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4.39/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1968
Biographie :

Stéphane Beau est un auteur et biographe français.

Il a déjà participé à plusieurs rééditions d'œuvres de Georges Palante (Ed. Coda, 1001 nuits), de Jules de Gaultier (Ed. du Sandre) ou de Eugène de Toberty (Ed. Stalker).

Il a collaboré ponctuellement à plusieurs revues (Critique, La Revue Philosophique de la France et de l'étranger, Mercure, Anamnèse) et publie régulièrement des articles ou des comptes rendus dans La Presse Littéraire.

Il anime également une revue littéraire intitulée Le Grognard, inspirée des vieilles revues telles que le Mercure de France, La Plume, La Revue Blanche...

Le Coffret, dont le thème est l'éventuelle disparition ou interdiction des livres, est son premier roman.

Source : amazon.fr
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Car au fond, que demande le peuple ? Rien d’autre que de pouvoir s’abîmer tranquillement dans ses illusions, dans ses mensonges vitaux , dans ses rêves. Le quidam moyen, aujourd’hui, se contrefiche d’être effectivement libre. Ce qui compte, c’est qu’il puisse avoir l’impression de l’être. Non, mieux encore : c’est qu’il puisse se persuader qu’il l’est ! Peu importe la longueur de la chaîne, l’essentiel c’est qu’elle brille”
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La vie est un arbre dont chaque branche trace dans l’air un chemin que nous aurions pu suivre si nous avions eu le courage d’affronter l’azur.
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Doucement, il souleva le couvercle qui grinça faiblement. À l’intérieur sept livres étaient rangés en deux piles parallèles. Incrédule, Nathanaël les sortit un par un, délicatement, et les étala devant lui. Des livres… Il s’attendait à tout sauf à ça ! Des livres ! Il ne se souvenait même pas en avoir vu en vrai. À l’école, peut-être, en photo, lorsqu’il avait étudié l’histoire des siècles précédents, mais il était sûr qu’il n’en avait jamais touchés, jamais feuilletés… jamais lus ! L’usage du livre avait été définitivement aboli vers le milieu des années 2060, c’est-à-dire peu de temps après sa naissance.
Cette abolition des livres s’était d’ailleurs faite très naturellement, sans le moindre heurt. Il y avait bien longtemps que presque plus personne n’en lisait : trop volumineux comme objet, trop lourd, et aussi trop gourmand en matière première. Trop gourmand en temps aussi : qui pouvait se permettre de passer des heures à lire aujourd’hui ?
Qui pouvait se permettre de perdre son temps d’une manière aussi peu productive ?
Petit à petit les bibliothèques, déjà désertées par les lecteurs, avaient été vidées de leurs contenus.
Transformées en espaces de communication publique elles avaient été équipés de postes informatiques diffusant en boucle l’essentiel de tout ce qu’un bon citoyen devait savoir : la météo, les dernières directives du gouvernement, des émissions de divertissement, des appels à témoins régulièrement remis à jour par les services de la Police Citoyenne et, surtout, des reportages – essentiels – sur les faits et gestes de tous les grands de ce monde. L’adoption d’un enfant par un ministre ; l’achat, par un député d’une nouvelle voiture ; la nouvelle concubine d’un chanteur à la mode… Autant d’événements qui donnaient immédiatement lieu à des enquêtes interminables, à des débats sans fins qui mobilisaient tous les journalistes du pays jusqu’à ce qu’un nouveau scoop – le divorce d’un sénateur par exemple – attire à son tour tous les regards.
Nathanaël laissa ses doigts courir sur les couvertures jaunies des ouvrages étalés devant lui. Leur odeur lui rappelait celle des feuilles mortes, dans l’humidité des soirs d’automne. Il lut les titres des six premiers livres : Par de là le Bien et le Mal d’un certain Nietzsche, Le Traité du Rebelle d’Ernst Jünger, Walden d’un dénommé Thoreau, Combat pour l’individu de Georges Palante, une sélection des Essais de Montaigne, et Malaise dans la civilisation de Sigmund Freud…
Aucun de ces auteurs ne lui étaient connus et les titres de leurs écrits sonnaient bien différemment de ceux que le ministère des publications diffusait habituellement et que tout un chacun pouvait télécharger sur le site du Patrimoine Culturel Globalisé.
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En fait la question de la liberté ne peut réellement être un “problème” que dans un contexte d’immortalité. Autrement dit, si en refoulant toutes ses passions, en s’interdisant toute conduite à risque, toute pensée déviante ou dangereuse, l’homme était assuré de pouvoir accéder à la vie éternelle – à une vie terne, peut-être, mais débarrassée de l’angoisse de la mort, – la question de la liberté aurait un sens : celui d’un choix, tragique, superbe, entre la vie éternelle et la mort éternelle. Là, la question du libre-arbitre aurait de la gueule. Et l’hypothèse de notre petit oiseau qui, dans sa cage, se demanderait s’il vaut mieux rester là à se faire engraisser ou, au contraire, voler où il veut, au risque de finir dans la gueule d’un chat, prendrait une autre dimension
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"Le coffret ne payait pas de mine. Trente centimètres de long, vingt de hauteur, autant en profondeur. En pin naturel, sans aucune fioriture. Le cadenas qui le fermait datait d’au moins une cinquantaine d’années, du temps où l’usage des clefs n’avait pas encore été aboli..."
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La fraternité en danger.
J’m’en fous, j’suis fils unique.
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Tout autour de lui règne l'obscurité la plus absolue. Une obscurité comme il n'en a jamais vue. Dans la mesure où l'on peut voir l'obscurité, bien entendu.
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