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Critiques de Sophie Marceau (46)
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La Souterraine

Sophie Marceau, l’actrice bien connue, a pris la plume et nous propose ce recueil de textes constitué de treize histoires et sept poèmes (je l’ai gagné grâce à l’opération masse critique de Babelio). Juste avant de commencer ma lecture, j’ai vu Sophie Marceau invitée à La Grande Librairie ce qui m’a surprise. Augustin Trapenard et ses invités étaient dithyrambiques saluant la naissance d’une vraie écrivaine contrairement à leurs craintes de départ. Je partage en partie leur avis. Ceux qui pensent lire le livre d’une actrice vont être déçus. Sophie Marceau a un vrai style et une capacité à croquer les personnages assez surprenante. Elle parle d’une boîte à personnages dans laquelle elle stocke les personnes rencontrées qui peuvent l’inspirer. Ce qui m’a gênée c’est le contenu lui-même : je suis un peu hermétique à la poésie donc l’alternance poème/textes courts ne me convient pas. Par ailleurs, le style de Sophie Marceau m’a souvent un peu dépassée. Tout est très poétique, imagé, trop pour moi… Elle m’a souvent perdue en chemin…
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La Souterraine

Reçu le 11 mai 2023



En tout premier " chef", un immense Merci pour cette fort jolie surprise découverte grâce à Babelio et à une Masse critique privilégiée ainsi qu'aux éditions Seghers....



Seghers, si belle maison d'édition fondée par le poète-résistant, Pierre Seghers...où la Poésie est défendue et mise à l'honneur depuis sa création...



Ainsi j'ai découvert la fort jolie plume à la fois poétique et singulière de l'actrice, Sophie Marceau; textes, fragments, brèves proses poétiques, poèmes, contes, vraies nouvelles, nous révélant une auteure à part entière, avec une forte imagination, un style fluide et remplie d' images, de métaphores....



Une très belle découverte....avec comme tout recueil, des inégalités de densité et de tension, et des préférences inévitables, pour " le lecteur"...



Pour ma part, même si j'ai été sensible à certains poèmes, mon enthousiasme va à certaines nouvelles dont " La Poussière ", " Marcher " , " L'Élue", etc



Si on m'avait dit un jour que je ferai un parallèle et un rapprochement entre Georges Pérec et la prose de Sophie Marceau...j'aurais juste " ricané "...Eh bien, tout arrive avec " l'univers de mots et de l'imaginaire" !!!



Cette comparaison inattendue mérite quelque explication, je l'avoue !

Et c'est ce que je vais m'empresser de faire.Je termine justement un texte incroyable de Pérec ( datant de 1974), " Espèces d'espaces ", où l'écrivain part du plus ordinaire de notre quotidien pour arriver à de véritables questions, réflexions existentielles...



Sophie Marceau fait de même dans deux de ses nouvelles : " La Poussière ", où elle met en scène une épouse et mère de famille, bien sous tous rapports, obsédée littéralement par la poussière et le ménage ; tant et tant qu'elle rend son foyer invivable et mortifère...Nous passons ainsi du quotidien le plus prosaïque d'une famille au mal-être psychologique de cette " maniaque du plumeau " pour parvenir à la fin de la nouvelle à une méditation sur la vie et sur la mort...sur notre ménagère devenue à son tour " Poussière "...À la fois jubilatoire et terrifiant !!



De même, dans " Marcher" l' histoire débute par une simple manie de la narratrice de s' acheter des chaussures trop petites pour " souffrir"...



Détail masochiste nous emmenant vers ses ancêtres, durs à la vie, durs à la tâche...jusqu'à l'évolution progressive de notre narratrice , ayant finalement conquis une véritable maturité lorsqu'elle se sentira bien dans sa peau, lorsqu'elle aura décidé tout bêtement de choisir des souliers à sa taille...pour aller droit devant elle et dans un confort élémentaire !!!



