui criait au loup » de Delphine Saada ou dans « Un jour de plus de ton absence » de Mélusine Huguet, j’ai été incapable de m’attacher à cette mère dépourvue de fibre maternelle au point de ne pas aimer son enfant. Une attitude que mon cerveau refuse visiblement d’assimiler et un manque d’empathie qui m’a un peu bloqué tout au long de cette lecture que j’ai certes apprécié, mais qui aurait dû me toucher plus que ça.
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

Rassurez-vous, je ne participe pas au marathon de comédies de Noël entamé par LaBiblidOnee, je suis juste fan de Sophie Jomain (lisez « Quand la nuit devient jour »), qui m’invite régulièrement à plonger dans l’ambiance de Noël. C’était déjà le cas avec l’excellent « Les étoiles brillent plus fort en hiver » ou l’année dernière avec « Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige », qui importait l’ambiance de Noël au cœur des Caraïbes, dans un décor qui ne s’y prêtait pourtant pas à la base.



L’atmosphère de Noël est cette fois-ci moins artificielle car l’autrice nous emmène dans le Refuge du Perce-neige, dans le massif du Mont-Blanc. Liia Josserand et son père y élèvent une cinquantaine de rennes en semi-liberté, tout en transmettant la culture Sami aux visiteurs du gîte. Un endroit féerique qui risque malheureusement de disparaître car les résultats financiers plongent de plus en plus dans le rouge, sans parler du coût des soins médicaux du fils de Liia, atteint d’un lourd handicap dès la naissance, l’obligeant à subir des interventions chirurgicales aussi onéreuses que régulières. Peut-être que les deux hôtes très particuliers qui viennent y séjourner à l’aube de Noël pourront mettre un peu de beurre dans les épinards, surtout que le premier est un chef étoilé désireux de mettre de la viande de rennes à son menu de Noël et que l’autre, venu en traîneau tiré par ses propres rennes, prétend s’appeler Nicolas Clauss…



Au menu de cette nouvelle comédie de Noël, Sophie Jomain (« Et tu entendras le bruit de l’eau », « M’asseoir cinq minutes avec toi ») nous sert à nouveau une belle romance et des personnages hauts en couleur extrêmement attachants, le tout saupoudré de ce brin d’humour dont elle a le secret. Outre ces ingrédients traditionnels que l’on retrouve avec plaisir, elle y ajoute une bonne dose de résilience et un brin de tolérance, à l’image de cette maman courageuse qui se plie en quatre pour offrir le meilleur avenir possible à ce gamin différend, victime de malformations du visage, qui souffre surtout du regard des autres et d’un manque de confiance en soi.



Au final, je ne sais pas si c’est la magie de Noël qui a opéré ou celle de la plume de Sophie Jomain, mais si vous êtes en manque de neige à cause du réchauffement climatique ou que vous avez besoin d’une bonne dose de « Feel Good » débordant de tendresse, je vous invite à enfiler vos Moon Boots pour rejoindre le Refuge du Perce-neige sous une avalanche de flocons.
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Le dernier sommeil de l'ourse

Une première de couverture magnifique pour ce huis clos mère-fille qui, par moments en tient presque les promesses, mais déroule surtout une histoire de non amour maternel un peu trop à l'eau de rose à mon goût.



Alors, comment les promesses de cette première m'ont-elles paru tenues? Un soleil ou, peut-être, une lune rouge, émergeant derrière les crêtes rosies des montagnes, avec un rapace figuré dans la partie inférieure droite de l'astre, et tout en bas, un lac qui se laisse deviner, encadré de sapins noirs, donc un très beau dessin de ce qui va être le cadre de l'histoire d'Emma et d'Abby.



Elles sont aussi tenues ces promesses par les régulières descriptions de la nature de l'Alaska, qu'il s'agisse de la mer, des montagnes, du lac, des intempéries, des éclaircies fulgurantes, des tempêtes violentes.



Pour le reste, la relation entre Emma, la mère, et Abby, la fille, qui se retrouvent après une vingtaine d'années de séparation, à l'approche des quelques semaines de vie que peut espérer et redouter Emma, condamnée par la maladie qui l'a déjà clouée en fauteuil roulant depuis des années, est présentée admirablement par moments, lamentablement en d'autres où l'eau de rose coule à flots.



Ce sont deux personnalités : la mère, forte, qui a assumé ses choix, mais malade, dépendante, pas prête à affronter la mort, donc alternativement méchante, cruelle, ou soumise, presque affectueuse, aimante. La fille, elle, a quitté sa vie de célibataitre parisienne pour venir au chevet de sa mère, croyant la ramener à Paris, complètement seule qu'elle est après la mort de son mari. Et donc, les scènes s'enchaînent avec haine, désespoir, affection, tendresse. Sophie Jomain n'épargne pas une bluette naissante entre Abby et William, médecin de la mère, portant lui aussi les fardeaux de sa vie.



