AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Steve Alten (41)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Meg en eaux troubles

Le megalodon, Carcharodon Megalodon, nom scientifique, venant du grec "Grande Dent" est l'ancêtre préhistorique des grands requins blancs actuels. Sa taille pouvait atteindre 20 mètres, soit la longueur de plus de 3 requins blancs actuels!

L'espèce a régné dans les océans pendant ces trente derniers millions d'années et aurait disparu il y a environ 1,5 million d'années, et heureusement! car toute navigation aurait été impossible avec un prédateur aussi redoutable!

Et pourtant a-t-il vraiment disparu? C'est la question que pose ce thriller bien ficelé et bien documenté de Steve Alten.

Le professeur Jonas Taylor, héros de ce roman, est paléobiologiste et pilote de submersible. Lors d'une plongée il a entraperçu la tête de ce redoutable monstre des mers.

Dès lors, il va vouloir prouver que l'espèce existe toujours, notamment dans les grandes profondeurs. Cette recherche va coûter beaucoup en dégâts matériels et humains.

Nous suivons avec intérêt cette course au mégalodon. L'espèce aurait disparu bien plus tard que ce qu'on pensait auparavant. Des dents de megalodon datant d'il y a 10 000 ans ont été retrouvées, d'où un scenario qui pourrait être plausible d'autant plus que la recherche aura lieu aux endroits les plus profonds (et les moins connus!) de la Terre: les fosses Marianne, situées sur la zone de subduction de la plaque pacifique sous la plaque eurasienne. Un canyon de 2 500 km de long sur 64 de large et pouvant atteindre 11 km de profondeur! Une boule de bowling de 2,5 kg mettrait plus d'une heure pour parcourir la distance entre la surface et le point le plus bas!!

A ce jour, seulement trois personnes seraient descendues au fond de Challenger Deep, le point le plus profond de la planète! (dont le cinéaste James Cameron, celui-là même qui a réalisé "Titanic"..)



Un récit à couper le souffle et qui excite l'imagination!



Les passages scientifiques sont très bien amenés. Et des hypothèses sur ce dont on n'est pas encore absolument sûr à propos de cette espèce, notamment sa disparition massive qui aurait été due aux orques, nouvelle espèce alors, qui aurait détruit l'aire de reproduction des megalodons.



Le rythme est bien maintenu tout au long du livre qui a été adapté au cinéma (j'ai hâte de voir le film..)

Bref les "Dents de la mer" version XXXXL.....



Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir, dans le cadre de l'opération Masse Critique, cet auteur palpitant et cet ancêtre spectaculaire de nos grands requins blancs...



Commenter  J’apprécie          190
Meg en eaux troubles

J'ai une fascination pour les requins, je suis une fan inconditionnelle des Dents de la Mer que je connais par cœur alors ce roman était fait pour moi.

Il y a des théories folles comme quoi des Megalodons existeraient encore à notre époque mais à de très grandes profondeurs de malade dans certaines zones. Réalité ou fiction? L'auteur s'est vraiment inspiré de ça pour l'élaboration de son histoire mais pour moi, le roman reste pure fiction.



Il y a 7 ans, Jonas Taylor est descendu en sous-marin pour faire des tests dans les fosses marines et plus précisément, la fosse Marianne qui se trouve dans l'océan Pacifique, mais quelque chose a fait qu'il est remonté très vite à la surface, causant la mort de ses deux coéquipiers. Depuis, il n'a plus jamais piloté de sous-marin alors que c'était sa passion et bizarrement, il est ensuite devenu paléontologue, océanographe et professeur, se spécialisant dans les créatures marines préhistoriques. Les questions qu'on se pose dès le début, c'est pourquoi a-t-il tout abandonné, qu'a-t-il voulu tant oublier, qu'a-t-il vu? Une jeune japonaise, Terry, fille d'océanographe, va venir bouleverser sa vie en lui rapportant que d'étranges choses se passent dans la fosse Marianne et qu'ils ont tant besoin de son expertise. Il est alors temps pour Jonas de replonger, d'affronter ses plus grandes peurs et de découvrir la vérité!



Le Carcarodon Megalodon est un requin géant préhistorique, étant pratiquement de la taille d'une baleine, existant donc il y a 70 millions d'années lors de la période du Crétacé. Il est surtout connu pour être l'ancêtre direct du Grand Requin Blanc. Voilà, pour la petite infos pratique.

Le Megalodon est la star du roman et il se fait désirer. Il n'apparaît qu'un peu avant la moitié. Mais quand Meg apparaît, tout n'est que désolation et carnage sur son passage! C'est la machine à tuer parfaite qui ne tue pas que pour manger mais aussi pour le plaisir! Et il faut l'empêcher de poursuivre son œuvre macabre car l'écosystème marin est totalement perturbé par sa présence (les poissons et les mammifères sont terrifiés, on a des échouages massifs, des cadavres d'animaux un peu partout, les baleines qui dévient de leur chemin de migration...) mais pas que, puisqu'elle va aussi prendre goût à la chair humaine!



Vous l'aurez compris, âmes sensibles s'abstenir car c'est vraiment un roman d'horreur! C'est violent, c'est sanglant! Les humains sont victimes du terrible Megalodon mais pas que, et pour l'amoureuse des baleines que je suis, c'était très éprouvant/choquant car ces animaux en bavent tout du long!



On sent vraiment que l'auteur s'est passionné pour les requins, qu'il a fait des recherches sur eux, sur les squales préhistoriques notamment. Je n'ai pas la prétention de m'y connaître à fond mais le peu que je savais, je l'ai retrouvé ici. Il doit aimer aussi tout ce qui a attrait aux transports maritimes et militaires (sous-marins, navires...) car tout est bien expliqué.



Pas besoin d'être super calé en sciences pour lire ce livre, ce n'est pas comme dans Jurassic Park où il faut faire fonctionner ses méninges et avoir des bases solides pour comprendre, Megalodon est très accessible. Trop justement, j'aurais voulu que ce soit plus poussé sur la partie scientifique.