Pour " L' Élue", l'une des nouvelles les plus bouleversantes, un écho des rapports de l'auteure-actrice avec sa mère, magnifique femme, à la vie grandement sacrifiée, faute de possibilité d'études pour les filles , à son époque...Celle-ci verra sa vie comme réparée par le succès de sa fille, allant jusqu'à s'identifier à son image...placardée sur tous les murs de la ville!



Sort ancestral douloureux de " naître fille". Description des relations de trois générations de femmes : de la grand-mère à la petite fille...où cette dernière doit réussir pour les générations précédentes et surtout pour sa mère ayant de vifs regrets de ne pas être devenue " institutrice" comme elle le souhaitait si fort....



"L'Élue



Elle aurait été un bon professeur. Avocate, peut-être, même. Mais non, adieu l'école. Une place de bonniche ferait l'affaire.

Elle avait treize ans lorsque ses parents l'envoyèrent à Paris vivre chez une tante, la soeur de son père. Aussi méchante que lui, me disait-elle.La marâtre de Cendrillon.Et ma mère, une Cendrillon, mais sans soulier de vair.Victor Hugo n'écrivait pas de contes de fées, ils savait que ce sont toujours les femmes et les enfants qui pâtissent les premiers de la misère des hommes."



J 'allais oublier un texte émouvant d'hommage à la poétesse russe, Anna Ahkmatova , dans " Trois Anna"...



Une très belle découverte que cette "Souterraine"...avec une couverture émouvante, touchante, illustrée d'une photographie de l'auteure enfant...mais juste le haut du visage, le REGARD de

l' Enfance, car il est aussi beaucoup question de la solitude et des chagrins des enfants , dont la très belle nouvelle qui donne le titre au volume: " La Souterraine"....Une enfant en totale adoration devant son héros : son père ; cette enfant ne veut pas quitter un instant ce père adoré, ni se mêler aux jeux des autres enfants.Une sensibilité écorchée vive qui isole cette petite fille...

















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La Souterraine

On a tous en tête des souvenirs de la comédienne de la Boum et du Police de Pialat , mais avec ce second livre, c’est les qualités littéraire de Sophie Marceau qui sont mises en avant.



Dans La Souterraine, elle brosse les portraits éclairants de femmes qui ont toutes des univers intérieurs très différents.



Les héroïnes de Sophie Marceau apparaissent tantôt en pleine lumière, tantôt discrètes, mais elles nous touchent toutes par leur sensibilité et leur sincérité et incarnent toutes, chacune à leur façon la difficulté et la chance d'être une femme. Les histoires et poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d'un décor à l'autre il s'agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine ancrée en elle .



Chacune d'elle est traversée de failles souterraines.



L’autrice s’appuie sur des formes littéraires différentes, des textes aussi variés que la nouvelle, la poésie, la fable voire les fragments de souvenirs. Même si l’ensemble est plutôt surprenant, chaque texte nous transporte par le style, poétique, douloureuse, délicate et acérée de la comédienne désormais romancière accomplie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Souterraine

En découvrant ce livre, je replonge dans mon enfance. Sophie Marceau alias Vic Beretton. Ma VHS a bien été usée au fil des années. J’ai dû voir La boum plus de 150 fois !



Je me dis que la découvrir autrement que sur un écran est intéressant. C’est son deuxième livre.



De courtes histoires et des poèmes. Banco c’est pour moi ! J’adore les nouvelles. C’est court, efficaceet fort à la fois. Mais là… je tombe de mon fauteuil de lectrice.



Première histoire, la plume me perd.

Premier poème, il y a des phrases fortes mais mises bout à bout je ne comprends pas.



Et puis s’ensuivent des textes où je me sens mal à l’aise ou je ne comprends pas où l’autrice veut en venir. Je ne ressens aucune émotion. Je suis perdue dans les mots, les situations, les personnages. Tout va de travers.