Je passe sur un nouveau personnage, deux même, apparaissant vers la fin de l'histoire dont on aurait fort bien pu se passer en concluant celle-ci sur l'analyse de l'évolution de la relation entre la mère et la fille.



Malgré ces réserves, j'ai quand même apprécié cette lecture dont les fulgurances éclipsent les lacunes et où l'Alaska, omniprésent, domine souverainement le désarroi des deux femmes.
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Les étoiles brillent plus fort en hiver

Suite à mon coup de coeur du roman de Carène Ponte, je poursuis mon aventure dans la découverte des comédies de noël.

Ce roman de Sophie Jomain se déguste comme un bon petit téléfilm d’hiver, bien au chaud sous un plaid avec un fumant chocolat chaud.



Nous voilà aux portes de noël dans les galeries Hartman où Alexandre nouveau PDG suite au décès de son père révolutionne les rayons en demandant à ses employés et notamment à Agathe de tout chambouler dans les décorations de noël. Ce qui met en furie cette dernière qui n’a pas compté ses heures dans le relooking des galeries. Pour son premier jour de travail, Alexandre fait fort et promet d’en faire voir de toutes les couleurs à la courageuse mais tempétueuse Agathe. Entre ces deux-là, le courant est électrique, chacun cherchant à avoir le dernier mot. Chaud chaud les marrons, on ajoute une petite touche de magie et de fantastique avec le père noël du troisième étage et son gentil chat Scrooge. Arrivent des scènes cocasses qui m’ont bien fait sourire. Que souhaiter à son pire ennemi ? Faites votre vœu et que votre volonté soit faite !



Les personnages sont bien attachants. Agathe s’occupe de sa nièce Chloé pendant que sa sœur apparaît et disparaît comme bon lui chante. Mention spéciale pour les personnages secondaires pétris d’humanité comme les parents d’Agathe, l’assistante d’Alexandre Jeannine et l’homme à tout faire des galeries, Maximilien. Ils rajoutent un peu de douceur et de tendresse à ce duo infernal qui n’aura de cesse de se chercher des poux.



Sophie Jomain livre une histoire bien cocooning où l’ambiance de Noël se révèle des plus stressantes et des plus épicées. Bien sûr on s’attend à un gentil happy end mais le tout est de voir comment l’auteure va nous y emmener tant tout semble perdu d’avance.



Pas un coup de coeur pour cette histoire un peu trop tristounette à mes yeux mais qui n’en reste pas moins une sympathique comédie de noël gentillette.
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M’asseoir cinq minutes avec toi

Depuis la lecture de « Quand la nuit devient jour », je suis assez fan de la plume de Sophie Jomain (« Les étoiles brillent plus fort en hiver », « Et tu entendras le bruit de l’eau »). En voyant qu’elle s’attaquait ici à un sujet intime, inspiré de son propre vécu, je n’ai pas hésité une seconde à me ruer dessus.



« M’asseoir cinq minutes avec toi » invite à partager le quotidien de Claire et Paul. Comme la plupart des couples, leur équilibre se retrouve perturbé par la naissance de leur premier enfant. Pour eux, le challenge se révèle cependant très vite encore plus grand, car leur adorable petite fille présente des troubles du spectre autistique… de quoi bouleverser leur vie encore un peu plus que la normale !



Sophie Jomain nous livre le récit d’une famille confrontée à une différence qui va causer une fracture au sein de leur couple. Un roman riche en relations humaines, qui aborde avec grande justesse et beaucoup de sensibilité des thèmes pourtant délicats, tels que la différence, le handicap et les difficultés conjugales. Une belle lecture, remplie de personnages foncièrement attachants, mettant en avant l’importance de l’entraide, de la solidarité et de l’amour familial et rendant hommage aux mamans à travers le quotidien de Claire, qui tente d’élever sa fille du mieux qu’elle peut, et à travers celui de sa mère, dont les problèmes ne laisseront pas grand monde indifférent…
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Les étoiles brillent plus fort en hiver

Ça commence comme un téléfilm de Noël, un peu cliché, mais très vite ça devient la créme de la créme de ce genre littéraire.