L'écriture est fluide, le rythme est plutôt lent dans la première partie du roman et beaucoup plus précipité dans la seconde; c'est un véritable page-turner et j'ai eu du mal à lâcher le roman. La tension est aussi bien décrite, ça monte crescendo et on ressent bien le stress, la claustrophobie, les angoisses et bien d'autres choses en même temps que les personnages. C'est très visuel, comme si on avait un film sous les yeux. D'ailleurs, le final est explosif, je ne savais plus où donner de la tête avec de l'action à foison avec des réactions en chaîne et un champ de bataille incroyable!



En refermant le roman, je me suis vraiment dit que c'était un peu gros sur les bords quand même car il y a beaucoup de choses improbables. Un minimum de plausibilité aurait été mieux. Par ailleurs, j'ai appris que le film allait finalement être produit et qu'il sortira l'été de l'année prochaine (2018) au cinéma et tout ce que j'espère, c'est que ce ne soit pas une catastrophe comme tous les nanars qu'il y a sur les requins. Il y a vraiment matière à en faire un film d'horreur génial et terrifiant. Il y a une suite car Meg a bien sûr laissé un gros quelque chose derrière elle avant de sombrer et je pense très sérieusement que je la lirais, du moins, le tome 2 car les suivants n'ont jamais été traduits.

Un bon roman pour lire à la plage, tiens, mais je vous préviens, vous aurez peur de faire trempette!
Commenter  J’apprécie          131
La terreur des abysses

Steve Alten décroche, en 1997, un gros succès avec MEG, consacré à un énorme Mégalodon (un requin préhistorique de 20 mètres) semant la terreur. Il faudra 20 ans pour que le roman, annoncé au cinéma depuis des années, soit finalement porté à l’écran avec Jason Statham pour un résultat certes très grand public mais néanmoins divertissant et fort honorable. Pendant ces deux décennies, Alten exploite le sujet en proposant sept suites dont seule la première a été traduite (« Primal Waters » est cependant annoncée en France pour cette année 2020).

Dans LA TERREUR DES ABYSSES (rebaptisé ensuite MEG : LA FOSSE), nous retrouvons le « découvreur » du Mégalodon, toujours rongé par la culpabilité, Jonas Taylor, tandis que le requin préhistorique femelle capturé, Ange, s’échappe du lagon où elle était confinée en guise d’attraction aquatique. La suite du récit s’oriente vers l’espionnage (avec une organisation terroriste cherchant à doter Oussama Ben Ladden d’une bombe sale – nous étions alors en 1999 !), l’aventure maritime avec exploration de la fosse des Marianne, la science-fiction et l’horreur mâtiné de considérations scientifiques et paléontologiques. Cette fois, le Meg va même croiser un adversaire à sa mesure avec des Kronosaures, une espèce de dinosaures supposée éteinte habitant également dans la « Fosse ». Cela permettra un final typique de la « sharksploitation » outrancière au cœur des Mariannes.

Jonas, de son côté, doit lutter avec la trop séduisante pour être honnête et bien nommée Céleste alors que son épouse, Terry, assiste, elle, aux machinations du mégalomane milliardaire Benedict Singer tout droit échappé d’un James Bond.

Si MEG constituait la réponse de Steve Alten au roman et au film des DENTS DE LA MER, cette séquelle prend la voie du « bigger » établie ensuite par les « Dents de la mer 2ème Partie » et « Les Dents de la mer 3D », sans oublier les plus récents et improbables films de requins géants, de « Mega Shark » à « Shark Attack 3 : Megalodon » et on en passe, des pires (surtout) et des meilleurs. Autrement dit, le romancier multiplie les attaques (relativement peu nombreuses dans MEG elles rythment ici cette suite en intervenant à intervalles réguliers et sont nettement plus sanglantes et graphiques), multiplie les monstres (avec des dinosaures aquatiques tout aussi redoutables que le squale), multiplie les intrigues (on suit en parallèle les aventures de Jonas et de son épouse Terry),…On pense un peu aux romans d’horreur catastrophistes de James Herbert par la manière d’Alten de rapidement brosser quelques personnages bien typés ensuite englouti par le Léviathan affamé

Si les tentatives de séductions de la trop sexy Céleste occupent une place trop importante (à la longue son manège fatigue) et que le bouquin aurait sans doute gagné à être resserré, cette TERREUR DES ABYSSES se montre cependant fort efficace et divertissante. Plus convaincante que le finalement moyen MEG, cette séquelle constitue donc un roman de plage idéal pour les amateurs de « sharkploitation ».


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          80
La terreur des abysses

J'avais beaucoup aimé le premier tome Mégalodon, lu en 2017. Ce dernier avait même été adapté au cinéma à l'été 2018, nommé En eaux troubles avec Jason Statham dans le rôle titre (dont ma critique est disponible sur mon blog), divertissant mais trop "familial" et clairement pas à la hauteur du roman. C'est vraiment sur un coup de tête que j'ai voulu me lancer dans le tome 2, ayant besoin d'une lecture prenante et rapide.



Il y a 4 ans, un terrible mégalodon femelle surnommée Meg a remonté de la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique, suite à tes expéditions humaines qui ont permis un chemin vers la surface. Ce squale gigantesque a alors semé carnage et chaos dans son sillage avant d'être stoppée et tuée. Mais elle a pu laissé un dernier fragment d'elle, un petit qui a été capturé, parqué dans un complexe géant qui aurait dû servir à l'observation des baleines lors de leur migration. Nourrie et grandissant jusqu'à devenir encore plus grande et imposante que sa génitrice, Ange ne se satisfait pas de cette vie d'attraction et poussée par son instinct, se décide à s'échapper pour semer la destruction et la mort sur son passage, comme le fit sa mère jadis, longeant la côté Ouest des États-Unis, en passant par l'Alaska avant de bifurquer dans le but de retourner là où tout a commencé, dans le berceau de l'espèce.