Je peine. Je survole. Je persiste. J’échoue…



Un livre est riche par ses lecteurs. Chaque lecteur est sensible à son livre. C’est ce qui fait la force de la lecture.



Un flop pour moi mais sûrement une jolie lecture pour sa prochaine lectrice ou son prochain lecteur.
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La Souterraine

Le temps d’un recueil, Sophie Marceau quitte le septième art pour manier les mots. Toutefois, grâce à « La Souterraine » – mélange de contes, de nouvelles et de poèmes – elle se réconcilie avec son image de petite fille surmédiatisée et de grande actrice.
Lien : https://www.marianne.net/cul..
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La Souterraine

Une plume délicate, poétique, crue, drôle aussi. C'est une belle découverte. On l'attendait au tournant la comédienne. Sophie avec qui nous avons grandi. Sophie pas si lisse que l'image que l'on peut avoir d'elle. Une amoureuse des livres et des mots qui à travers ces histoires et poèmes nous surprend. Qu'elle nous restitue au détour d'une page des instantanés d'enfance : une enfant qui s'ennuie, un repas dominical qui s'éternise, le paquet de gitanes sur la table ou qu'elle écrive les femmes : l'adolescente, la femme dans un couloir ou la chambre d'un hôtel, la comédienne qui rencontre sa réalisatrice, la mère, sa mère, nous, c'est l'écrivaine que nous rencontrons.
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La Souterraine

Une rencontre manquée.



Je ne sais pas ce que je cherchais de plus que diversifier mes lectures et m'ouvrir au champs des possibles, en choisissant de lire les textes de Sophie Marceau.



Peut être la poésie qui était évoquée peut être la curiosité de connaître ce que le cerveau de cette femme, qui m'a accompagnée en grandissant au travers de ses films, contenait.



Il se trouve que les mots sont beaux et les thématiques plutôt sombres (deuil, lien maternel rompu, maladie et culpabilité...)



Il y a parfois de la lumière mais l'imaginaire de Sophie Marceau m'aura échappé.



Cela arrive et ce n'est pas grave, à nos rencontres manquées...
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La Souterraine

Sophie Marceau, ajoute une corde à son arc. L’actrice et réalisatrice se tourne vers l'écriture. Elle publiera, le 4 mai prochain, un ensemble d'histoires courtes, de fables et de poèmes, ont annoncé les éditions Seghers, vendredi dernier. Il se compose de treize histoires et sept poèmes qui se répondent et se complètent.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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La Souterraine

Elle est jolie, elle fait du cinéma, a rencontré le succès à 14 ans, elle rend déjà jalouse la moitié de l’humanité, il ne manquerait plus qu’elle écrive des bons livres pour nous énerver encore plus. On aurait voulu la voir comme la pimbêche sans cervelle, comme Gérard Depardieu et Maurice Pialat avaient réussi à nous le faire croire, mais ça serait trop facile, alors voilà, depuis La Boum et Police, ma vision des choses a bien évolué. On ne peut pas douter qu’un acteur soit amateur des mots, c’est la substance même de son métier après tout, et Bernard Giraudeau me l’a déjà prouvé.



Non, Sophie Marceau ne nous étale pas ses prétentions littéraires, même si une grande partie du public le pense, elle se contente de partager quelques ressentis, quelques émotions, à l’aide de belles images et d’autres moins belles, qu’il suffit de prendre comme elles viennent. Ne vous attendez pas à quelques révélations sur sa personne ou sur le monde du cinéma. Elle nous propose juste quelques petits textes en prose, d’autres en vers, modeste dans le contenu, dans la forme, c’est écrit avec un style souple et ciselé à la fois, chargé d’images justes et subtiles. quelques impromptus, légers, un peu sombres, agrémentés de nostalgie, de mélancolie, de douceur, ce ne sont que quelques petites anecdotes évasives, tergiversations sur la vie, sans autres prétentions que de dévoiler son amour des mots, des gens, de la vie.