Période de Noêl dans un grand magasin du type Galeries Lafayette, décorations de Noêl à tous les étages, salariés affairés, nouveau directeur qui vient d'hériter de l'entreprise familiale et qui veut tout révolutionner , quitte à faire refaire toute la déco, à une semaine du grand jour, et une employée qui n'est pas d'accord du tout, et qui va se révolter devant la charge de travail. Cette décoratrice en chef rechigne devant les heures sup', d'autant qu'elle est très satisfaite de ce qu'elle avait fait, sous la demande de "feu Mr Hartman",le père donc du jeune directeur. Ils se disputeront comme chiens et chats ( un peu plus de sobriété dans les échanges verbaux aurait été bienvenu). On sait qu'à la fin du roman, ils finiront ensemble et ce qui compte c'est la façon dont l'auteur va nous y amener. Cette histoire est un grand classique , et serait moyennement satisfaisante sans le petit plus que rajoute Sophie Jomain, en la personne du "vrai Père Noël" ( un acteur, croient-ils...) qui exauce les voeux des enfants , au troisième étage avec son chat. Une petite touche Fantastique ajoutée à la famille de Agathe et au drame qui s'y joue. C'est ces passages-là, que j'ai préférés. Agathe est devenue par la force du destin, la "famille d'accueil" de sa nièce, et va devoir garder ce rôle, se battre pour ne pas qu'il lui échappe. Famille italienne, chaleur humaine, vocabulaire, et cuisine italienne, contribuent à faire de ce roman un plat délicieux.

Piquante, pétillante, agréable, émouvante : cette comédie romantique est très riche pour le genre. C'est ma deuxième fois avec cette auteure que j'affectionne de plus en plus...
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Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige

Embarquement immédiat pour St Barth (avec une petite escapade en Guadeloupe ), et ça fait du biiiiien !



Rosie a tout plaqué il y a quelques mois pour Saint Barth et son climat paradisiaque, où elle officie comme agent immobilier un peu spécial. Sa mission : vérifier, avant que les propriétaires millionnaires, débarquent dans leurs villas de rêve, que tout soit impeccable ( jardin, ménage, employésprésents, nourriture..). Auparavant, elle habitait en Alsace et c'est son premier Noël sous les tropiques, autant dire que l'ambiance n'est pas vraiment aux traditions qu'elle connait, en termes de couleurs, de froid, de spécialités culinaires, de décorations.

Côté amour, c'est encéphalogramme plat, côté amitié, elle peut compter sur une collégue , côté boulot , c'est pas la joie, sa boss est tyranique et abusive,côté appart, elle loue ( cher et au black ) un studio minable à sa patronne.

Bref, à part le climat, la vie n'est pas rose, mais Rosie affiche un bel optimisme et sa vie va changer.

Il est arrivé sur l'île un certain Nicolas Claus qui ressemble furieusement au père Noël , avec sa femme et ses enfants, au nombre de trois..





Ce roman, vrai plaisir de lectrice, m'a transportée ailleurs quelques heures...

Sophie Jomain "vend du rêve" mais pas seulement .

Bien sûr , elle parle de la flore, de la faune, des escapades qu'on peut faire sur l'île ( que ce soit des randonnées, ou des ballades en bateaux ). Bien sûr , elle parle de nouriture exotique, de villas de millionnaires et de la vie qui va avec, mais pas que !

Elle parle aussi de la tombe de Johnny ( ! ), des inconvénients à se loger sur un petit bout de terre dédié aux riches, et de la vie qui n'est ni pire , ni meilleure , ni plus clémente qu'en France, du harcélement au travail, des "proches" qui sont loin ..

Et tout ceci contribue grandement à la qualité de ce roman, parce qu'il sonne "vrai", lucide, vivant .

Alors c'est marrant avec toute cette vraisemblance d'avoir saupoudré cette histoire de magie, de fantastique, avec un père Noël qui débarque à St Barth pour faire passer un vrai Noël à ses habitants , avec neige (si, si !) et tout le tintoin ...

Rosie étant alsacienne, et le marché de Noël de Strasbourg étant une institution, elle va aider ce Mr Claus , sans se douter réellement de son identité .





Exotisme, amour, entraide, amitié, et une touche de fantastique. Faites vos valises et embarquez en classe affaire , avec Sophie Jomain en personnel de bord...



Une lecture délicieusement distrayante et exotique..
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Thérapie du crime

J'espère que les auteurs de "Thérapie du crime", ont prévu de faire une série, parce que j'ai adoré !

Alice Rivière est psychologue/sexologue et sa petite entreprise ne connait pas la crise. Maman d'un adolescent qui ne lui donne aucun souci, elle en partage la garde alternée avec un ex , sympathique et arrangeant. Oui, tout va pour le mieux dans le meilleur de son monde jusqu'au jour où réapparait Xavier Capelle, devenu inspecteur de police, son grand amour de ses 19 ans, qui l'a méchamment larguée sans préavis, même que, ça lui est resté en travers de la gorge, depuis toutes ces années.

