Le foyer c'est là où le cœur bat
Les révolutions vont et viennent, mais certains business ne changent jamais...Comme disait le grand philosophe Burdock...Si le crime ne payait pas il y aurait très peu de criminels.
-Si les amis de Chewbacca sont là pour ce que l'on pense, ce serait du suicide que d'aller à leur rencontre.
-J'ai déjà entendu ces balivernes. Leurs victoires étaient plus de la chance que de la compétence.
-Écoutez, Caveel, ils ont tué Jabba le Hutt, ont explosé deux étoiles de la mort et détruit l'Empereur lui-même !
-Avec ce genre de chance, ils n'ont pas besoin de compétences.
Il conduisit son escadrille vers le pont d'envol équatorial du Destroyer, sans quitter les yeux l'imposante structure. En la contemplant, il se sentit fier d'appartenir à l'Empire et de servir sous les ordres de Tarkin lui-même. La mission était top secret. La station n'avait pas encore de nom officiel. Pour le moment, on l'appelait station de combat. Il ne savait pas comment comptait la baptiser le Grand Moff, mais ici, tout le monde lui avait déjà trouvé un nom.
L’Étoile Noire.
Oui, aucun doute, cette station de combat était énorme. Il le savait, d'accord, d'un point de vue théorique. Mais la voir de ses propres yeux, non, ça, c'était autre chose, assurément. Il n'y avait qu'une douzaine de sections terminées, suffisamment pour loger à peu près tout le monde. Et l'ensemble forçait déjà le respect.
Un moustique entra par la vitre ouverte de la Ford.
Dee, qui était assis à la place du passager, fit taire son vrombissement d'un bon coup de journal.
- Saleté d'insecte
Kay, l'autre occupant du véhicule, était assis devant le volant et scrutait les ténèbres au-delà du pare-brise.
- J'ai entendu partenaire.
Tous deux portaient des chemises blanches, des cravates et des costumes noirs. Leurs chaussures noires brillaient tellement qu'on eût dit du vrai cuir.
Dee secoua la tête. C'était le plus âgé des deux, proche de la retraite.........
Vador serra les dents. Il aurait préféré se mordre la langue et l'avaler plutôt que d'avoir à faire montre de gratitude, surtout en présence de l'Empereur mais il n'avait pas le choix.
Junior vit le flic redoubler soudain de vigilance. Sa main droite recula imperceptiblement vers l’étui de son pistolet. Junior savait que c’était un Glock, sans doute un 22C tirant des 40 S&W, dix balles dans le chargeur plus une dans le canon, et une détente sensible. Plus de puissance de feu que celui de Junior, et de loin. Ce flingue vous abattait un bonhomme dans plus de quatre-vingt-quinze pour cent des cas lorsqu’il faisait mouche
Une nouvelle vague de monstres déferlait maintenant sur l'escouade avec un bruit d'enfer. La carabine de Bueller grondait sans répit. tantôt les balles blindées s'enfonçaient droit dans le corps des assaillants, tantôt, quand elles arrivaient obliquement, elles ricochaient avec une gerbe d'étincelles. Comme un silex frappant l'acier.
Ce salopard était gigantesque ! Jay avait l'impression d'être une sardine face à un requin blanc. Il ne savait pas si son pistolet pouvait abattre un morceau pareil, mais si ce cafard bougeait un poil, ils ne tarderaient pas à le savoir, galaxie ou pas.