Sugaru Miaki

Quand une fille normale ne s’habille pas et n’agit pas de façon normale, c’est que quelque chose de pas normal lui est arrivé.

Si tu n'as pas peur de mourir... c'est parce que tu ne connais pas la joie de vivre.

Parfois, les autres ont une meilleure vision de nous que nous même.

Le jour où le ciel est gris, le soleil n'a pas disparu à tout jamais.

Le parasite est un personnage à gratter.

La plupart des perdants parlent de leurs déconvenues comme si, dans leur prochaine vie, ils allaient forcément connaître un grand succès. Ils pensent qu'avoir traversé de nombreuses épreuves leur garantit de ne plus jamais échouer. Ces types-là, moi y compris, commettent une erreur fondamentale. Certes, les perdants s'y connaissent en matière d'échec, mais s'y connaître en réussite, ça n'a absolument rien à voir. Corriger ses fautes ne signifie pas pour autant que le succès nous attend. A la place, tout ce qu'on découvre, c'est une ligne de départ grise. Et ça, les perdants ne le comprennent pas.

Apparemment, dans le coin... Il existe un bureau qui.. rachète la vie des gens.

Je vais mourir bien sagement. Je vais revenir à ma vie modeste d'origine, en autarcie, où je n'attends rien de personne. Je pousserai mon dernier soupir dans l'ombre, tel un chat.

— M. Kusunoki, réfléchissez une seconde. Si votre vie ne vous rapporte que 300.000 yens, c'est parce qu'en trente ans, vous n'accomplirez rien de grand. Alors comment pouvez-vous sérieusement croire que vous serez capable de faire quoi que ce soit de notable en trois mois ?
— Je n'ai pas envie de baisser les bras avant même d'avoir essayé.
— Ce n'est pas en si peu de temps que vous pourrez rattraper toute une vie d'erreurs et de mauvais choix. Ceci dit, trois mois, c'est suffisamment long pour ne pas rester les bras croisés. À mon avis, il serait bien plus judicieux d'utiliser le temps qu'il vous reste pour vous créer des petits moments de bonheur, non ? Il faut savoir tirer des bénéfices de ses défaites...

Ce n’est pas parce que la mort approche que le monde sera plus tendre avec moi. J’aurais dû le savoir mais apparemment j’espérais encore un peu.

Si je ne possédais pas quelque chose, j’avais peur de ne jamais pouvoir l’obtenir. Si je possédais quelque chose, j’avais peur de finir par le perdre un jour. Mais ce dont j’avais le plus peur, c’était de vivre toute ma vie sans jamais aimer ou être aimée.

Qu'est-ce que vous recherchez dans la vie ?

- Franchement...
Vous pensez que des jours heureux m'attendent ?
- Oui...
- Alors... Raison de plus pour ne rien vendre !
Si j'ai vraiment une chance...
Il ne faut pas la gâcher !
- ...
Bonne réponse.

Quelle belle histoire ça aurait fait, si ça avait été vrai.

Les hommes ne tombent pas amoureux qu’avec leur cerveau… ils le font avec leurs yeux, avec leurs oreilles, avec leurs doigts… alors, il n’y a rien d’étrange à ce que je sois tombé amoureux grâce à un parasite. Je ne laisserai personne prétendre le contraire.

Ce n’est pas parce qu’on répare ses boulettes qu’on a réussi. La seule chose qui arrive alors c’est un départ terne.

Peut-être que j’étais une enfant intelligente, mais cela a sûrement fait de moi une fille hautaine au point de croire que je n’avais plus besoin d’évoluer.

_ Une fois débarrassés de cet "insecte", si on se rend compte qu'on éprouve toujours des sentiments l'un pour l'autre, alors je veux que cette fois, on sorte ensemble pour de vrai.
_ Vraiment ?
_ Oui. Je te le promets. Tout va bien. Je suis sûr qu'on s'en sortira, même sans l'aide de "l'insecte".

_ Avez-vous commencé à ressentir des troubles du comportement comme les autres infectés ?
_ Eh bien, j'avoue qu'il est pénible pour moi de me retrouver en compagnie de mes patients. [...] Dans les cas des époux Y et S, ils "détestaient" l'odeur d'autrui. Dans le vôtre, vous avez "peur de causer du tort à autrui". La quatrième patiente, quant à elle, a "peur du regard d'autrui"... Ma conclusion est la suivante : cet "insecte" pousse son hôte à détester les autres êtres humains.

"Tu as dans la tête un parasite d'une espèce qui vient d'être récemment découverte. Je vais t'épargner les explications compliquées pour l'instant, mais pour résumer c'est de la faute de cet "insecte" si tu n'arrives pas à t'intégrer à la société. Cet "insecte" est aussi dans la tête de Hijiri Sanagi et les parasites qui résident en vous s'attirent l'un l'autre. Tu crois peut-être qu'elle est l'amour de ta vie, mais ce n'est qu'une illusion créée par cet "insecte". Cet amour n'est rien d'autre que celui de deux marionnettes."