Un des patients d'Alice intéresse la police dans le cadre d'une enquête pour meurtre. Vous pensez bien qu'elle ne va pas lever le secret professionnel pour ce mufle , la "Musaraigne" tient là, l'occasion rêvée de faire mariner un peu ce "sexy chicken" …



En alliant leurs talents, Sophie Jomain et Maxime Gillio (que je ne connaissais pas), jouent sur tous les fronts gagnants: humour, romance et enquête policière qui fonctionne bien.

La rencontre entre les deux personnages pétille, crache du feu et plus encore. C'est deux personnages tout à fait dans l'air du temps. Elle assume sa vie professionnelle et parentale avec la même force. Lui, est parent d'un adolescent de seize ans , en pleine rébellion, la maman vit dans une autre région, il a du mal a être présent pour son fils, tout empêtré dans une vie professionnelle qui lui prend beaucoup de temps. Il a eu une histoire avec sa responsable hiérarchique, sa vie est un peu bordélique.

Sans vouloir "genrer" , ( mais un peu quand même ! ), Je pense que Sophie Jomain a apporté ses qualités féminines et Maxime Gillio, masculines, et que l'ensemble est très riche et se complète bien. Ils ont une bonne connaissance de la parentalité d'aujourd'hui.

L'histoire se passe à Lille( et sa région), pour ceux qui connaissent cette ville, ce doit être agréable de la voir en toile de fond.

Le rythme est soutenu, et la fin est très émouvante.

Il n'est pas précisé sur la quatrième qu'Alice est sexologue, je m'attendais donc à un roman plus" intello", cette "spécialisation" a un très grand potentiel comique.

L'éditeur compare ce roman à la série "Castle", ( il ne devrait pas ! ) J'ai vu deux épisodes, je me suis ennuyée… alors que j'ai dévoré en quelques heures Thérapie du crime.

Ce roman a été ma thérapie humoristique pour lutter contre un dimanche pluvieux…





Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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Les étoiles brillent plus fort en hiver

L'adage dit : En mai, fais ce qu'il te plaît. Au même titre que le temps pluvieux, je fais donc ce qu'il me plaît, et j'ouvre une romance de Noël au mois de mai. Comme l'espoir de sortir mes tongues tombe à l'eau (au sens propre comme au figuré !), je lis pour la peine un livre de Noël, avec plein de froid et de neige. Na !



"Les étoiles brillent plus fort en hiver", que j'imaginais être un feelgood au vu de son titre, se rapproche en fait davantage de la comédie romantique (ou du chick-lit, mais j'aime beaucoup moins ce terme). Nous y faisons la connaissance d'Agathe, décoratrice en chef des Galeries Hartmann, grand magasin qui traverse une période difficile. Car effectivement, alors que tout le personnel est submergé de travail en vue des prochaines Féeries, les Galeries sont également en plein deuil, celui de leur directeur. Mais ce dernier est remplacé par son fils qui, à une semaine du début des Féeries, décide de changer du tout au tout toute la décoration du magasin. Mais Agathe, sur les rotules, compte bien démontrer à son nouveau boss que sa mission est impossible à tenir dans les temps...



Côté vie privée, Agathe a obtenu l'autorité parentale de sa nièce il y a cinq ans. Chloé est effectivement la fille de sa sœur aînée, schizophrène et bipolaire, qui a d'abord confié sa fille nouveau-né à leurs parents. Au vu de leur âge, ils se sont mis d'accord pour qu'Agathe prenne la relève. Chloé a maintenant dix ans et, à l'approche des fêtes de Noël, émet l'envie de revoir sa mère. Mais comment expliquer à sa nièce que sa mère n'a pas donné signe de vie depuis plusieurs mois, que sans numéro de téléphone, ni adresse, il est impossible de la contacter...



Parce que fêtes de fin d'année rime avec magie de Noël, il se pourrait que certains vœux se voient exaucés, que certains miracles se produisent... Il se pourrait également que le vieux monsieur à barbe blanche et tout de rouge vêtu existe réellement, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire...



Voilà un bail que je n'avais pas lu ce genre de romans, genre que je lis de moins en moins d'ailleurs. M'attendant à un feelgood comme dit plus haut, je n'y étais en plus pas du tout préparée. Il m'aura fallu n'en lire que quelques pages pour comprendre que je m'étais trompée. Mais la plume enjouée et dynamique m'ayant déjà convaincue, j'ai continué sur ma lancée et je n'ai finalement aucun regret.



