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Critiques de Stéphane Padovani (10)
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Le bleu du ciel est déjà en eux

Des nouvelles mystérieuses pour faire l’éloge du langage comme barrage à l’incendie du monde contemporain. Magnifique.



Dans un monde contemporain marqué par les guerres, la violence et la misère sociale, les personnages des nouvelles poétiques et inspirées de Stéphane Padovani semblent chercher un langage pour continuer à témoigner du monde, pour se préserver des prédateurs et de la violence qui le consument, pour maintenir le souvenir des disparus qui les hantent et une forme de continuité dans un monde en délitement.



La suite sur mon blog ici :

https://charybde2.wordpress.com/2016/01/23/note-de-lecture-le-bleu-du-ciel-est-deja-en-eux-stephane-padovani/
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Fragments de la consolation

Il était une fois Neil Armstrong, la première partie du récit est un résumé très poétique de la vie de l'astronaute qui a fait rêver toute une génération.

« Un Ulysse jamais revenu à Ithaque » belle définition donnée par l'auteur et qui se retrouve parfaitement dans les biographies et dans le film « First Man : le Premier Homme sur la Lune », drame biographique dédié à Armstrong qui vient de sortir en France et sera encore plus intéressant à voir après la lecture de « Fragments de la consolation », ce petit livre de 114 pages intelligent et captivant est accompagné par les dessins de Juliette Lemontey qui sont parfaits pour les portraits en mots que l'oeuvre de Stéphane Padovani illustre.

Notre astronaute se transforme en passeur pour conduire et supporter les âmes, ainsi commencent les fragments, les brèves histoires d'hommes et de femmes si différents et toutes et tous liés par les rêves, les envies les deceptions.

Ce roman me fait penser à Spoon River de

Edgar Lee Masters.

Une lecture agréable à conseiller.



Merci aux éditions le Réalgar et à Babelio pour cette découverte


Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Fragments de la consolation

Cet ouvrage est constitué de fragments, c'est-à-dire de textes courts ou très courts, pas forcément en liaison les uns avec les autres. Ils ont pour point commun de traiter du combat de personnes face à l'adversité, au conflit ou au malheur. Les textes, très bien écrits, sont tout à fait compréhensibles malgré leur brièveté par un choix de mots, d'indices et de situations tout à fait pertinent. La lecture d'un fragment laisse aussi suffisamment de place à l'imagination: il est très facile de se représenter la situation vécue par le personnage et son contexte. Les dessins (portraits sans visages) qui s'intercalent entre les fragments sont tout à fait appropriés au thème et sont un vrai plus pour l'ouvrage. Ainsi, chacun peut se représenter plus facilement une scène en associant portrait sans visage et fragment. Une très belle découverte, qui mérite le détour.
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Le bleu du ciel est déjà en eux

J’ai sélectionné ce titre lors de la Masse Babelio un peu au hasard, le titre, en premier, m’a frappé par sa beauté. La couverture, aussi, est tout simplement sublime. Merci à Babelio et les éditions Quidam de m’avoir envoyé cette perle livresque! Je peux vous l’assurer, l’intérieur et l’extérieur du roman sont aussi beaux l’un que l’autre!



Le bleu du ciel est déjà en eux est composé de neufs courtes nouvelles, des nouvelles vibrantes de poésie dont l’écho résonnera encore longtemps dans le coeur de tout lecteur qui s’y aventure. Le recueil aborde des thèmes durs et puissants. Stéphane Padovani fait notamment l’éloge du langage avec un style d’écriture à fleur de peau. Empreinte de poésie, chacune de ses nouvelles est une pépite à savourer.



Dès la première nouvelle que j’ai lue, j’ai su que ce recueil ne me laissera pas indemne. J’ai eu un énorme coup de coeur pour la plume de l’auteur qui m’a beaucoup touché. Avec un style d’écriture d’une rare beauté, il arrive à créer une atmosphère mélancolique et onirique. Derrière chacun de ses mots, de ses phrases, se cache un univers tout entier d’une rare profondeur. Il va falloir que je lise toutes ces oeuvres!