On suit toujours Jonas, héros du premier tome, qui s'occupe toujours du cas "mégalodon" alors que cette créature l'a profondément traumatisé, à tel point que les cauchemars viennent sans cesse le harceler et même cette obsession pour la meg met son couple en danger. Une fois encore, c'est à lui de gérer la crise, tout en se battant contre ses angoisses pendant que sa femme, Terry, est au plus près de l'homme devenu "propriétaire" du requin, qui semble avoir bien des plans en se lançant dans l'exploration de la fosse des Mariannes. Elle aussi est en très grand danger et pas seulement à cause des nouvelles créatures gigantesques vivant dans les abysses , les plésiosaures mais aussi des hommes : menaces, chantage, agressions...). Elle va essayer de découvrir leurs secrets à même de les rendre riches et glorieux.



Nous avons plusieurs points de vue, donc plusieurs personnages à suivre pour encore plus de dynamisme, de Jonas qui est le personnage principal aux victimes de la mégalodon à tel point que l'on a même leurs dernières réactions/ressentis/pensées et c'est encore plus effroyable ! Ce que j'adore par-dessus tout, c'est qu'une fois de plus, c'est que le requin a son propre point de vue et ses passages sont tellement intenses puisqu'on sait ce qu'elle fait, ce qu'elle voit, ce qu'elle ressent.



C'est assez dur émotionnellement parlant, choquant même. Les mises à mort sont nombreuses et très bien décrites, réalistes donc âmes sensibles s'abstenir. Les baleines notamment, qui sont une proie de taille pour le mégalodon, pâtissent de l'appétit de la bête inarrêtable. Je n'étais pas toujours très bien, à l'aise, en lisant ces passages, surtout que les baleines sont des animaux sacrés à mes yeux. Animaux marins (baleines, cachalots, lions de mer...), requins, humains... tout y passe ! Et elle aime aussi à détruire tout ce qui est à sa portée comme les navires, les submersibles...



Encore une fois, j'aime l'aspect scientifique, militaire et écologique du roman. L'auteur met tout ce qu'il aime dans ce roman très riche et les met en avant, les liant étroitement. Et pas besoin d'être hyper calé en sciences pour comprendre, ce roman est ultra accessible. Cela permet aussi d'en savoir plus sur les abysses, sur la vie qui s'y développe ou qui y a survécu, les sous-marins, les créatures de l'ancien temps, les richesses du centre de la Terre...



C'est très bien écrit, la plume est agréable, c'est d'une fluidité sans nom. Les scènes d'action sont dépeintes avec forte précision à tel point que le lecteur a l'impression d'y être lui-même ou de voir l'histoire tel un film se déroulant sous ses yeux. Cela m'avait fait le même effet que pour le premier tome donc chapeau à l'auteur d'avoir gardé cette recette qui fonctionne très très bien !



En bref, j'ai beaucoup aimé ce second tome, tout autant que le premier. C'est un thriller de science-fiction horrifique qui est un véritable page-turner. Difficile de s'arracher à la lecture tellement elle est addictive et passionnante. C'est terriblement haletant, intense, le rythme est très rapide, la tension montre crescendo jusqu'à l'explosion et le dénouement final qui va laisser place à une suite explosive mais il me faudra être patiente car le tome 3 n'est prévue en français que pour début 2023. Il y a également un second film qui est prévu très prochainement.
Commenter  J’apprécie          70
Meg en eaux troubles

(...) Je vais commencer par vous déconseiller de lire le résumé proposé par l’éditeur, qui selon moi en dit beaucoup trop et dévoile des éléments qui arrivent tardivement dans le récit. Seconde chose à savoir: la 1e version du roman date de 1997, mais elle a été remaniée par l’auteur pour cette réédition. Une nouvelle a été intégrée à l’histoire et Steve Alten a réécrit l’ensemble pour lui donner plus d’unité et améliorer le style.



Alors, est-ce que ce travail valait la peine d’être réalisé? Je dirais que oui!



Ce roman est un mélange réussi de deux genres: l’aspect exploration des fonds sous-marins et l’aspect blockbuster/slasher qui tient à la fois des Dents de la Mer et de Jurassic Park. On apprend beaucoup de choses sur les plongées en eaux profondes, sur la faune et la flore marines, sur le travail des scientifiques et des plongeurs. Bien sûr, tout ça est vulgarisé et donc accessible à tous. J’ai trouvé cet aspect super intéressant, il donne de la profondeur à une histoire qui, sans cela, pourrait se résumer facilement à: un requin géant dévore tout sur son passage.



L’aspect slasher, s’il n’est pas inédit, est mis en scène plutôt efficacement. Le style de l’auteur rend la lecture assez addictive. C’est nerveux, fluide, il n’y a pas de temps mort et le récit est plutôt palpitant. Et les personnages étant pour la plupart assez antipathiques, on est plutôt curieux de voir qui sera le prochain à se faire croquer ^^



Si vous êtes sensibles et que vous n’aimez pas les histoires sanglantes, je ne vous conseille pas vraiment cette lecture 😆 En ce qui me concerne, j’ai été plus stressée par les chapitres consacrés aux plongées: l’idée d’être enfermée dans une boîte de conserve sous des kilomètres d’océan m’a donné des sueurs froides!



Une lecture sympathique qui se dévore (sans mauvais jeu de mot ^^) plutôt rapidement. Rien d’inoubliable, mais c’est distrayant et assez haletant. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          70
Meg en eaux troubles

Il y a sept ans, Jonas Taylor a failli mourir durant une plongée dans la Fosse des Mariannes et a causé la mort de deux de ses collègues. Il a toujours prétendu avoir vu un mégalodon mais bien sûr, personne ne la crut. Aussi lorsque se présente la possibilité pour lui de prouver qu'il avait raison, il saute sur l'occasion.