Désolé Sophie, je ne suis pas parvenu à détester ce livre, et je n’ai pas le pouvoir de t’octroyer le droit de le publier ou pas, tu nous les as offerts et j’ai ressenti cette sincérité, tout simplement. Je vais rester ruminer ma jalousie dans mon coin, il y a des gens qui ont de la chance, tous les regards se tournent sur eux, ils ont la beauté, le talent, le charisme, et même l’intelligence, celle de ne pas nous la jeter au visage, et celle de nous en donner un bel échantillon en partage.



C’est agaçant les gens parfaits.
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La Souterraine

Alors que tout ça m’a semblé fort bien écrit, je n’ai pas vraiment saisi ce que Sophie Marceau nous racontait là. Quel serait le ou les messages de cette souterraine ?



Des histoires de familles, d’amitié, de corps, beaux, laids, détestés comme les meilleurs alliés qui nous trahissent. Des objets aussi.



Et que dire de cette histoire de déshabillage qui ne fut pas sans me rappeler ce passage de l’autobiographie de Julio Iglesias reprise par Pierre Desproges ?



Bon, je suis passé à côté, zut !
Lien : https://www.noid.ch/la-soute..
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La Souterraine

La comédienne publiera le 4 mai, chez Seghers, un assortiment de poèmes et de fables traversées par «des héroïnes, filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grand-mères».
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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La Souterraine

C'est le premier roman de @Sophie Marceau que je lis et je ne suis pas déçue, loin de là.

Chaque histoire est différente des autres et je pense que c'est ce qui rend cette lecture fluide et attractive, parfois même perturbante car on se demande si elle parle d'elle ou d'un personnage purement inventé. LE rythme de livre partagé entre poèmes et histoire est tout autant appréciable pour le lecteur.

Vous dire quel est mon passage préféré que choisir c'est renonce et je ne le souhaite absolument pas pour ce livre…

Lisez le, c'est le seul conseil à donner!
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La Souterraine

Difficile de critiquer sans parti pris le livre de quelqu'un qu'on apprécie car j'aime beaucoup la personnalité de Sophie Marceau qui me renvoie l'image d'une femme intelligente.



Quand j'ai ouvert "Le Souterraine" son recueil de vingt textes dont sept poèmes, il a failli me tomber des mains. J'ai du mal à l'expliquer d'autant plus que j'aime le format des éditions Seghers. J'ai eu l'impression de lire des textes dont les paragraphes ont été mis dans le désordre. On ne se sait pas qui parle, qui est ce "je", Sophie Marceau elle-même ou une narratrice. J'ai pensé que j'allais me rattraper avec la poésie mais ses poèmes ne m'ont procuré aucune émotion. Totalement hermétique à ce genre d'écriture, j'ai commencé par me dire que si le livre avait été édité c'est parce qu'il s'agissait d'une personne célèbre. Serais-je mauvaise langue ?



Heureusement, j'ai persévéré et je suis tombée sur des textes qui prouvent que l'autrice sait écrire et dont les thèmes ne manquent pas d'intérêt.

Ma première surprise s'intitule "Vingt centimètres de plus" qui montre avec malice et en deux pages qu'il faut s'apprécier tel que l'on est. Elle continue sur cette bonne lancée avec "Bleu", "Marcher", "La poussière" et la dernière nouvelle de ce recueil, "L'élue" qui est une véritable perle de prose.

Cela m'a réconciliée et m'a convaincue que Sophie Marceau devrait exceller dans l'écriture d'un roman.



Je remercie les Éditions Seghers et Babelio qui m'ont offert ce recueil dans le cadre d'une opération Masse Critique exceptionnelle.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Multi-défis 2023

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La Souterraine

Il est assez rare que je me sente empruntée comme aujourd’hui, quand il s’agit de donner mes ressentis à la fin d’une lecture. Aucun évitement ne sera possible ; je m’y suis engagée et ne pourrai donc pas me faufiler.



