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EAN : 9782369747130
242 pages
Akata (28/03/2019)
4.15/5   33 notes
Résumé :
Saviez-vous qu'il est possible de vendre une partie de sa vie contre une belle somme d'argent ? C'est en tout cas ce qu'a entendu dire Kusunoki, jeune japonais désabusé et qui n'attend plus rien de l'existence. Aussi, un matin, il décide de commettre l'irréparable, et se rend au bureau de vente : surpris, il apprend que sa vie ne vaut pas grand chose, mais peu lui importe... Il décide de ne vivre plus que trois mois, et de profiter du peu de temps qui lui reste à vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de mai. Un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée, ainsi qu'aux Éditions Akata pour leur envoi.

Dans la liste des livres disponibles, Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le reste de ma vie m'a quasiment sauté aux yeux en criant "Choisis moi!". Comment ne pas répondre à tel appel?

A première vue, le titre semble raconter toute l'histoire. C'est vrai sans l'être exactement. L'histoire est plus que ça. Destiné à un public "young adult", je renchérirais en précisant "young adult" qui a le moral...
Kusunoki, vingt ans, désabusé de la vie, solitaire, sans perspective et fauché, découvre une curieuse boutique où l'on peut vendre son espérance de vie contre monnaie sonnante et trébuchante. le narrateur accepte; de toute façon il abhorre le monde dans lequel il vit. A dix ans, il était persuadé d'être spécial, au-dessus de la masse médiocre de ses camarades de classe, exceptée Himeno, son alter ego à la fois rivale et amie d'enfance.

Elle a déménagée à la fin du primaire, Kusunoki est resté encore plus seul. Jusqu'à s'enfermer dans une solitude vidée de tout sens. Pas de but, un passé à oublier, des promesses de la vie non tenues, un avenir nébuleux... autant le vendre, garder trois mois et profiter de la somme ainsi gagnée. Sauf que...

Sauf qu'une observatrice de cette mystérieuse boutique va désormais le suivre nuit et jour.
Sauf que, profiter de quoi quand sa vie tient plus du néant intégral que d'une existence même banale?
Alors oui, le roman ne ménage pas le lecteur qui accompagne Kusunoki dans une sombre désespérance où ce qui lui restait à quoi s'accrocher se révèle illusoire. Et de se lamenter sur sa situation, d'en vouloir au monde comme il le fait depuis des années.
Le narrateur, par certains côtés, m'a fait penser au personnage de Pinky, héros déphasé du gigantesque The Wall de Pink Floyd. Comme Pinky, Kusunoki a bâti lui-même le mur qui le sépare de la vie. En courrant après un bonheur en lettres majuscules de 5 mètres de haut, en méprisant autrui, en s'installant avec une certaine complaisance masochiste dans une succession de ratés et de malheurs, il s'est isolé du monde, de la vie et de son essence. Et des bonheurs qu'elle offre à qui sait les recevoir.

Comme l'explique Sugaru Miaki en postface, il s'agit moins d'une histoire sur la valeur inestimable de la vie que d'un processus de déconstruction d'un schéma mental et comportemental profondément ancré, que seule l'imminence connue de la mort parvient à faire vaciller.

J'ai trouvé le récit bien mené. La personnalité de Kusunoki m'a un tantinet exaspérée dans les premiers temps. Envie de lui dire de se lâcher le nombril, de redescendre un peu sur Terre et de se bouger, que diable!
J'avais craint également quelque chose de larmoyant ou qui passerait d'un extrême à un autre en un claquement de doigts. Il n'en est rien et, si les émotions sont bel et bien présentes, c'est sans grandes effusions. Même si l'auteur réserve à son personnage comme au lecteur quelques surprises façon ascenseur émotionnel.

Côté style, rien d'exceptionnel mais la narration rend bien compte des ressentis et des introspections du jeune homme. Même s'il m'a exaspérée, je n'ai pu m'empêcher de me sentir désolée pour lui. Sa vision de la vie est un tel gouffre qu'elle donne le vertige. Vingt ans n'est pas toujours un âge facile, ni le "bel âge" du lieu commun quand on les a dépassés. Mais l'intensité noire et négative que dégage Kusunoki au départ est terrible.

Un bémol néanmoins pour ce livre, non pour le fond mais la forme : trop de mots manquent dans le texte. Ça ne le rend pas incompréhensible certes mais ça et les coquilles, on s'en passe aisément.