En tombant par hasard sur ce livre dans une brocante, son résumé m'a directement fait envie, mais je n'ai pas tardé à déchanter. Le style est plat et inconsistant, les chapitres courts (avec des titres qui spoil bien) sautent du coq à l'âne, bondissant joyeusement de rebondissements en rebondissements. Les personnages sont clichés, sans aucune psychologie, pour ne pas dire que les trois quarts sont tout bonnement idiots (mention spéciale aux personnages féminin qui sont toutes des pots de fleurs... mais qui sont très belles, c'est bien précisé à chaque fois). Quant au suspens... et bien tout est tellement cousu de fil blanc qu'il n'y en a aucun !



Côté scientifique, j'ai vu beaucoup de commentaires s'émerveiller des connaissances de l'auteur, mais tout ça n'est que de l’esbroufe. Steven Alten balance termes techniques et explications pour planquer les énormes coquilles de son histoire, mais manifestement le subterfuge a l'air de bien fonctionner. Le pire est sans doute la fin qui est une surenchère constante et grotesque en guise de dramas.



Au final, j'ai plus eu l'impression de lire un scénario dopé aux amphétamines qu'un véritable roman. Tout s'enchaîne trop vite, dans un manque total de réflexion ou de suspens. On est clairement sur du nanar à grosses bestioles vilaines, et si en film ça m'amuse, là ce bouquin m'a plutôt ennuyée et je l'ai trouvé très long malgré ses 350 pages.
Commenter  J’apprécie          40
Meg en eaux troubles

Aventure et frisson, une aventure qui m'a bien plu.



Depuis "Les dents de la mer", il est vrai qu'il est difficile de tirer son épingle du jeu avec une histoire de requin. Avec ce roman, Steve Alten s'en sort pas mal du tout. Cette fois, c'est un mégalodon, un gigantesque requin préhistorique qui s'échappe des fosses des Mariannes et remonte à la surface... et là, c'est le carnage !



Tout d'abord, il est judicieux d'imaginer que cette histoire n'est pas si fantastique que cela. En effet, nous connaissons moins nos fonds marins et le centre de la Terre que notre galaxie. Etant donné que l'on découvre des espèces inconnues ou que l'on croyait disparues tous les quatre matins, il n'est pas difficile d'imaginer que dans les grandes profondeurs se terrent des animaux gigantesques - ou pas - qui ont trouvé une autre forme d'énergie pour exister et s'alimenter.



En ce qui concerne l'intrigue, l'histoire est efficace, surtout les scène horrifiques. Par contre, j'ai trouvé que l'histoire de fond était vraiment légère, tout comme la romance et les interactions entre les divers personnages. Par contre, les passages avec le requin sont passionnants, ils savent nous tenir en haleine et pour ça, un grand bravo !

Mais je me demande comment ils ont réussi à faire un film aussi long avec un scénario aussi court. A voir pour vérifier ce que cela donne car le film est sorti cet été, en Août ;)



Pour les amateurs de grand frisson, d'aventure et de nature, ce livre va faire son petit effet ! ;)


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
Commenter  J’apprécie          40
La Conspiration de l'Or Noir

A la lecture du résumé, ce livre me faisait vraiment saliver car j'adore lire ce genre de livre qui me permettent d'apprendre des choses tout comme La trilogie du siècle de Kent Follett....mais malheureusement, celui-ci n'a pas répondu à toutes mes attentes.

Certes l'auteur a réalisé un travail de recherche assez impressionnant mais personnellement, je trouve que les informations de fin de chapitre ne s'intègrent pas bien dans le récit et ralentissent l'intrigue.

Toutefois, ce livre est intéressant à lire et m'a permis d'aller revoir mes fondamentaux relatifs à la religion islamique ... et oui, je ne peux m'empêcher de prendre mon PC dès que je me pose une question ou que je ne comprends pas bien quelque chose. Rien que pour ça, ce livre mérite largement un 3/5.
Commenter  J’apprécie          40
La terreur des abysses

Très bonne suite de Megalodon, Alten se fait beaucoup trop rare en VF ! Mais que font les éditeurs français ...
Commenter  J’apprécie          40
La Prophétie Maya, tome 1 : Le domaine

Pour moi, ce roman est un véritable coup de coeur, une vrai révélation, non pas au niveau du style qui n'a rien d'extraordinaire, mais plutôt au niveau du contenu.



Tout d'abord, la couverture : couleur jade magnifique avec le signe du soleil en surbrillance... Le jade est une matière propre aux civilisations d'Amérique précolombienne. Donc, dès la couverture, on rentre dans le vif du sujet : la prophétie maya annonçant la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Cependant, je tiens à préciser que ce livre n'est aucunement récent, mais que l'auteur l'a écrit et publié en 2001 sous le titre : "Le Serpent de l'apocalypse".



J'ai postulé pour le partenariat de ce livre par nostalgie je dirai. Comme beaucoup de personnes de ma génération, une partie de mon enfance a été bercée par le dessin animé : "Les Mystérieuses cités d'or". J'avais alors 9-10 ans. A l'époque je m'étais énormément documenté sur l'histoire et la vie des peuples des civilisations précolombiennes. Jusqu'au lycée, on peut dire que j'étais une petite spécialiste de ce domaine historique. Depuis, ma passion a diminué mais elle est toujours là. C'est pourquoi j'ai pris grand plaisir à lire ce roman.



Ce roman comporte beaucoup de références archéologique, de références à des légendes maya. J'ai eu plaisir à me rendre compte qu'elles n'étaient pas inconnues pour moi et que j'avais beaucoup de souvenirs liés à mes "recherches" de jeunesse.



Second aspect du roman : la portée politique des différents évènements présentés... La tension USA-Russie est à son paroxysme.



Troisième aspect : le volet SF est présent de façon secondaire au sein du récit sous la forme d'extra-terrestres. Secondaire, certes, mais de façon très importante... S'ils n'étaient pas venus sur terre il y a quelques milliers d'années... la prophétie ne pourrait pas se réaliser. Et va-t-elle se réaliser ?



Quatrième aspect : abus de pouvoir des hommes politiques, des psychiatres...



