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Critiques de Stéphane Martelly (6)
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Les enragées

D'emblée je voudrais remercier les Éditions du remue-ménage et le site Babelio d'avoir mis gracieusement ce livre à ma disposition dans le cadre de l'opération “Masse critique”. Cette douzaine de courtes nouvelles , où l'on retrouve quelques personnages récurrents, met en scène les tribulations de personnes racisées qui occupent généralement des emplois considérés comme subalternes comme gardien de nuit, préposés de centre d'appel, intervenantes en milieu communautaire, quoique dans ce dernier cas l'appartenance à cette catégorie me semble incorrecte.



Sur le fond, les idées avancées ne m'ont pas convaincu, loin de là. Dès la première histoire une fillette vole régulièrement des livres à la bibliothèque scolaire. Convoquée avec sa mère par le directeur, elle informe ses camarades qu'elle “luttait contre des racistes” ! J'ai espéré quelques instant un deuxième niveau d'autodérision mais ça ne semble pas le cas . . . Au fil des récits, les petites allusions mesquines, le dénigrement systématique des blancs et la complaisance envers les copin-e-s m'ont lassé. Comme si tout était dû à cette clique du seul fait de leur existence. Les laissés-pour-compte vous intéresse ? Passez votre chemin, allez voir Jonh Fante, Iain Levison et autres.



Quant à la forme j'avais été attiré par le quatrième de couverture qui annonce une écriture iconoclaste, à l'emporte-pièce; encore ici déception car ce sont les seules lignes du genre, le reste demeurant plutôt conventionnel. À moins bien sûr que l'on considère l'utilisation du “iel” et autres néologismes comme étant révolutionnaire.. Bref rien dans ce livre ne m'a rejoint et si cela n'avait pas été dans le cadre d'un engagement envers Babelio je l'aurais abandonné très tôt.
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Les enragées

Valérie Bah est une artiste québécoise et dans Les Enragé•es, elle nous donne à lire des nouvelles mettant en scène des personnes queer et racisées. Enfin je dis des nouvelles, c'est un peu plus compliqué que ça. Quand on dit "nouvelles" en France on entend souvent "récits courts avec une chute à la fin". Alors que bon, c'est bien réducteur. Ici, il s'agit bien de récits courts, mais y'a pas forcément de chute. Et puis surtout on se rend compte à la lecture qu'on a déjà rencontré tel personnage et que certaines histoires se répondent. Et moi j'adore ça, jouer avec les recueils.

Si en plus je vous dis que certaines histoires sont très drôles, que toutes sont portées par une écriture incisive, un peu rentre-dedans, une langue piquante et très belle, que malgré la brièveté des nouvelles on s'attache à ces personnages, qu'ils restent en tête, et qu'on se surprend à y repenser, à ce qu'ils elles et iels ont dit, ont fait, ce qui leur est arrivé, et que tout ça fait réfléchir, alors vous comprendrez que c'est une réussite !
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Les enragées

Un roman qui me laisse perplexe. Je pensais avoir affaire à un ovni, un livre originla qui sort des sentiers battus mais malheureusement non pour moi. En effet, il s'agit de récit, de tranches de vie de personnes ''non genrées'' qui sortent des sentiers battus de l'hétérosexualité. SI je lis des récits, je m'attends à des histoires qui font réagir, réfléchir mais là je n'ai rien expérimenté de tel. L'écriture est belle ,fluide mais pour moi cela ne suffit pas dans ce genre de lvres.

Ce fut aussi la première fois que je lis un livre qu iemploie des pronoms et déterminants non genrés. J'ai perdu le fil plusieurs fois car non habituée à ce genre de mots.

Donc pour en revenir aux récits, ils s'articulent sur l'enfance, les relations amoureuses, proféssionnelles. Même si les themes abordés: les relations entre personnes ne m'ont pas atteint, je ne me suis pas non plus identifiée à quelques personnes que ce soient. En fait j'ai trouvé ces recits plus romancés que véridiques.
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La maman qui s'absentait

Un bel album en noir et blanc pour parler de la problématique de ces mamans des pays du Sud qui doivent abandonner leurs enfants pour aller gagner leur vie dans les pays du Nord. Un "dragon" est présent a chaque page pour illustrer la séparation de la mère et de l'enfant. Cela finit avec une lueur d'espoir, la mère reviendra au pays et retrouvera son petit garçon, mais peut-être celui-ci sera déjà devenu grand...
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Les enragées

Les enragé•e•s rappelle que la vraie richesse consiste à savoir s’accrocher à ce qu’il y a d’inaliénable en soi, autrement dit, à savoir se tenir droit, tout en goûtant la beauté qui nous entoure.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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La maman qui s'absentait

Les mots s’y entremêlent avec douceur et poésie dans un graphisme travaillé. Les propos raffinés de l’auteure haïtienne s’unissent à la sobriété du trait de l’illustrateur.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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