Alors oui, tout est absolument prévisible et cliché. J'ai d'ailleurs trouvé le match entre Agathe et Alexandre quelque peu lassant à la longue. Les "je t'aime moi non plus" et "tu me plais mais je te déteste" deviennent un peu redondants. L'histoire prend une allure un peu trop mélo vers le milieu, pour devenir un peu trop romantique vers la fin. Mais en même temps, n'est-ce pas là une particularité des comédies dites romantiques ?



Et puis, l'ensemble est quand même plutôt drôle, voire même hilarant par moments. La magie de Noël opère. L'ambiance festive, féerique, magique est joliment retranscrite. L'envie de se rapprocher des siens, de faire des efforts, de faire plaisir, de pardonner se fait sentir tout du long. Les personnages, bien que souvent agaçants avec leurs comportements contradictoires, savent tout de même nous toucher de temps en temps.



Je retiendrais de cette lecture un doux moment, peut-être trop convenu, mais souvent drôle, pétillant, vivant. Certes pas le livre de l'année (selon mes attentes), mais pas déplaisant pour autant.



Ah et j'allais oublier : Qu'on ne vienne plus me dire que le Père Noël n'existe pas, parce que ce livre prouve le contraire !

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Thérapie du crime

Mon papa – qui a 90 ans et qui est un intellectuel pur jus - me dit la semaine passée : « J’ai lu un livre très bien, qui raconte une enquête policière, mais c’est très spécial ».

Là-dessus, je me lance sur ce livre, « Thérapie du crime », et …surprise !

Sophie Jomain est une auteure pour « jeunes adultes », et Maxime Gillio est un auteur de polars.

Ce ne sont pas du tout mes genres de prédilection, et encore moins ceux de papa.

Alors…comment expliquer notre engouement à tous deux ?





Tout simplement parce que c’est une histoire vive, fracassante, « rentre dedans », franche, sans temps mort. Très agréable à lire. Tout à fait le style de repos intellectuel sans pour autant tomber dans la niaiserie.



Nous retrouvons deux adultes encore jeunes (ils n’ont pas atteint la quarantaine), tous deux divorcés, tous deux avec un ado à charge. S’étant quittés dans des circonstances pas très romantiques seize ans auparavant, ils se retrouvent dans des circonstances encore moins romantiques ! Il y est question de meurtres de femmes et d’hôpital, et comme Alice est psychothérapeute et sexologue et que Xavier est officier de police, qu’ils ont des caractères explosifs, cela fait des étincelles.





Ce curieux mélange de chick lit (ah la meilleure amie célibataire elle aussi qui ne pense qu’à sortir et à draguer, ah le désir de romance de l’héroïne tout en voulant garder son indépendance mais succombant à l’attrait du beau « sexy chicken » ! ) et de polar (oh le méchant et séduisant tueur en série, dont la perversion vient de l’enfance) m’a enchantée. Papa aussi !

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Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige

Je voyais beaucoup d'avis sur ce livre, sur Babelio et sur les blogs, je ne pouvais donc pas le laisser de côté plus longtemps. Il faut faire remarquer que Sophie Jomain est Française, ce qui est assez rare dans la lecture Young Adult.



Ce premier tome est frais, l'histoire est crédible, lucide. L'auteur traite des légendes, tout en gardant la tête sur les épaules, elle fait voyager Hanna de Paris à Wick en Ecosse, ce qui donne immédiatement à l'histoire un côté enchanteur et mystérieux. Je me suis de suite projeté dans les paysages verdoyants et bien que le temps ne soit pas le point positif de ce lieu, le charme opère.



Sans trop vous en dire sur le centre de cette histoire, j'ai apprécié le fait que cela ne prenne pas une ampleur étouffante, de même pour l'histoire d'amour entre Hanna et Leith, qui reste soft et délicate. D'ailleurs on reconnaît bien là, la "French touch", de part la richesse du vocabulaire, l'absence de vulgarité et de répétition dans les expressions, comme ce que l'on trouve souvent dans ce genre littéraire et qui en ternie beaucoup l'image...
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

C'est une auteure que vous aimez bien, sur Babelio, et elle écrit ce qui semblait être des romances de Noël, alors j'étais tentée de la découvrir. J'aurais jeté mon dévolu sur Les étoiles brillent plus fort en hiver, mais j'ai lu qu'il y avait une touche de surnaturel. N'aimant pas ça, je me suis rabattue sur cette histoire d'élevage de rennes pour être dépaysée. Mais j'avais un pressentiment : A travers les avis, j'avais l'impression qu'il s'agissait plus d'une comédie de Noël que véritablement d'une romance de Noël. Et puis cette histoire d'acheteur de viande de renne, ça me semblait glauque. Bref, j'étais presque sûre que je n'aimerais pas. Mais curieuse, pour ma dernière romance de l'année, je me suis lancée.