Tout ce mélange d'archéologie, de politique, de SF en fait un roman touffus qui se lit cependant très rapidement, malgré ses 457 pages écrites avec de petits caractères. Le suspense est intense, les personnages de Michaël et Dominique sont plutôt attachants. Michaël est-il vraiment fou ? Dominique est contamment en proie au doute face à lui. Tout ceci est vraiment intéressant.



Beaucoup de personnages secondaires sont présents ; la plupart meurent très vite certes...



J'ai trouvé assez "rigolo" le fait que dans ce roman, personne n'est au courant de cette prophétie et de sa portée : la fin du monde le 21 décembre 2012, alors que dans la vraie vie, tout le monde est au courant et diverses et abracadabrantes théories sont émises pour l'expliquer.



En conclusion : Excellent roman mélangeant suspense, tension politique, archéologie, extra-terrestres qui se lit d'une traite. Je pense que c'est le genre de roman qui pourrait être adapté facilement au cinéma.


Lien : http://www.coffresalivres.ca..
Commenter  J’apprécie          40
Meg en eaux troubles

Ce roman fût un véritable coup de coeur ! Jamais je n'aurais cru aimé autant. Les animaux marins (et particulièrement celui-ci) me fascinent depuis toujours. C'est donc avec un immense enthousiasme que je me suis lancé.



Dès le début, le ton est donné. On se retrouve à la période du Crétacé, à peu près entre - 137 à - 65 millions d'années avant notre ère. Steve Alten démarre son intro d'une façon effrayante. Et on sent que la suite sera tout aussi palpitante et mystérieuse.



Nous suivons le personnage de Jonas Taylor (ancien pilote de submersible pour la Navy), devenu paléontologue depuis un événement cauchemardesque l'ayant profondément marqué. Dès lors, il n'aura de cesse d'être tourmenté par ce qu'il a cru voir lors de sa dernière plongée. Tout en menant ses conférences, il ne pourra pourtant pas s'empêcher de penser que le cauchemar reprend, et il sera par la suite bien obligé de replonger dans les abysses.



Tout du long, l'intrigue garde un côté haletant, tout en se parant de mystère et d'un nombre conséquent d'interrogations. On suit les actions des personnages pas à pas, qui eux-mêmes sont fascinés (pour différentes raisons) par ce requin préhistorique gigantesque. Ces derniers sont pour la plupart bien construits (bien que certains n'évitent pas les clichés, mais ce n'est pas très important), attachants et très humains. Jonas est un personnage qui porte tout sur ses épaules, étant le seul témoin du drame auquel il a participé. Le personnage de Maggie, qui est une femme vive d'esprit avec un caractère de battante, va se révéler vitale dans l'opération de Jonas pour retrouver le Megalodon.



Si à la lecture de cette chronique, certains pourraient se dire qu'ils auront affaire aux fameux clichés hollywoodiens lorsqu'il s'agit de traiter des monstres, je peux vous assurer qu'il n'en est rien ! C'est là que je trouve Steve Alten très fort, car il est parvenu à les éviter (bien qu'on sente une référence cinématographique), tout en agissant comme un conteur d'histoire. Il en connait beaucoup sur la paléontologie, la géobiologie marine et le monde militaire, donnant à l'ensemble du roman une crédibilité non-négligeable. De plus, il confère au récit une profondeur psychologique appréciable. Mais le plus prenant, ce sont ces moments glaçants, au cours desquels le lecteur est happé dans une course infernale, transposée dans un style très visuel, donnant vraiment l'impression de voir un film. Et à l'instar de Spielberg, le Megalodon n'apparait qu'assez tardivement. Mais, en faisant cela, il a imbriqué un suspense et une angoisse solides pour mieux nous captiver. Et (en tout cas pour moi), ça a très bien marché. Les attaques du requin sont très bien orchestrées, et sachant à quel point le requin est ma plus grande peur, je ne pouvais m'empêcher d'être pris d'effroi. Jusqu'au final spectaculaire et ô combien mémorable, dont je ne dirais rien de plus^^



Ce roman, je l'ai dévoré en une journée non-stop, tellement j'étais plongé dedans ! Quelques années après l'avoir lu, il reste mon roman préféré à ce jour. Si vous n'avez pas peur de plonger dans les profondeurs abysalles de la fosse des mariannes (qui soit dit en passant est la fosse la plus profonde du monde : 11 km) en compagnie de ce requin surpuissant et gigantesque, n'hésitez pas !
Lien : http://for-ever-dreamer.blog..
Commenter  J’apprécie          30
Meg : Primal Waters

Un plaisir de retrouver Steve Alten et son casting, une nouvelle fois face au menaçant mégalodon de 30 tonnes. Ma première lecture en anglais, marre d'attendre une éventuelle traduction en France qui ne vient pas.
Commenter  J’apprécie          30
La Prophétie Maya, tome 1 : Le domaine

'ai commencé ce livre en étant persuadée qu'il s'agissait d'un thriller. Du coup, j'ai été un peu perdue quand l'auteur commence à me parler d'un vaisseau spatial en iridium qui surfe sur l'espace-temps. Une fois que mon esprit a déplacé le curseur de "Thriller" à "Science fiction", il n'y avait plus de problème.



Enfin... pour moi. Parce que pour les personnages ce n'est que le début ! En effet, j'avais l'impression d'être dans un film catastrophe, mais ceux où on se dit "Bon, maintenant, c'est fini... Rien de pire ne peut arriver" et où 5 secondes plus tard, la situation se dégrade encore !!!

Ce qui forcément me tient éveillée ! Moi je veux savoir si les personnages vont s'en sortir ou non, et comment !!! Je ne vous en dirais pas plus... pas la peine de vous gâcher l'effet de surprise !!



Autrement, j'ai trouvé que l'auteur est très précis. Parfois même un peu trop !! Il nous abreuve de détails : la durée d'une année lumière en toute lettre (de quoi nous faire tourner la tête) mais aussi des précisions sur les armements militaires ou les relations géo politiques. Ce qui fait, que de temps en temps, il me perdait. Moi, ce qui m'intéresse le plus c'est le devenir des personnages. Surtout dans ce genre d'ouvrage où le suspense est très important. Ce qui fait que j'avais envie de lui dire : "oui.. et Alors ? Il se passe quoi ???". Néanmoins, ces informations ne sont pas juste là pour combler... Elles nous permettent de mieux comprendre les événements et surtout de comprendre le Pourquoi ! Ce qui est essentiel.



