AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stephen Jay Gould (216)


Il n'y a pas de science sans imagination.
Commenter  J’apprécie          10
gppl
Commenter  J’apprécie          00
La mesure du Q.I. eut des conséquences trop considérables dans notre siècle pour ne pas rechercher quels étaient les motifs de Binet.Cela nous permettra en outre de voir comment les tragédies engendrées par l'utilisation pernicieuse de ces tests auraient pu être évitées si leur fondateur avait vécu et si l'on avait tenu compte de ses avertissements.
Commenter  J’apprécie          00
... si nous décidions de réunir un tribunal, plus de cent cinquante ans après les faits - une idée assez insensée, de toute façon, bien que nous semblions attirés par de telles entorses à l'histoire -, je crois que Darwin passerait les portes de nacre, avec peut-être l'obligation d'un bref séjour au purgatoire pour réfléchir au sujet du paternalisme.
Commenter  J’apprécie          00
Si je choisis de condamner tel ou tel personnage historique pour son adhésion aux opinions détestables de son époque, il ne restera bientôt plus personne digne d'admiration, dans certaines des périodes les plus intéressantes de notre histoire.
Commenter  J’apprécie          00
... le terme "Caucasiens", officiellement retenu pour désigner les populations à peau blanche d'Europe, d'Asie occidentale et d'Afrique du Nord. [...] C'est au naturaliste allemand J.F. Blumenbach [[...] que l'on doit cette initiative : il a établi la plus influente de toutes les classifications raciales, et inventé ce nom en 1795 [...]. Dans sa définition originelle, Blumenbach a avancé deux raisons pour ce choix : la beauté maximale du peuple vivant dans cette petite région ; et la probabilité que le genre humain ait été créé dans cette aire géographique.
Commenter  J’apprécie          00
L'Afrique représente la plus grande part de la nature humaine, quelle que soit la représentation généalogique que l'on adopte ; toutes les autres populations n'occupent qu'une seule branche au sein de l'arbre africain. Bien entendu, le rameau non africain s'est épanoui jusqu'à aujourd'hui, mais il ne représentera jamais, sur le plan de la topologie, qu'une sous-section au sein d'un arbre fondamentalement africain.
Commenter  J’apprécie          00
La flexibilité est la marque caractéristique de l'évolution humaine. Si les humains ont évolué, comme je le pense, par néoténie [...], c'est à perpétuité que nous sommes des enfants, et cela en un sens qui n'est pas seulement métaphorique. Dans la néoténie, le développement se ralentit et les stades de jeunesse des ancêtres deviennent les phases adultes des descendants.
Commenter  J’apprécie          00
Nous faisons inextricablement partie de la nature, mais en disant cela, on ne nie pas pour autant le caractère unique des huamins. "Rien d'autre qu'un animal" est une formule aussi trompuse que "créé à l'image de Dieu". Ce n'est pas forcément de l'orgueil que d'affirmer que l'Homo spaiens est, en un certain sens, unique, car chaque espèce est unique à sa façon. Qu'est-ce qui nous permet de juger ce qui vaut le mieux, entre la danse des abeilles, le chant de la baleine à bosse ou l'intelligence humaine ?
Commenter  J’apprécie          00
Je ne considère pas ce livre comme un exercice négatif de démolissage, n'offrant rien d'autre en contrepartie de cette dénonciation des erreurs du déterminisme biologique comme préjugés sociaux.
Commenter  J’apprécie          00
Les hommes ont toujours montré une forte ten-

dance à croire que tout ce qui a reçu un nom

doit être une entité ou un être avant tout une exis-

tence propre. Quand ils n'ont pu trouver aucune

entité réelle répondant à ce nom, ils n'ont pas,

pour autant, supposé qu'aucune n'existe, mais

ont imaginé qu'il s'agissait de quelque chose de

particulièrement abscons et mystérieux.

John Stuart Mill
Commenter  J’apprécie          00
Le plus tragique de tout cela, c'est que les héréditaristes britanniques ont, malgré tout, appliqué sur le terrain leur interprétation du facteur g dominant et ont,ce faisant, anéanti les espérances de millions de personnes.
Commenter  J’apprécie          00
... aucune liaison concrète entre un objet neurologique et un axe factoriel n'a jamais été confirmée.
Commenter  J’apprécie          00
Comme je l'ai souligné tout au long de ce livre, il ne faut pas effectuer de rapprochement simpliste entre les préférences sociales des hommres de science et les opinions qu'ils professent dans le domaine biologique. On ne peut pas se contentr d'un schéma manichéen dans lequel les méchants héréditaristes, reléguant des races, des classes et le sexe dans une infériorité biologiquepermanente, s'opposeraient aux bons environnementalistes exaltant la valeur irréductible de tous les êtres humains.
Commenter  J’apprécie          00
Burt croyait certainement en des domaines d'existence situés au-delà de la réalité matérielle des objets quotidiens. Il acceptait une grande partie des données de la parapsychologie et postulait le principe d'une supra-âme ou "pychon", "une sorte d'esprit de groupe constitué par l'interaction télépathique subconsciente entre l'esprit de certaines personnes actuellement vivantes et, peut-être, le réservoir psychique à partir duquel l'esprit des individus maintenant décédés fut formé et dans lequel ils furent absorbés lorsque leur corps cessa de vivre".
Commenter  J’apprécie          00
L'histoire de l'analyse factorielle est semée de tentatives de réifications avortées.
Commenter  J’apprécie          00
Il y a diverses manières de faire de la science, toutes légitimes et partiellement justifiées. Le taxinomiste spécialiste des scarabées qui se délecte à relever les singularités de chaque nouvelle espèce peut trouver fort peu d'intérêt à la réduction, à la synthèse ou à la quête de la notion de "scarabéité" - si tant est que celle-ci existe ! A l'extrême opposé, on trouve des hommes comme Spearman pour qui les apparences externes de ce monde ne sont que des uides superficiels nous conduisant vers un substratum plus simple.
Commenter  J’apprécie          00
Si l'existence du facteur g peut théoriquement s'expliquer d'une façon purement héréditariste ou purement environnementaliste, c'est que sa simple présence ne peut pas conduire à sa réification. La tentation de la réification est puissante. L'idée qu'on a détecté quelque chose de "sous-jacent", derrière un vaste ensemble de coefficients de corrélation, quelque chose de peut-être plus réel que les mesures superficielles elles-mêmes, est assez grisante. C'est l'essence de Platon, la réalité éternelle, abstraite, qui se cache derrière les apparences. Mais c'est une tentation à laquelle il nous faut résister, car elle est un vieux préjugé de notre entendement, et non l'expression d'une vérité de la nature.
Commenter  J’apprécie          00
Le fait de la corrélation n'implique rien sur la cause. Il n'est même pas vrai que des corrélations intenses soient plus susceptibles que les faibles de représenter un lien causal, car la corrélation entre mon âge et le prix de l'essence est proche de 1,0. [...] La déduction sur la cause doit venir d'ailleurs non du simple fait de la corrélation.
Commenter  J’apprécie          00
L'analyse factorielle, en dépit de son statut de pure technique mathématique déductive, fut inventée pour des raisons et dans un contexte social bien précis. Et, bien que son fondement mathématique soit inattaquable, son utilisation persistante s'est embourbée à sa naissance dans de profondes erreurs conceptuelles.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stephen Jay Gould (552)Voir plus

Quiz Voir plus

Où se passe l'action dans ces romans ?

de Albert Camus (France): où se passe l'action de "La peste" ?

Constantine
Alger
Oran

15 questions
127 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}