En tout cas, Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le reste de ma vie est un roman marquant à plus d'un sens. Car outre les éléments que j'ai développés plus haut, le récit nous renvoie à nos propres vides intérieurs, à nos doutes, nos désarrois et, parfois, à nos moments de désespérance. le livre nous adresse également la question posée dans la boutique : est-ce qu'on accepterait le marché, acculé par la détresse financière ou morale?
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Un titre long, qu'on ne comprend entièrement qu'au terme du roman de cet auteur de manga, qui s'essayait ici pour la première fois en 2013 au roman « jeune adulte ». Auteur incroyablement discret, apparemment aucune photo n'existe de lui sur la toile.

Evacuons d'entrée les imperfections d'édition, il manque en effet des mots de ci-de là, je l'ai relevé une bonne demi-douzaine de fois et sans prétendre à l'exhaustivité. Pas dramatique malgré tout…

Kusunoki, portant sa vingtaine d'années dans la souffrance psychique, se rend dans une mystérieuse boutique où l'on peut vendre sa santé, son temps, et son espérance de vie…C'est ce dernier choix qu'il fait, contre 300 000 yens (autant dire une goutte d'eau, environ 2 500 €). C'est qu'il n'attend plus rien de la vie. Quand il avait dix ans, lui et sa seule copine Himeno, ostracisés par les autres, s'étaient jurés de se mettre ensemble si dans dix ans ils n'avaient pas trouvé l'âme soeur. Seulement voilà, si lui n'a cessé de s'enfoncer, il semble qu'elle se soit mariée, et ait déjà un bébé. Elle aurait déjà divorcé, mais ne lui donne plus de nouvelles depuis quelques années.
Au terme de sa transaction, il lui reste trois mois à vivre. Il est libre d'en faire ce qu'il veut, mais sera affublé d'une observatrice permanente, la jeune et jolie Miyagi. La subtilité est que seul lui peut la voir. Elle a aussi le don de voir quel aurait été le futur du jeune homme, et lui déconseille de chercher à revoir Himeno, ce qui ne lui apporterait qu'un surplus de déception et d'amertume. D'abord un peu raide et artificielle, toute dévouée à sa mission d'observatrice qui prend des notes, Miyagi se révèle peu à peu plus fragile et sensible qu'elle n'y paraît. Elle aussi a des failles, et un passé douloureux...Et elle aussi est passée par la boutique, pour y vendre son temps. Kusunoki est attiré…mais il doit revoir Himeno…Il la reverra, en effet…Après cette rencontre, il y verra plus clair, et décidera d'écourter encore sa vie pour vivre intensément ses trois derniers jours, au rythme d'une complicité amoureuse.

Un roman plutôt plaisant qui aborde plusieurs thématiques universelles : l'amour bien sûr, traité sous l'angle platonique comme une communion d'âmes, le mal-être de la jeunesse, le sens et la valeur de la vie (qu'est-ce qui fait cette valeur ?), la volonté et la persévérance aussi, croire en ses rêves et ses passions (chez Kusunoki c'était le dessin, qu'il va redécouvrir), mais aussi admettre ses échecs et s'en nourrir pour grandir. L'approche est toute japonaise, nos héros s'émerveillent de petites choses anodines de ce quotidien si rétréci par le temps qui fuit…

Il est toutefois pénalisé à mon sens par un style d'écriture inconstant, qui alterne des passages assez poétiques avec des réflexions peu claires de Kusunoki sur sa philosophie de la vie, et un peu trop redondantes. Cela m'a semblé parfois indigeste, sans savoir évidemment si cela vient de l'auteur ou de la traduction. En outre, voir sur deux pages d'affilée l'erreur grossière du « j'ai été à tel endroit » au lieu de « je suis allé » m'a énervé.

Pour moi donc un roman sympathique, que j'ai trouvé paradoxalement un peu trop long alors qu'on le qualifie ici de roman court. Le sujet m'a fait penser à une lecture récente qui ne m'avait pas totalement convaincu non plus, Et si les chats disparaissaient du monde, de Genki Kawamura, où le héros condamné par un cancer avait vendu son âme à un Diable rigolard qu'il avait régulièrement dans les pattes.

Un grand merci néanmoins à Babelio et à Akata pour cet envoi, qui alimente toujours plus ma passion pour la littérature nippone.
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“Saviez-vous qu'il est possible de vendre une partie de sa vie contre une belle somme d'argent ? C'est en tout cas ce qu'a entendu dire Kusonoki, jeune Japonais désabusé qui n'attend plus rien de l'existence. Aussi, un matin, il décide de commettre l'irréparable et se rend au bureau de vente. Surpris, il y apprend que sa vie ne vaut pas grand-chose. Mais peu lui importe… Il choisit de ne conserver que trois mois de sa longévité, et de profiter du peu de temps qu'il lui reste. Mais alors qu'un fatidique compte à rebours est lancé, son quotidien lui réserve soudain de nouveaux rebondissements… Hélas, n'est-il pas trop tard pour réapprendre à vivre ?”