Les personnages principaux nous sont bien présentés. Mais j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Dominique Vasquez est une jeune-femme qui devient la psychiatre de Michael Gabriel. Dès la première minute, elle lui fait forte impression et celui qui est en isolement depuis 11 ans commence à lui parler. Ce qui est dommage avec les personnages principaux c'est que j'ai l'impression qu'ils gardaient leurs distances avec le lecteur (mais peut être que je me fais des idées, après tout !). J'ai l'impression que leurs émotions, sentiments passaient à travers un filtre. Qu'ils étaient un peu bridés.

Et je ne vous parle pas de tous les personnages secondaires.... là c'est limite impossible !! Encore une fois, l'auteur a été très minutieux. Il nous les présente tous. Même ceux qui ne sont que mentionné une ou deux fois. A croire qu'il a fait des fiches personnages pour chacun d'entre eux et qu'il trouvait dommage qu'on n'en apprenne pas plus sur eux !!! Ce qui fait que parfois je ne m'en sortais plus.... entre ceux qui sont importants et ceux qui ne le sont pas... C'est un peu dommage !!



Ce qui m'a bien plus c'est l'alternance entre ce qui se passe au présent et les extraits du journal de Julius. Julius est le père de Michael. C'est ensemble qu'ils ont fait des découvertes concernant la prophétie maya et le décryptage d'un code. Peu à peu on se rend compte que le journal de Julius change de forme : il passe d'un carnet de bord contenant des précisions scientifiques à une sorte de journal intime dans lequel Julius parle de ses doutes, de ses craintes, de ses sentiments. Ce qui fait, qu'on se sent bien plus proche de ce personnage qui n'est présent que grâce à ce journal que nous le sommes des autres personnages.



En conclusion, c'est un roman catastrophe haletant qui nous présente suffisamment de détails concrets et vérifiables pour nous faire douter : peut-être l'auteur a-t-il raison ? Néanmoins il y a un manque au niveau des personnages.
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
Commenter  J’apprécie          30
La Prophétie Maya, tome 1 : Le domaine

Je ne suis pas adepte de science-fiction, mais voilà que les éditions Michel Lafon proposent en partenariat avec la communauté Livraddict le livre La prophétie maya, tome 1: Le domaine de Steve Alten. La couverture accroche mon regard et je m'en vais lire le synopsis. Ce dernier me plaît, je m'inscris et quelques heures plus tard, je dois remercier la «team» pour m'avoir sélectionnée. Je les remercie à nouveau, comme je remercie les éditions Michel Lafon de m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteur.

Sachez que j'écris cette chronique en ayant lu la majorité du livre en pensant qu'il avait été écrit dernièrement. Pourquoi je le précise? Parce que je me suis demandé souvent pourquoi Obama n'était pas le président, car on croise certaines personnalités réelles dans ce roman. Cependant, j'ai appris qu'il avait été écrit en 2001, alors qu'il me restait cent pages à lire. Cela a fait que j'ai eu l'impression d'avoir un éclaircissement sur les faits qui ne me semblaient pas concordants avec notre actualité politique. Après tout, cette non-concordance était tout à fait normale et montre ce que Steve Alten pensait de l'avenir politique.



Pour ce qui concerne l'intrigue, je trouve que l'auteur semble s'être bien documenté sur la prophétie maya qui est au coeur de l'histoire. Peu après le début de ma lecture, j'ai vu un documentaire sur les pyramides (égyptiennes, mayas, indiennes...) et je ne pouvais m'empêcher de faire un parallèle avec les notes de Julius Gabriel qu'on retrouve dans le livre. Bien sûr, on connaît la prophétie, mais on se demande comment finiront l'interné Michael Gabriel et la future psychiatre Dominique Vasquez. On a également quelques revirements dans l'histoire, mais je ne les ai pas trouvés assez nombreux puisqu'on a tant entendu parler de cette prophétie dans la dernière année. Et même si les conflits politiques ont leur importance pour la réalisation de la prophétie, j'ai trouvé qu'il était parfois difficile de suivre toutes ces relations internationales. Peut-être à cause de ce que je vais aborder dans le prochain paragraphe. Sinon, je trouve que l'intrigue, malgré qu'on connaisse la prophétie, a réussi à me tenir en haleine et à avoir hâte de lire la suite.



Concernant les personnages, on suit surtout Michael et Dominique, même si j'ai également trouvé qu'on trouvait Julius à travers son journal qui, pour ma part, passe d'un journal de bord à un journal intime tout le long du roman. Mais concernant les autres personnages, il y en a beaucoup trop, rendant les relations parfois difficiles à saisir. Je crois même qu'il y avait des personnages qu'on a vu que dans quelques pages, sans les revoir. Pour moi, c'était le plus gros bémol de ce roman, car il m'a laissé une impression que certains personnages étaient peu développés. Mais heureusement, ce n'est pas le cas des deux personnages principaux pour lesquels nous pouvons aisément saisir leur personnalité.



Pour ce qui est du style, je considère que c'est un style proche du scientifique. Mais il ne faut pas rebuter à cause de ce style, puisque j'ai trouvé qu'il était agréable à lire malgré ce caractère. Bien sûr, puisque c'est moins poétique que ce à quoi je suis davantage habituée, j'ai trouvé que certaines émotions ne transparaissaient pas assez au travers de certains évènements, même si on s'attache à nos personnages principaux et qu'on sent leur questionnement. Alors, si le style terre à terre existait, ce serait ainsi que je le décrirais. Les termes scientifiques abordés sont écrits, à mon avis, de la manière la plus simple, et c'est un des points forts de ce roman.