J'ai trouvé le début un peu long : vous savez que j'aime lorsque les futurs amoureux se rencontrent rapidement. Là l'auteur prend le temps de poser le décor, les personnages et le contexte : A Megève, un élevage de renne est tenu dans la tradition sami par une végétarienne, son père et son fils à qui il arrive bien des malheurs que je vous laisse découvrir ; le but est de vivre de ce gîte qui fait découvrir ces animaux - sans les manger - mais la faillite est proche et les vautours rôdent. Par chance, Sophie Jamain n'écrit pas mal, je prends donc mon mal en patience, m'attache un peu mais j'attends le moment où ça va décoller. Et puis quand on nous colle dans les pattes un potentiel acheteur de rennes… pour un restaurant étoilé, on sent que ça va déraper. C'est alors qu'arrive un gus dans son traineau, avec des rennes splendides mais capricieux. Il dit s'appeler Nicolas Claus… et avoir besoin d'une retraite dans ce gîte où l'on saura prendre soin de ses rennes qui menacent de faire grève ! Mais bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu !!! Nan ?





Là bien sûr, je me suis dit que pour avoir voulu éviter un soupçon de surnaturel dans son autre roman, j'allais me choper la magie de Noël en pleine face ! Bon, de quoi je me plaints, vous allez me dire : c'est ce que je cherchais depuis le début, non ? Eh bien si, en fait. Figurez-vous que j'ai trouvé ça bien fait, mignon, attachant, émouvant. Pas glauque finalement, mais tendre et confortable. J'enlève une étoile pour la romance qui est une romance de comédie : très chastement esquissée. Mais elle est parfaitement tissée, elle progresse lentement mais sûrement, est bien exploitée et offre une jolie fin cohérente, digne de la magie de Noël. C'est une comédie équilibrée et douce, un petit moment magique et suspendu où chaque personnage a son charme, y compris Renne Claude et Renne Elisabeth : Mention spéciale au début de ce livre qui nous laisse dans l'expectative……. puis, lorsqu'on comprend bien plus tard, fait sourire ! La comédie de Noël idéale pour bien finir l'année ! JOYEUX RÉVEILLON À TOUS LES AMIS !!!!
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Et tu entendras le bruit de l'eau

Après tous les thrillers très noirs et glauques que j'ai lus ces derniers temps, cumulés à une situation générale pas vraiment folichonne, et à une situation professionnelle difficile actuellement, j'avais besoin d'une petite bulle d'air, d'une respiration ... Une fois n'est pas coutume, j'ai donc choisi dans ma lourde Pal une gentille romance. Je me suis aperçue un peu plus tard qu'en fait j'avais déjà lu un roman de Sophie Jomain ("Fais-moi taire si tu peux") et que je n'avais pas vraiment adoré ! Mais comme il ne faut pas rester sur une mauvaise impression, j'ai décidé de lui redonner une chance.

Et en fin de compte, ma foi, ce n'est pas si mal tourné, et même si on n'échappe pas aux clichés chers à la collection Harlequin (hé oui, ça non plus je n'avais pas vu !), il y avait quand même une histoire plutôt bien construite en dehors de la romance, et des thèmes intéressants abordés.

L'histoire : Marion Verrier (alias Fendie Miller) est chroniqueuse pour une revue "people", elle chasse le scoop, et elle est très bonne dans sa partie. Jusqu'au jour où elle se fait "griller" un sujet sur lequel elle avait sué sang et eau (oui...je sais, mais c'est du Harlequin, quand même!) par un concurrent. Ulcérée par les reproches de sa direction, elle prend les trois mois de congés qu'elle a accumulés et va se réfugier en Baie de Somme dans un écolodge. Au cours de ses longues balades solitaires, elle va croiser Ben, un ours (humain, je vous rassure), très impliqué dans une association qui protège les phoques de la baie. Bon, je ne vous fais pas de dessin, vous comprenez la suite tout seuls je suppose !

Soyons juste, l'histoire ne se résume pas qu'à cette rencontre, la protection des animaux marins est bien expliquée, d'ailleurs l'association mentionnée existe bel et bien, et les lieux où elle travaille sont correctement décrits ainsi que ses actions. Et l'auteure s'est bien documentée également sur un autre sujet développé plus loin dans le roman : la vie des migrants à Calais et leurs difficultés, notamment concernant les femmes. J'ai été bien plus émue par le sort de ces personnes que par l'histoire d'amour entre Marion et Ben, qui jouent à "je t'aime moi non plus" tous les quelques chapitres.

Pas trop de scènes pseudo-torrides non plus, et c'est tant mieux, parce qu'en général elles me font plutôt rire dans ce genre de romans. Je me vois bien les déclamer sur un ton mélodramatique à mon compagnon, mais je vous laisse imaginer, désolée !

