Stéphanie Hans en interview pour PlaneteBD.com .
Stephen King est le premier auteur pour qui je me suis prise de passion. A 14 ans, j’ai demandé à ma mère de m’offrir toute sa bibliographie à l’obtention de mon diplôme. Ça en faisait des livres.
L’ambition n’est qu’un petit péché. Mais elle mène à des crimes bien plus importants.
- Je t’ai raconté comment ma deuxième femme m’a quitté ? Je chauffais une nana sur Twitter. Je croyais que je faisais cela en privé. Raté. J’ai même mis ma femme en copie sans faire exprès.
- Qu’est-ce que « Twitter » ?
- Un endroit dépourvu de toute humanité où règne l’inconscience. Un peu comme ici, en fait.
- Au moins, tu as échappé à ce « Twitter ». J’aimerais pouvoir m’échapper d’ici. Nous déambulons dans ce maudit désert sans espoir ni avenir.
Il n’y a qu’un pas entre la colère et la tristesse. L’une peut dissimuler l’autre. Elles dansent ensemble, mais une seule peut mener.
L’intégrisme se comprend mieux lorsqu’on côtoie les dieux. Ils prennent tout au pied de la lettre.
Comment combattre ce qu’on désire ?
- Attends, ton fils est… un demi-dieu ?
- En gros. Mais n’importe quel parent pense ça, non ?
On peut survivre à tout, sauf à notre passé.
Avoir une famille tire le meilleur des gens.
- Il y avait un JdR auquel on voulait tous jouer, quand on était ado. Ça s’appelait Pendragon. Son scénario étant arthurien, donc littéraire, il dépassait notre dédain pour la fantasy. On y évolue durant la totalité du mythe. On suit l’ascension et la chute du roi des Bretons. Le scénario est donc trop long pour que les personnages puissent en voir la fin. D’où la création de dynasties. Lorsque les chevaliers deviennent trop vieux, ils sont remplacés par leurs enfants. Je n’ai jamais pu y jouer. Mais l’envie de m’y atteler ne m’a jamais quittée.