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3.73/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1987
Biographie :

Stéphanie Gérin réside à Wanze, en périphérie de Liège (Belgique), et s’adonne à l’écriture tout en poursuivant ses activités de chercheuse universitaire. Auteure d’un roman paru aux Éditions Memory en avril 2020 et d’un recueil de nouvelles publié par les Éditions Academia en novembre 2021, elle se plaît à aborder des questions de société qui confèrent à ses écrits un indéniable caractère engagé, écrits regorgeant – clin d’œil à sa carrière de biochimiste – de références scientifiques.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Si la pandémie avait sévi, ce n'était pas de la main de la Créatrice - elle ne pouvait quand même pas tout contrôler - mais elle avait au départ vu cela comme une opportunité pour l'homme de redécouvrir la solidarité.
Erreur.
La crise n'avait fait que diviser davantage les peuples, un véritable fiasco. Ceux qui précisément étaient les moins qualifiés pour juger n'avaient eu de cesse de répandre leur pseudo-science et d'ériger leurs opinions au rang de faits. Ils s'étaient crus propulsés virologues et épidémiologistes pour avoir glané des bribes d'information sur le net et n'avaient pas manqué d'en faite "profiter" leurs semblables sur les réseaux sociaux.
Un bien triste exemple de l'effet Dunning-Kruger* (...).

* théorie scientifique selon laquelle "les incompétents dans de nombreux domaines sociaux et intellectuels sont tout à fait inconscients de l'ampleur de l'ignorance".
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Ils étaient cinq et tout s'est passé tellement vite. Cinq garçons du village voisin que j'avais déjà croisés quelques fois, à peine plus âgés que moi. Des types inoffensifs - du moins le croyais-je. Ils étaient ivres. Ils m'ont poursuivie. Ils m'ont attrapée. Ils m'ont violée. C'était comme un jeu pour eux. (...)
Je n'ai plus jamais été la même. "Nous" n'avons plus été la même, tu en conviendras. J'ai eu tellement honte des faits que je les ai passés sous silence. J'avais honte parce que même si je savais que ces types n'auraient jamais dû faire ce qu'ils ont fait, je considérais qu'ils avaient des circonstances atténuantes. Je ne pouvais m'empêcher de penser que mon comportement, mon accoutrement, ma réputation, ce fichu tatouage et tout le reste n'étaient pas étrangers à leurs actes.
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Quand tu fais tout ça, quand tu es "juste" celle que tu es, quand tu m'embrasses en me disant "je t'aime", quand avec ton frère tu pimentes malgré toi mes journées ordinaires, je me rends compte à quel point tu grandis vite. Tu me fais prendre conscience que si j'ai un tas de choses à te donner, tu en as énormément à m'apprendre sur moi-même, la vie, le monde. Ton frère et toi réveillez en moi l'inestimable regard de candeur, de naïveté et de bienveillance dont un enfant est capable et dont je croyais qu'il m'avait depuis longtemps déserté. Vous faites de moi une personne meilleure qui choisit de voir avec des yeux nouveaux - les tiens, les vôtres - des paysages, personnes, idéaux, sentiments dont elle croyait pourtant avoir déjà fait le tour.
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Le temps est un mystère.
Il est des journées qui filent d'une traite. On atterrit le soir dans son lit en se demandant où sont passées les heures.
Il en est à l'inverse qui s'évertuent à nous retenir. Les aiguilles de l'horloge se figent, les secondes paraissent des heures, le temps cesse sa course folle pour nous contraindre à soupeser chaque instant, à décortiquer nos moindres faits et gestes, à pester contre l'ennui, à nous agacer de détails qui ne nous auraient pas effleurés. Tout cela, tous ces détournements futiles et inconscients comme diversion pour nous faire grâce du calvaire de nous retrouver face à nous-mêmes.
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Un contrat à durée indéterminée, un salaire confortable, le tout assorti des avantages du statut de fonctionnaire. J'étais trop jeune pour être lucide. J'ai accepté, privilégiant la stabilité à l'appel du cœur.
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Tu as donné de la visibilité à l'amour. Tu as rassemblé les humains de bonne volonté et ceux qui voudraient le devenir ; tu leur as prouvé qu'ils n'étaient pas seuls à rêver d'un monde meilleur et tu as montré aux autres que l'ombre n'est pas la fatalité pour eux, que la lumière est une option. (...) Les effets sur les esprits sont bien réels. Tu viens de souffler sur les braises de l'espoir pour qu'elles ne s'éteignent pas, et si tu continues à souffler une petite flamme finira par apparaître. Une flamme qui peut-être un jour se muera en feu de joie.
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Les humains. Le Ciel les avait dotés d'une conscience et certains -beaucoup ? - n'étaient pas capables de s'en servir. Ils n'avaient de cesse d'ignorer cet attribut divin en préférant se taper dessus, se bagarrer, s'entretuer, s'affamer, se mutiler, se torturer s'asservir, s'insulter... Tout cela pour finalement venir gémir auprès d'elle [la Créatrice] sur leur triste sort en l'accusant d'être responsable de leurs malheurs. Ils ne manquaient vraiment pas de toupet !
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Compagnie, gouvernement... pourris ! Tout un système pourri à cause d'une poignée de rats sans scrupules qui rongent la structure de l'intérieur et gangrènent toute la charpente. Notre vie, la planète, la famine... Ces gens-là n'en ont cure tant que leurs bourses restent bien au chaud, tant qu'ils peuvent continuer à se pavaner au soleil pendant que le peuple crève la dalle et que les écosystèmes crèvent tout court.
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Hibernati, ai-je expliqué à Sibyl, c'est une société qui, comme son nom l'indique, a pour vocation de plonger des humains dans un état de torpeur prolongée, ou en d'autres termes d'hibernation. Pas n'importe quels humains en fait puisqu'elle se spécialise dans les enfants. Ses slogans : Enfant au bois dormant, la paix pour les parents et Mon enfant est en bière, super pour ma carrière.
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Il ne faut pas trop vite juger, rien n'est jamais blanc ou noir, l'âme humaine se décline entre gros clair et gris foncé. Il n'y a pas les "bonnes" et les "mauvaises" personnes, il n'y a pas celles "qui ont une conscience" et celles "qui n'en ont pas". (...)
Ce qu'il faut retenir dans les grandes lignes, c'est que chaque personne est unique et capable d'évoluer positivement.
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