9 nouvelles c’est aussi 9 personnages qui m’ont tous énormément touché. L’auteur met en scène des personnages brisés et perdus, en marge du monde. Il y a quelque chose de très beau, mais aussi de très triste dans ces personnages torturés qui, comme des fantômes, vagabondent dans un monde qui leur échappe et qu’ils ne comprennent plus. On plonge dans ces personnages hantés par le passé et on se reconnait en eux : on reconnait nos failles, nos doutes, nos passions. On plonge dans les tréfonds de ces âmes perdus qui tentent d’entrapercevoir le bleu du ciel, le bleu de leur vie.
Lien : http://attrape-mots.blogspot..
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Le bleu du ciel est déjà en eux

Le bleu du ciel est déjà en eux semblait être un livre prometteur, mais certains points négatifs m'ont bloqué durant toute ma lecture. Si bien que je suis satisfaite d'avoir enfin fini ce livre.

Malgré son format très court (moins de 140 pages), j'ai bien mis une semaine et demie à finir ce livre. Pourquoi? Principalement à cause du style de l'auteur auquel je n'ai pas du tout adhéré, et du fait des très nombreuses coquilles et des fautes de syntaxes qui parasitent le rythme de lecture. Ce n'est pas tant les références politiques ou culturelles manquantes mais plus ces phrases d'une page ou d'un paragraphe, pour vous donner un exemple. Des tournures de phrase qui laissent perplexe. Des discours tantôt rapportés, tantôt pas. Plein de petits détails comme cela qui m'ont énormément gêné.

Ensuite, je ne m'attendais pas du tout à plusieurs petites ''nouvelles'' comme ceci. J'ai eu l'impression plusieurs fois qu'il s'agissait de mots jetés sur le papier, presque en écriture spontanée / automatique et qui n'aurait de sens que pour l'auteur. Ce qui m'a un peu dérangé, car on sent quand même derrière qu'il y a un message, qu'il y a des sentiments qui tentent de nous parvenir. Les récits ne laissent pas totalement indifférents: tous ont pour sujets des thèmes durs, pour protagonistes des personnages torturés, perdus ou hanté pas leur passé.

L'aspect fantastique de chacun de ces récits m'a aussi troublé, car il introduit d'une étrange façon, on oscille entre poésie et folie des personnages, si bien qu'on se demande ce qu'il en est réellement.

J'ai vaguement apprécié deux récits, Occuper et Conduire, mais leur fins m'ont semblé beaucoup trop symbolique ou incongru, pour j'en saisisse tout le sens.

Du côté des personnages -un des points qui m'importent le plus dans une histoire-, j'ai été déçue, très déçue car... comment dire? J'aurais tendance à croire qu'il s'agissait là en fait de fantômes et d'âmes vagabondes qui ne savaient pas trop ce qui leur arrivait, pas trop ce qu'elle faisait dans leur vies. Il n'ont rien éveillé en moi. Absolument rien. C'est assez étrange et difficile à exprimer mais voilà.

Mais on sent quand même le poids du passé que chacun des personnages cités porte, on sent qu'ils sont vecteurs de sentiments, qu'ils ont en commun la perdition, les questionnements ainsi que des doutes et des regrets. J'ai senti ces aspects mais ils ne m'ont pas atteint.



Le bleu du ciel est déjà en eux s'avère pour moi être davantage une lecture qui est ancré dans la symbolique, dans la poésie de sentiments mais dont le sens m'a échappé plutôt qu'une réelle déception. J'en garde le souvenir d'une lecture étrange, un peu mystique et source de questionnements, de perplexité mais je suis persuadée que nombreux sont les lecteurs qui apprécieront pleinement ce livre,



Cette lecture entrant dans le cadre d'une Masse Critique, je remercie Babelio et Quidam éditeur pour cette découverte!
Lien : http://anskarad.blogspot.fr/..
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Fragments de la consolation

Grand merci à Babelio pour son opération « Masse critique » qui m’a permis de recevoir Fragments de la consolation ; aux éditions Le Réalgar (j’ai découvert ce mot !), à Stéphane Padovani et à Juliette Lemontey, dont les lignes (écriture pour l’un, peintures pour l’autre) se répondent si bien.