Ici, je manque assurément d’aisance, contrairement aux nombreuses fois où mon stylo glissait, comme fou d’allégresse, grisé par le flot des émotions éprouvées. Ce n’est pas le cas avec « la souterraine », je l’ai su tout de suite, et ce n’est pas la première fois que mon avis diverge de celui de nombre de mes consoeurs/frères lectrices/teurs babéliotes.



D’abord, je  reconnais que l’art de la nouvelle s’avère complexe. Dans « La souterraine », treize nouvelles s’entrecroisent avec sept poèmes.



Le mot qui me vient à l’esprit est « effleurement ». En effet, mise à part la nouvelle qui s'appelle « anatomie » où le fait de reconnaître le personnage principal (une réalisatrice fille de chanteuse avec laquelle l’auteur a tourné deux fois) apporte un semblant de corps au texte, je n'ai accroché avec aucun autre. Ni nouvelle, ni poésie. Ces productions littéraires ne m'ont pas touchée, elles sont passées au-dessus de moi.



Et pourtant, je les ai lues et relues en attendant, en espérant l'étincelle. Rien ! Nada ! Nothing !...



Certes, l'objet livre est agréable ; même le marque-page (une citation de Desnos écrite en rose bonbon) a été pensé avec originalité et goût.



A ce qui se cache dans cette jolie coquille je ferai deux principaux

reproches : j’ai trouvé à l’ensemble trop d'implicite, et trop de grisaille générale.

L'optimisme ainsi que la clarté textuelle ne sont assurément pas les vedettes de ces textes qui m'ont semblé ambitieux. Bien trop ambitieux.



Certes, Sophie Marceau y explore la féminité, les corps, l'enfance cabossée, la pauvreté, la distance intrafamiliale, la distance intra sociétale... Il y a là une plume dessinée, tantôt stylée, tantôt rude - quand il faut appuyer où ça fait mal - mais franchement, le traitement du fond (les idées) m'a autant gêné que la forme qui ne permet jamais d'entrer dans le vif du sujet, d'être plus précis.



Mon crayon qui, quelques temps plus tard, boudera la rédaction de cette critique, s’est « amusé » cependant à noter certains mots proéminents dans les textes de "La souterraine" :

« triste - ombre - pierre - bâton - odeur de mort - noir - aveugle - fumé - fumier - vide - rien - gravier - poids - boîte – couteau...», 



Avais-je réellement envie de plonger dans ce flot de maux torturés, et le plus souvent insaisissables pour moi tant ils se confondaient dans un récit trop impersonnel à mon goût, avec ses personnages comme sans visage ? Qui est « je » ? Où veut nous amener l’auteure ?



J’ai le sentiment d’avoir nagé en abysses aquatiques, dans les fonds sous-marins, sans air dans ma bouteille.



Je remercie cependant bien évidemment Babelio et les éditions SEGHERS pour cette aventure particulière.
Lien : http://justelire.fr/la-soute..
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La Souterraine

Un écrivain est né ! "Bienvenue au club", lui a lancé Régis Jauffret dans La Grande librairie, louant son verbe... L'actrice signe un ensemble de fables et de poèmes remarquables, émouvants, qui se lit d'une traite et auquel on a envie de revenir - des pages bouleversantes notamment sur une mère, sa mère ? peu importe. Sophie Marceau avait écrit un premier livre il y a près de trente ans. Puisse-t-elle ne pas attendre autant pour un troisième.
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La Souterraine

C'est une agréable surprise et découverte de retrouver Sophie Marceau plume à la main.

J'ai beaucoup aimé son recueil de nouvelles et de poèmes. Son écriture est intéressante, sensible et juste.

En quelques mots elle plante le décor et nous donne envie de suivre son fil conducteur: où veut elle nous emmener ? J'ai eu l'impression de la suivre comme on entre dans un endroit que l'on voit pour la première fois.

