— Salauds !
Comme Jim, Tyrone crachait ce mot tout le temps. Quand il croisait une patrouille écossaise, quand il observait un hélicoptère au-dessus de sa ville, quand un drapeau anglais flottait en haut d’un mât, quand le Premier ministre apparaissait à la télévision. Il disait salauds et il crachait. Alors je me suis mis à cracher aussi. Même à Paris, sans y prendre garde. En remontant les rues comme si elles étaient miennes.
(Chapitre Une terrible beauté)