Quel étrange et attachant petit livre ! Qui écoute ? Le cosmonaute Neil Armstrong, mort et revenu sur la Lune, à la surface de laquelle il glisse comme un patineur. Qui parle ? Des humains comme lui, qu’il est chargé d’accueillir, de rassurer, de guider vers on ne sait quelle éternité. Chaque fragment - dont la longueur varie d’une quinzaine de pages à un simple paragraphe - porte en tête, en titre, un prénom, à de rares exceptions près : ainsi se faufilent, dans cette liste, un nom de famille et un « on »…



Les personnages s’expriment à la première personne. Parfois ils se parlent, d’un texte à l’autre : Stanis évoque ce qu’il peut faire pour Inga, et Inga repense aux épreuves traversées par Stanislas comme par elle-même : ils sont vieux, séparés, ils s’aiment. Kaminski se souvient soudain de son élève, Pavel, et ce dernier de son maître, Monsieur Kaminski, dont il avait aimé un certain geste « d’une agressivité tranquille ». Birgitt rêve d’une greffe de voix, tellement elle déteste la sienne. Stellan veut l’aider à l’apprivoiser.



La voix humaine apparaît fondamentale dans ce recueil. Depuis la citation d'ouverture jusqu’à cette dernière page, où le même Neil Armstrong définit sa tâche de passeur : « J’attends. J’écoute. Je recueille des fragments. Fragments de la consolation. De nouvelles voix viennent vers moi, de nouvelles âmes à accompagner, à faire migrer» en passant par le récit de Clara, qui reconnaît celle de chacun de ses cinq enfants, déjà devinée alors qu’elle les portait dans son ventre, et celui de Toumani, qui allume la radio entre deux livraisons : « Une voix pareille (…) c’est comme caresser un chat, mâcher une mangue bien mûre, je ne sais pas. Ça me fait penser au son d’un balafon. Tout de suite je suis en érection. Rien à faire. On ne peut pas lutter. »



Beaucoup de ces locuteurs ressemblent cependant à des survivants d’une catastrophe, individuelle ou planétaire. À des fugitifs, à des victimes. Leur langue est pleine de simplicité, de créativité, riche en énumérations et en allitérations. « Tout fond, coule, pisse, flaque, file, vite avalé » se plaint Raddi. Josefine, étiquetée folle, fustige « ces mots qui m’engluent, glacent mon glucose, sortis comme d’un goitre de golden boy. » Mais, déclare-t-elle par ailleurs, « Moi je dis que j’entends des voix et que je les comprends. »



Les peintures de Juliette Lemontey illustrent très bien - trop bien, presque jusqu’au malaise ? - cet aspect fantomatique : dans des camaïeux de beiges et de bleus, elles nous offrent des visages dont les traits semblent avoir existé mais avoir été effacés après coup, d’un mouvement circulaire du pouce ou de l’estompe. Mis à part deux d’entre eux, chez qui le regard, le nez et une ombre de bouche émergent par transparence, ce ne sont que profils perdus, spectres nous faisant face, figures esthétiques et inquiétantes.



Stéphane Padovani, lui aussi, écrit et efface. À nous de relire ses textes, de nous tenir à l’écoute « au bord du bassin flagellé de gouttes, au milieu de l’air chloré brassant des voix éclatées par l’écho ».

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L'autre vie de Valérie Straub

Ce court livre de Stéphane Padovani m'a émue… vraiment et profondément. Curieux que les larmes n'aient pas coulé car la fin quand même ! Il m'a parlé d'amour… de la force de l'amour, de vie et de mort, de rédemption et de fatalité, d'espoir et de désespoir. Plus que tout, il m'a fait voir le pouvoir des mots qui survivent au temps et à la mort, qui franchissent les barrières, qui permettent d'exprimer ce qui ne peut être dit…
Lien : https://emplumeor.wordpress...
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La Veilleuse

Une belle petite découverte ! Un magnifique roman où la poésie et la sensibilité sont présents ainsi que la musicalité des mots . Etienne et Louise vont s'apprivoiser, s'adopter alors qu'ils ont, tous les deux, perdu un être cher. Louise va découvrir le pouvoir, la force des mots... Et ce roman ne fait que 87 pages !
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L'autre vie de Valérie Straub

Lutte armée, justice, expiation et vengeance, en cinquante pages rares.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/02/20/note-de-lecture-lautre-vie-de-valerie-straub-stephane-padovani/
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L'autre vie de Valérie Straub

En un nombre ridiculement faible de pages, tout juste une nouvelle, Stéphane PADOVANI lève un voile sur une femme qui a voulu refaire le monde en le traitant avec autant de brutalité et de férocité qu'il ne traite les individus.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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