Donc, je dois dire que j'ai apprécié ce roman, mais je ne peux m'empêcher de me demander si je l'avais apprécié davantage en le lisant au début du millénaire plutôt que cette année, au vu des développements sur cette prophétie apocalyptique et des développements politiques qui ont eu lieu dans le monde. Bref, malgré qu'on nous ai tant parlé de cette prophétie, il n'en demeure pas moins que ce livre est encore d'actualité et qu'il est intrigant. Je l'ai donc bien apprécié et je me demande quand aurons-nous le tome 2, car je suis intriguée pour connaître la suite. Encore une fois, merci aux éditions Michel Lafon et à la «team» de la communauté Livraddict.
Lien : http://paysdecoeuretpassions..
Commenter  J’apprécie          30
Meg: Origins

Avec le retour de la saga au cinéma, voici l'occasion de se replonger dans cette préquelle signée par Steve Alten voici une douzaine d'années. Avec une pagination aussi réduite (80 pages), pas le temps de s'ennuyer mais la lecture n'est pas vraiment excitante pour autant.

Les lecteurs de MEG connaissent déjà les évènements ayant conduits à la découverte d'un Mégalodon planqué depuis des millénaires au fond de la fosse des Mariannes. La première rencontre entre le héros, Jonas, et le Meg, constitue forcément le point d'orgue de ce récit quelque peu bâclé. En effet, cette lecture se montre sans grand intérêt pour ceux qui connaissent déjà la "mythologie" de la série. Ils n'apprendront pas grand-chose. Mais, pour les néophytes, cette novella se montre passable. Elle est désormais ajoutée en "bonus" de l'édition du roman originel (MEG), ce qui lui convient parfaitement: MEG ORIGINS s'avère simplement un petit "plus" que les amateurs de la série liront avec plaisir mais sans aucune passion. Il est d'ailleurs conseillé, pour ceux qui débutent la saga, de commencer par ORIGINS et d'enchainer ensuite sur le roman principal.

Reste dans cette histoire vite emballée (et vite lue) un bon climat de camaraderie virile à la manière d'une série B des 80's avec des protagonistes qui rigolent beaucoup, causent nichons et lancent des blagues douteuses y compris lorsque leur vie est menacée. Pas de doute, Steve Alten avait le cinéma en ligne de mire et sa persévérance finit par payer puisque les deux (pour l'instant) long-métrages tirés de ses romans connurent un beau succès commercial.

Sans prétention, les MEG constituent des divertissements agréables. Des variations un peu plus sérieuses et travaillées des innombrables sharksploitations à bases de squales préhistoriques géants qui ont inondés les chaines câblées depuis le début des années 2000. Cette novella demeure fidèle aux fondamentaux de la série et offre une heure et demie de détente. On peut s'en contenter.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Meg en eaux troubles

"Meg: en eaux troubles" est un roman de science-fiction (mollo, c'est pas du space op) écrit par Steve Alten et publié en 1997 puis revu, corrigé et augmenté par l'auteur il y a quelques années. Vous avez probablement vu passer l'adaptation cinématographique survitaminée avec notre émotionnel Jason Statham. Je n'ai pour ma part pas vu le film, et n'étais même pas au courant d'un livre précurseur.



On suit l'histoire de Jonas Taylor, ancien pilote de submersible dans la Navy, ayant vécu un évènement traumatisant dans la fosse des Mariannes alors qu'il menait une expédition scientifique. Alors qu'il explorait la fosse des Mariannes dans un état de fatigue extrême, à 11km de profondeur, il a cru apercevoir un mégalodon, sorte de méga-requin préhistorique disparu depuis bien longtemps. A l'origine de la mort de deux scientifiques, cette petite expédition lui vaudra d'être interné et discrédité par ses pairs. Pourtant, il semblerait que le mégalodon n'ait pas été seulement une manifestation de l'ivresse des profondeurs et qu'il soit bien décidé à quitter ces profondeurs chaudes et insondables pour gagner la surface...



Pour expliquer ma note étonnamment haute, deux choses sont à prendre en compte. La première est l'adéquation de l'envie du lecteur et sa lecture. On n'a pas toujours envie de se plonger dans du Dostoïevski, et "poser son cerveau" est très probablement un de mes loisirs préférés. Ainsi, je suis un grand amateur de nanars à mes heures perdues et loin de moi l'idée de cracher sur un divertissement facile et efficace. A titre d'exemple, l'épuisement professionnel de ces derniers mois (pour faire simple, imaginons une fin d'internat en période COVID) ne m'a pas franchement orienté vers des pavés complexes et l'idée d'une histoire simple et claire, propice à l'évasion, était une promesse suffisante. Le deuxième point important est de juger une œuvre à l'aune de ses ambitions. Quand vous ouvrez un bouquin avec un gros requin prêt à bouffer du surfer, il ne s'agira pas de critiquer la prose de l'auteur. Il ne faut pas tomber dans la facilité et passer sur tous les défauts mais gardons en tête ces quelques idées simples.



"Meg" est donc sincèrement un très bon divertissement. Et j'aurai très peu de choses à développer à ce propos, car finalement tout est là... L'écriture est plutôt immersive, les personnages bien qu'un peu grossiers dans leur développement finissent par être attachants et l'histoire semble plutôt bien ficelée. L'auteur connait son sujet et abonde de détails concernant son monstre des mers.

A la revue des défauts, on déplorera quelques scènes très, trop nanars cassant un peu avec le semblant de sérieux auquel s'astreint l'auteur (typiquement, le brave surfer qui distance un requin venant de bouffer son pote à qui l'on remet le trophée de la compétition une fois sur la terre ferme, sans aucune considération pour le massacre ayant eu lieu 3s auparavant) ou encore des personnages vraiment nazes (Danielson...). L'avalanche de détails, lorsqu'elle concerne le meg, est plutôt bienvenu. Quand on passe 5 pages sur les détails d'un navire, j'avoue un peu m'ennuyer...