Allez, disons que deux ou trois fois dans l'année, ça repose le cerveau, et celle-ci n'est certainement pas la plus niaise des bluettes que j'aurais lues dans ma (longue) vie de lectrice jamais repue de nouvelles histoires.
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Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige

Là encore, j'ai fait durer le plaisir car je viens de commander le deuxième tome et ne sait pas encore exactement quand je vais le recevoir, donc j'ai savouré chaque page, retardant le plus longtemps possible le moment où j'arriverai à la dernière page, ce qui est chose faite. Pourtant, au début, j'avais un peu peur que ce livre me déçoive et qu'il soit trop calqué sur la série de Stephenie Meyer dont vous avez probablement tous entendu au moins parler (même si vous ne l'avez pas lue), "Twilight", mais il n'en est rien ! Certes, il est aussi ici question de créatures fabuleuses tels que les vampires et les loups-garous sauf qu'ici, nulle apparition de ces suceurs de sang que l'on appelle vampires. En revanche, les loups-garous, eux, sont bel et bien présents. Hannah, l'héroïne de cette ouvrage et la narratrice, d'origine parisienne et qui est très cartésienne va devoir accepter l'inacceptable : les loups-garous existent bel et bien et, qui plus est, elle est follement éprise de l'un d'entre eux, Leith Sutherland.



Vous devez vous demander où l'auteure a pu trouver un nom pareil mais cela est tout à fait normal car, même si notre histoire débute à Paris, elle se poursuit ensuite en Ecosse où Hannah et ses parents se sont rendus, comme chaque été, dans le manoir de la grand-mère paternelle d'Hannah, Elaine.

Cette dernière, bien qu'elle soit aveugle, à appris de manière incroyable à développer ses autres sens, comme celui de l'instinct par exemple. C'est elle qui comprendra la première ce qui se trame entre sa petite fille et ce mystérieux Leith aux yeux verts envoûteurs (même si elle ne peut effectivement pas les voir, elle les devine car elle a bien connu son grand-père...mais cela est une autre histoire).

Une merveilleuse histoire d'amour, don, vous l'aurez compris mais aussi une histoire de traque qu'Hannah a provoqué involontairement en devenant la proie d'un galbro cruel et sanguinaire. Vous vous demandez probablement ce que je vous raconte ici en employant in mot dont vous n'avez certainement jamais entendu parler (ce fut mon cas) mais sachez que le galbro est une des cinq races de loups-garous et que l'auteur nous fait une description de chacune d'entre elle, en entrant même dans les moindres détails. En ai-je trop dit ? Pas assez ? J'espère avoir juste avoir trouvé la bonne mesure qui éveillera votre curiosité et vous donnera envie de voir et d'apprécier (on non) par vous-même de quoi il est question exactement.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré cet ouvrage et attend avec impatience le suite ! Une lecture que je vous recommande, du moins à tous ceux qui acceptent de jouer le jeu et d'ouvrir leur esprit au fantastique et qui n'en n'ont pas encore marre de toute cette littérature pour jeunes adultes qui pullulent de créatures extraordinaires !). A découvrir !
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

Une petite histoire qui se passe sous la neige avec un soupçon de magie, ça vous dit ?



Liia et son père tiennent un refuge peu commun. En effet, des rennes y vivent en parfaite liberté, et le visiteur peut, en plus d'avoir le bonheur de les approcher, déguster deux ou trois patisseries. Liia n'a pas une vie facile, divorcée, son petit garçon a une malformation du visage et a subit moults opérations (et ce n'est pas fini !) quand il ne subit pas les moqueries ou le regard des autres... Deux visteurs sont attendus pour remplir les chambres d'hôtes, un certain Baron, architecte ou musicien... à moins qu'il ne soit là incognito pour observer les conditions de vie des rennes, afin de les présenter au menu de son restaurant étoilé.

L'autre client est un monsieur que nous connaissons tous ! : Nicolas Claus, le père Noël en personne !





En mêlant habilement le style feel-good à la magie, Sophie Jomain nous offre encore une fois un roman délicieux avec ce personnage que nous avons croisé dans deux de ses autres romans et qui est, à chaque fois, chargé de remettre un peu de bonheur dans la vie de personnages qui en bavent un peu...

