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4.04/5 (sur 64 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chambray-lès-Tours , le 25.05.1983
Biographie :

Auteure de chick lit globetrotteuse, romantique dans l'âme ou voyageuse baroudeuse, Sophie Rouzier, 37 ans, publie en 2017 sa toute première romance : "Clara au Guatemala: l'odyssée glamour d'une apprentie globetrotteuse".
En 2018: "Tremblement de cœur: Chantal au Népal", puis en 2019: "Happy road trip to you". En 2021, direction l'Afrique avec "Rien ne sert de (se) mentir, il faut aimer à point".

Des études de langues étrangères appliquées l'ont fait déménager en Irlande et le grand Amour en Allemagne. Son QG est basé à Munich, où elle connaît les joies de la vie d'expatriée aux côtés de son mari.

Elle croque la vie à pleines dents et profite de chaque week-end, vacances pour s'évader sur les différents continents, avec un gros coup de cœur pour l'Antarctique.

Jet lag, rencontres culturelles, paysages à couper le souffle rythment sa vie et à travers ses livres, elle essaie de faire partager aux lecteurs sa passion du voyage.

Sophie a un crédo: chacun est maitre de son propre destin. C'est le message qu'elle souhaite transmettre grâce à ses héroïnes qui sortent de leur zone de confort, malgré elle.

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Source : auteur Sophie Rouzier
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Voici la présentation de "Happy road trip to you: Chantal et Louis aux États-Unis".


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Je souhaitais crier son nom, qu’il revienne en arrière. Je pensais que je devais le retenir par tous les moyens. Je ne voulais pas que ce soit une occasion manquée, comme celle de nos seize ans, où nous n’avions pas passé notre première fois ensemble. Je suis pourtant restée muette. Un sourire figé sur les lèvres. Je n’arrivais plus à respirer, j’avais une sorte de blocage dans ma poitrine. Il a franchi le portique, récupéré son sac, continué son chemin et puis je l’ai perdu de vue. Il paraît qu’il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets. Ce jour-là, j’ai choisi la mauvaise option.
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J’ai le sourire aux lèvres, le mec de la pub Coca Cola qui te drague, ça n’arrive pas tous les jours. Ça fait jaser.
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« Ce week-end, je suis allée voir ma tante Flor. C’est la sœur de ma mère. Comme elle n’a jamais eu d’enfants et qu’elle n’a pas d’autre neveu ni nièce, je suis sa petite protégée en quelque sorte. J’aime bien ce statut, car tante Flor prend toujours parti pour moi vis-à-vis de mes parents et croit en mon potentiel. Elle est la seule personne qui me soutient quand je déclare vouloir devenir actrice ou quand je décide plus ou moins d’aller aider les orphelins au Népal. Elle croit en moi plus que moi. Elle est persuadée qu’une voie a été tracée pour moi, il suffit que je me laisse guider par le temps.