Loin de moi l'idée de continuer la série, qui semble bien longue pour une idée demeurant très "instantanée". Mais je vous conseillerai Meg, si vous souhaitez une lecture facile, riche en rebondissements et un peu nanar.
Commenter  J’apprécie          20
Meg en eaux troubles

Megalodon exhibait en 1997 une couverture explicite vendant son auteur comme parfaitement compétent dans le domaine marin, passionné de paléontologie avec mention, diplômé par l'académie des fans de documentaires Arte sur les squales, laissant sous-entendre qu'une telle proposition, celle là même qui se dessine dès les premiers chapitres du livre, était loin d'être insensée, pour ne pas dire, osons-le, complètement probable.



Steve Alten va donc nous raconter ici comment un type, Jonas de son prénom, ce qui forme déjà un petit spoil en soi, va, dans sa quête obsessionnelle, partir dans les abysses pour trouver le megalodon, va le trouver, va l'observer, va avoir un problème et va le remonter à la surface. Par mégarde. Oui parce qu'un requin de 22 mètres pour 50 tonnes, si on a le choix, on le laisse au fond de l'océan. Parce-qu'un chalutier, c'est une planche de mousse pour lui. Les plaisanciers, des crakers. Les baleines, des en-cas. Et c'est à la fois un écosystème et une économie que viendrait chambouler pareil animal s'il revenait soudainement dans nos belles eaux saumâtres. Et c'est bien-sûr ce à quoi on assiste ici.



J'me souviens, quand j'étais ado, j'y croyais. Je veux dire, la quatrième de couverture me dit que l'auteur est un pro des requins, comment douter ? le type part de cette bonne vieille découverte, si chère à la cryptozoologie, qui a révélé des dents de megalodon relativement récentes, ramenant sa disparition à 1,5 million d'années avant notre ère. Et Alten réduit encore le truc à 10 000 ans avant de parler de dents non fossilisées et d'utiliser cette bonne vieille fosse des Mariannes pour évoquer le repaire probable de la bête. Alors ça fonctionne, j'vais le nier, ça tient en haleine, et j'pense que ça fonctionnerait pareillement aujourd'hui, je n'en doute pas une seconde d'ailleurs. Quand ça parle de requin, j'suis pas trop regardant. Un tel livre, avec une vraie proposition, toute aussi simple et insensée soit-elle, une sorte de série B bien grasse et enthousiaste en somme, nul doute que ça fonctionnerait.



Et de la série B, Megalodon tire tous ses atouts. Une histoire débile, un final over the top — v'là l'Jonas avalé tout rond farfouillant dans l'bordel pour trouver le coeur de la bête à la seule force de son canif... — , un requin titanesque qui promène une gueule béante large comme un garage, un aileron de 2 mètres et gobe des bateaux et des rorquals bleus et, bien entendu, des débilités scientifiques cosmiques, faisant honneur à l'annonce d'un auteur paléontologue à ses heures. Mais comment s'en passer ? Comment se refuser la rencontre du squale géant avec un tyrannosaure en plein crétacé dès la scène d'ouverture du livre (mais le carcharocles megalodon est un animal du Cénozoïque, on date ses fossiles de - 28 à - 1,5 millions d'années, pas - 66, hé Steve !) ou comment se refuser un megalodon en aquarium alors que mince, le requin blanc lui-même ne peut vivre dans de telles conditions ? (j'ai appris ça dans Jaws 3, vous pensiez vraiment que j'lisais des livres ?). Mais comme dans toutes bonnes séries B de bêbêtes, l'acuité scientifique et le réalisme sont à troquer pour l'euphorie et la générosité, éléments indispensables devenant très vite addictifs. Et puis Megalodon fait le beau choix de se contenter de son postulat de départ, à savoir un monde perturbé par un requin géant, et ne cherche pas à dériver vers le mystique, le fantastique à grande échelle ou je n'sais quel autre moyen pour transformer une histoire simple en intrigue plus ample et souvent parasite (cf Carthago). Ici, on se contente du requin de 50 tonnes et c'est déjà bien suffisant.
Commenter  J’apprécie          20
La prophétie Maya, tome 2 : La résurrection

Ayant des ancêtres Mayas, et eu une enfance baignée de mythologie Indienne, j'ai été attiré par le titre et le sujet du livre de Steve Alten.

Ce deuxième et dernier tome de la "Prophétie Maya" a malheureusement encore plus de défauts que le premier.

Il a la même lourdeur dans les passages historiques, archéologiques ou scientifiques que le premier.

On sent dans ce tome l'influence de la "planète des singes" dans l'histoire de la boucle temporelle( en particulier la révélation sur la véritable identité de Xibalba), ainsi qu'une touche mystique influencée par la culture judéo-chrétienne avec les personnages de Lilith (Lilith et Marie Madeleine), Jake(Jésus), Devlin(Lucifer), Michael (Adam) et Dominique (Eve). On se demande ou se trouve la culture et les mythologies mayas dans tout ça.

Et je dois avouer que l'utilisation de la sexualité comme instrument maléfique personnifié par une femme, Lilith, et le refus de la sexualité par Jake pour éviter le mal m'ont fait penser à une morale de l'abstinence et à une condamnation de la sexualité.

J'ai été très déçue par ce deuxième tome qui part dans tout les sens. Il laisse même une fin ouverte mais pour nous inventer quoi?
Commenter  J’apprécie          20
Goliath

Du très bon Steve Alten, comme toujours. Lecture que je conseille, comme le Tueur de Temps de Caleb Carr, puisque ces deux livres nous proposent une fiction politico-futuriste, où la technologie et l'intelligence artificielle font de celui qui en est en possession, un être redoutable ...
Commenter  J’apprécie          20
Meg en eaux troubles

C'est un roman 100% jouissif si vous êtes fans de créatures préhistoriques et de requins. Dommage que la traduction des romans de Steve Alten n'ait pas été plus loin que la suite, Le Terreur des abysses. Je suis fan !
Commenter  J’apprécie          25




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Steve Alten (195)Voir plus

Quiz Voir plus

Robert Merle ou Maurice Druon

En nos vertes années ?

Robert Merle
Maurice Druon

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}