Cette touche de magie enlève toute miévrerie qui pourrait y avoir dans la plume de Sophie Jomain. C'est juste agréable, charmant, positif, dépaysant. En choisissant des personnages au physique peu commun, ça aurait pu être casse-gueule, mais l'auteure s'en sort bien. On a beaucoup d'empathie pour cette mère courage, travailleuse et gentille comme tout. on a beaucoup d'empathie pour ce petit garçon, et on a les yeux émerveillés devant ce monsieur un petit peu "envellopé", parce qu'on y a tous cru, et que c'était drôlement bien cette époque de notre vie...
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Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige

Les Tortues ne fêtent pas Noël sous la neige. Vous avez compris à la lecture du titre ce que vous promet le contenu.



Sont réunis ici tous les ingrédients de la chick lit dans une histoire qui vous fait voyager sur une île paradisiaque. Lecture idéale pour paraître occupé pendant un après-midi morose lorsque vous manquez d’allant et que la concentration vous fait défaut.

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Fais-moi taire si tu peux !

J'aime bien les comédies romantiques, j'aime les fleuristes, mais je n'ai pas aimé ce roman. Pour apprécier l'histoire, il faut passer sur le métier du personnage masculin, et ça je n'ai pas pu. je n'y ai pas cru.



Fleuriste pour une patronne qui tient plus de l'esclavagiste que de la commerçante, Louise excelle dans son métier, dont l'une des paricularités est , le week-end, de s'occuper de la décoration florale des mariages. Un jour,un de "ses" mariages est bousillé par un (faux) prêtre, qui y dénoncera l'infidélité de la future mariée. Surnommée Jonquille, par ce " margoulin", qui bousillera une autre cérémonie, Louise est dans le colimateur de sa patronne qui menace de la renvoyer, vu qu'elle aurait dû se douter du couac , les fleurs commandées étant "jaune cocu", couleur qui ne se demande pas pour un mariage.



Déjà , je n'ai pas trouvé pertinent que la patronne tienne Louise pour responsable de ces fiascos... Pour moi, c'est une fragilité dans le scénario... Pas pertinent non plus qu'elle reste plus que ce que son métier l'exige au mariage, surtout si cela risque de mal se passer, pas pertinent qu'elle copine avec les amis de ce faux prêtre, ça sent les embrouilles à plein nez !

Et le côté "harcélement au travail", m'a agacée. Louise qui accoure ventre à terre, pour travailler dés potron-minet + le dimanche après-midi + tard le soir, ça ne cadre pas avec son caractère : ou tu es soumise, ou tu montes ta boite , mais tu ne peux pas faire les deux et changer aussi vite de personnalité .

Pour moi, c'est une fragilité dans la psychologie des personnages.

Pas pertinent non plus, que les amis de Louise, se dégagent du temps pour l'aider, alors qu'eux-mêmes ont des professions prenantes. Trop facile...

Le métier du "prince charmant", est affreux : saboteur de cérémonies de mariage ou funéraire.. . (il n'est pas comédien, payé juste pour en saboter une, non, c'est son travail ). Qui fait ça ? C'est irréaliste et cruel et puis ce n'est pas un métier, comment en vit-il ? L'auteure , si elle voulait opposer les deux personnages et montrer que les contraires s'attirent, aurait dû en faire un avocat spécialisé en divorces. (Oui, je sais, cela a été fait maintes fois .. Mais c'est plus réaliste ). Loic ne vend pas du rêve, même si je reconnais que leur première rencontre quand elle le prend pour un prêtre est savoureuse.

Après ça se gâte, le Loïc est complétement raté comme prince charmant, un peu trop sanguin et agressif. L'idée qu'il exerce ce métier pour se "venger" de son enfance, est tordue . A trente ans, il est plus que temps de grandir...



L'idée de départ était peut-être bien sur le papier, certainement originale, mais je n'y ai pas cru.

Une comédie pas crédible, pas subtile, & pas drôle ( heureusement qu'il y avait les fleurs...)
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Quand la nuit devient jour

Ce roman a l'immense mérite de parler de dépression et de tendances suicidaires au grand public, et notamment aux jeunes adultes. En effet, il raconte les derniers mois d'une jeune femme malheureuse, dépressive, angoissée et anorexique chronique, qui a demandé, et obtenu, le droit d'être euthanasiée.



Le sujet me paraissait donc prometteur, et je m'attendais à une lecture difficile mais poignante. Ben non... peut-être parce que je suis trop vieille ou plus assez naïve ? ou alors simplement parce que l'auteure a voulu donner de l'espoir à ses lecteurs atteints du même mal que son héroïne?



En tout cas, je n'ai pas vraiment cru à cette histoire qui relève plus à mes yeux de la romance que du roman psychologique. Elle n'était pas désagréable à lire, loin de là, mais ce n'est pas ce que j'attendais.



J'en reviens donc à ma première phrase : ce livre a l'immense mérite de parler de dépression et de tendances suicidaires au grand public, notamment aux jeunes adultes.

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