Néanmoins le recueil est inégal, je n'ai pas saisi tous les poèmes et mon intérêt pour les nouvelles tenait surtout au thème.

Mes préférences sont : La souterraine, Vingt centimètres de plus, La poussière, L'élue.
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La Souterraine

C'est la curiosité qui m'a poussé à ouvrir ce livre vu que je préfère les romans. J'ai néanmoins voulu découvrir ce que Sophie Marceau avait écrit. En fait, pas grand chose. Un ensemble de textes, ou plutôt un groupement de textes étant donné que leur réunion ne forme en aucun cas un ensemble. Les textes n'ont aucun lien entre eux. Ils ne se suivent pas. Je ne parviens d'ailleurs pas à suivre. Où veut-elle en venir ? Ce livre n'a aucun sens. Ne perdez ni votre temps ni votre argent. C'est du vent. Le genre de bouquin d'une star sur le déclin qui a des factures à payer.
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La Souterraine

J’aime beaucoup Sophie Marceau et j’étais intriguée lorsque j’ai su qu’elle publiait ce livre. C’est donc remplie de curiosité que j’ai plongé dedans. J’ai été dès le départ saisie par cette écriture à la fois profonde et poétique que j’ai trouvée très belle. En revanche, j’ai été un peu plus décontenancée par ces textes qui ne semblent pas avoir de lien entre eux si ce n’est le thème féminin. Il m’a semblé que c’était un peu décousu, j’ai d’ailleurs souvent perdu le fil à l’intérieur d’une même histoire. Des poèmes viennent s’insérer ici ou là. Au final, je n’ai pas trop accroché au contenu alors que j’ai beaucoup aimé la forme, cette langue à la fois soutenue et imagée. Je suis mitigée. Dommage!
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La Souterraine

בס''ד

SOPHIE MARCEAU, une amie au detour d'une rue de TERNE , une camarade de classe, une delicate silhoute et une maturite par son carisme d'etre une femme sans renoncera ses ambitions avec un parcours d'opportunites et de rencontres distinguées par le milieu qu elle incarne artiste d'art d expression populaire et classique litteraire et poetique .
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La Souterraine

Il m’est bien difficile de rédiger un avis sur ce livre. J’aime peu la poésie mais j’aime les nouvelles, et c’est ce qui m’a poussée à le choisir. J’aime la densité de ces histoires courtes qui fait contrepoint à leur concision, leur puissance d’évocation. Mais quand ça ne le fait pas, la déception est à la hauteur de l’attente. Malheureusement c’est ce qu’il s’est passé avec ce recueil. Composé de nouvelles, et de poèmes en vers libres il explore des vies de femmes, de l’enfance à la maturité, anonymes ou célèbres, de milieux modestes ou plus privilégiés. Des femmes dans laquelle on retrouve un peu de l’auteur, Sophie Marceau, même si elle revendique d’explorer ici les champs de la fiction.

J’aime Sophie Marceau, l’actrice lumineuse et solaire, j’aime la femme libre et engagée aux prises de position souvent courageuses. Mais hélas l’auteur m’a moins convaincue. Ces nouvelles m’ont touchée de façon très inégale. Certaines mont laissé de marbre, voire m’ont déplu, d’autres m’ont émue ou m’ont interpellée. Même chose pour les poèmes mais dans l’ensemble j’ ai trouvé ces textes très sombres, et très pessimistes sur la condition féminine. Il s’en dégage une tristesse, une pesanteur à laquelle je ne m’attendais pas et c’est peut être pour cela que j’ai été déçue. L’écriture est indéniablement belle, mais il m’a manqué de l’émotion, et peut être un peu de fragilité qui aurait contrebalancé le trop de maîtrise.

C’est dommage, mais je redonnerai sa chance à l’auteur car sa plume m’a séduite.

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