Les choses qu'on oublie sont par définition invisibles, définies uniquement par l'espace vide qu'elles laissent entre les souvenirs auxquels elles se rattachent. Lorsqu'on leur tourne le dos, ça marche. Mais lorsqu'on finit par se retourner, les souvenirs qui les entourent vous sautent aux yeux, et, inévitablement, la forme de ce qui manque apparaît peu à peu. Et il devient de plus en plus difficile de ne pas voir.