Je me suis essayée à bien des choses, vous l’avez compris. J’ai déjà prouvé que j’ai un don pour l’écriture. La carrière d’écrivain m’avait d’ailleurs brièvement tentée, mais je ne peux pas rester aussi longtemps concentrée sur un même projet. C’est d’ailleurs pour cela que le journalisme me convenait parfaitement. Un article par jour et hop ! Le tour est joué ! Je ne sais pas si j’ai envie d’envoyer des candidatures à d’autres journaux… Je l’ai signifié à mes parents quand nous avons dîné ensemble la dernière fois. Immédiatement, ils m’ont conseillé de me bouger les fesses pour ne pas rester trop longtemps au chômage. Je pense qu’ils ont peur que je revienne m’installer chez eux, manger à l’œil et squatter la télé plusieurs heures par jour. Je ne peux pas les blâmer, je l’ai fait par deux fois dans le passé. Autant dire que la dernière fois, ma mère a elle-même fini par envoyer des CV pour moi. C’est grâce à elle d’ailleurs que j’ai eu ce job au magazine. Elle répondrait que j’ai tort. Je n’ai pas eu ce job grâce à elle, mais grâce à mes compétences, que je sous-estime apparemment… »
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Dans quelques années, les hommes ne jetteront plus de regards coquins sur moi. Bon, j’exagère à peine... Si je devais choisir des adjectifs pour me décrire, j’opterais pour ceux-ci : menteuse, affabulatrice, impostrice. Oups, je ne devrais pas commencer par ceux-ci. Je vous raconterai cela plus tard. Le plus intéressant, c’est que j’ai 33 ans et que je suis divorcée. Fort heureusement, je n’ai pas eu d’enfant avec mon ex-mari. Rien que de dire ça, j’ai l’impression de vous dépeindre une femme d’un certain âge, fausse blonde avec plusieurs villas et de beaux diamants aux doigts. Ce n’est pas le cas. Mon conjoint n’était pas plein aux as et nous nous sommes séparés sans trop de dégâts pour son patrimoine et pour le mien. J’ai encore (une partie de) ma vie devant moi et espère rencontrer le Grand Amour. Oui, je fais partie de cette espèce de fille rêveuse (ou idiote ? C’est une question de point de vue.)
Physiquement, je suis jolie, belle. Pas extrêmement comme d’autres, mais assez pour qu’on se retourne sur moi dans la rue quand je m’apprête. Il est vrai que je me suis laissée aller ces dernières années parce que j’étais en couple. Le jogging et le pyjama en pilou les soirs et week-end, c’est loin d’être glamour.
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Depuis mon premier jour de CE1, l'eau a coulé sous les ponts et ma peau n'est plus aussi lisse que celle d'une belle pêche. Dans quelques années, les hommes ne jetteront plus de regards coquins sur moi. Bon, j'exagère à peine... Si je devais choisir des adjectifs pour me décrire, j'opterais pour ceux-ci : menteuse, affabulatrice, impostrice. Oups, je ne devrais pas commencer par ceux-ci. Je vous raconterai cela plus tard. Le plus intéressant, c'est que j'ai 33 ans et que je suis divorcée. [...] J'ai encore (une partie de) ma vie devait moi et espère rencontrer le Grand Amour. Oui, je fais partie de cette espèce de fille rêveuse (ou idiote? C'est une question de point de vue.) [...]
Je ne vous cacherai pas que lorsque Liam m'a annoncé ses épousailles futures et que j'allais organiser la demande en mariage et son enterrement de vie de garçon, assister aux essayages de costume et choisir les boutons de manchette originaux, je n'ai pas sauté au plafond... intérieurement. Extérieurement, j'ai dû feindre l'explosion de joie. Ne vous méprenez pas, je suis très heureuse pour lui.
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À l’époque, j’avais du mal à comprendre comment on pouvait être Africain et blanc. J’ai même mis plus d’une fois sa parole en doute. Ce qui m’a finalement prouvé la véracité de ses dires, c’était qu’il parlait afrikaans avec sa mère. Celle-ci ne maîtrisait pas complètement le français et elle ne souhaitait surtout pas que son fils oublie leur culture. Son père était quant à lui un Alsacien de pure souche. C’est lors d’un voyage en Afrique du Sud qu’ils sont tombés fous l’un de l’autre. Cet homme, que je ne connaissais qu’avec un costume étriqué, avait tenté de faire un tour du monde après ses études. La rencontre avec cette jeune liane blonde l’avait fait rester plus longtemps que prévu dans ce beau pays. Ses rêves d’Inde et de Chine étaient passés à la trappe. Une fois son budget amoindri, il était retourné en France pour rentrer dans le rang et commencer son premier vrai job.
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J’ai l’impression que quelqu’un s’amuse avec mon destin. Celui qui tire les ficelles de ma vie doit rire à gorge déployée. Quelle ironie ! Et Cynthia, son café, elle peut se le mettre là où je pense. Moi qui avais confiance en elle, elle m’a trahie. Elle n’aurait pas pu garder sa langue dans sa poche ? Qu’est-ce qu’elles ont toutes en ce moment ? Ma mère et maintenant elle ! Je suis sûre qu’elle croyait bien faire, mais elle m’a plongée dans un sacré pétrin.
Agacée, je retourne à mon poste de travail, je me concentre sur mes mails et envoie quelques réponses en regardant ma montre toutes les trente secondes. J’ai vraiment hâte de revoir Liam, il me changera les idées. Je ne pourrai pas me plaindre et j’imagine qu’il vaut mieux que j’évite d’ailleurs.
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Tandis que j'ouvre la porte du café dans lequel j'ai rendez-vous, j'aperçois ma copine le nez fourré dans un bouquin. Au moins, elle aura passé un bon moment en m'attendant.
- Salut Marie, désolée pour le retard !
- Coucou. Ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude. Je suis moi-même arrivée un quart d'heure après en prévision.
- Tu as bien fait.
Marie et moi avons notre tête-à-tête hebdomadaire dans ce petit café. Il s'appelle le Mannele. Ce nom lui vient d'une sorte de brioche alsacienne en forme de bonhomme, avec ou sans pépites de chocolat et essentiellement produit durant la période de Noël. Bizarrement d'ailleurs, ils n'en vendent pas ici. Nous prenons un brunch dans ce lieu tous les jeudis. L'atmosphère est très cosy.
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Je ne pense pas mentir en disant que nous avons apprécié tous les deux. Le baiser a duré plus qu’il n’aurait dû. Je ne saurais dire si Liam a senti des papillons dans son corps, mais moi, je me souviens encore que tout mon être s’était embrasé. Il me tenait serré contre lui fermement comme s’il ne voulait pas que cela s’arrête. C’est le gloussement de nos camarades qui nous a ramenés à la réalité. Nous n’avons jamais reparlé de cet événement et Liam ne m’a pas dit qu’il avait trouvé ça dégoûtant. Sans doute pour ne pas réitérer l’expérience de l’œil au beurre noir. Pour ce qui est de l’Espagne qu’évoquait Liam précédemment, oui ça me reste encore en travers de la gorge, même si maintenant il y a prescription.
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J'ai besoin de repos et souhaite rester chez mes parents, histoire de voir comment la situation évolue. Je descends les escaliers et me dirige vers la salle du petit-déj' déjà animée par les randonneurs, malgré l'heure matinale. Mes parents sont affairés à préparer les cafés et à servir les convives. Ils aiment leur travail. C'est une véritable passion pour eux. Etre dans la nature, prendre soin de leurs bêtes et avoir un contact extérieur grâce aux touristes. Ils profitent d'une vue magnifique sur le Petit Ballon, les collines verdoyantes. On respire la bouse de vache, l'herbe fraîchement coupée. J'éprouve comme un sentiment de liberté, loin des bureaux qui ressemblent à une prison.
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