Pour moi, ç'a été une vraie plongée dans un univers inconnu. L'immense solitude du héros d'abord, si jeune et pourtant si désabusé de la vie. La présence très forte de la nature ensuite, mais qui n'est pas la nôtre, avec un superbe passage descriptif sur une constellation de luciole. Et puis ces objets d'un quotidien qui ne nous est pas familier, comme tous ces distributeurs automatiques qui distribuent tout et n'importe quoi…

Ajouté à ça une plume très simple en apparence mais qui ne faiblit pas devant l'exploration des méandres de l'âme et qui se confronte très courageusement à cette question : qu'est-ce qui vaut la peine d'être vécu ?

La réponse, parce qu'il y en a une, évite tous les écueils et les clichés d'une réflexion superficielle pour nous offrir un très joli moment d'émotion.

Un sujet courant donc, mais un traitement inhabituel et de vrais passages réflexifs qui devraient donner à penser à nos jeunes (et moins jeunes).
Lien : https://chikitalit.com/akata/
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Si vous deviez faire un choix, préféreriez-vous avois une longue vie où le bonheur est plus ou moins inexistant et où vous subissez cette vie qui est la vôtre, où choisiriez-vous une vie beaucoup plus courte mais tout simplement heureuse ? C'est difficile comme question, surtout lorsque l'on sait que finalement nous avons peu d'emprise sur la vie et sur le nombre d'années qui nous sont attribuées sur Terre.
Ce roman, je le divise en deux parties, que je trouve assez distinctes d'ailleurs, il y a la première où nous rencontrons Kusunoki, tout d'abord en tant qu'enfants avec des rêves plein la tête, ensuite nous le retrouvons alors qu'il a une vingtaine d'années. Toujours dans cette première partie, par moments j'ai carrément eu envies de le secouer un peu, il m'a énervée au possible, franchement une véritable tête à claques par moments. Cela m'a fait peur pour la suite, bien que ce livre est assez court, je me suis dis que cela ne le ferait pas trop s'il avait le même genre de comportement jusqu'au bout. Ensuite, eh bien j'ai essayé de me mettre à sa place plutôt que de lire sa vie, et là j'ai un peu modifié ma perception des choses, je l'ai plus vu comme un garçon de dix ans, ce qu'il était en fait, un jeune garçon avec tout ses rêves, parfois un peu trop, mais qui se voit et s'imagine un avenir. Cela m'a permis de mieux le comprendre, de le trouver un peu moins imbu de lui-même, après tout lorsque nous sommes enfants, nous avons tous des rêves plein la tête.
La seconde partie, du moins ce que je considère comme étant la seconde partie, eh bien elle est un peu plus joyeuse, il y a plus de sourires, comme si dans un ciel très nuageux, ceux-ci avaient enfin pris la décision que le temps était venu de nous laisser entrevoir le ciel bleu qui se cache derrière.
L'auteur aborde beaucoup de thèmes dans ce livre, certains sont peu développés et nous laisse une part de réflexion, mais franchement j'ai trouvé que le tout est assez bien équilibré malgré tout. Pour moi, la plume de l'auteur est une véritable découverte, mais une très belle découverte, je trouve qu'elle sonne juste, qu'elle relate la réalité de la vie finalement, avec tout ce que celle-ci a de bon mais également ce qui l'est moi. C'est un roman court, mais franchement une superbe découverte pour ma part.
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Ce n'est pas du tout le genre de livre vers lequel j'ai tendance à me tourner, mais en discutant avec la libraire et en lui disant que j'avais beaucoup aimé Everless de Sara Holland, elle m'a dit qu'elle avait vu passer un roman dans le même genre. Intriguée je repars de ma librairie avec ce roman qui reprend le concept de vendre du temps pour de l'argent. Malheureusement, le charme n'a pas aussi bien opéré, et je ressors de cette lecture plutôt mitigée…

On démarre notre lecture en suivant un Kusunoki âgé de 10 ans, jeune garçon exclu et qui le veut bien, mais à une amie/ennemie du nom d'Himeno qui est un peu comme lui.
Eux deux se faisant la promesse de se mettre ensemble 10 ans plus tard s'ils étaient encore laissés pour compte. Suite à cela Himeno doit déménager, et les voilà séparés. On retrouve un Kusunoki 10 ans plus tard qui a complètement lâché les études, qui n'a plus vraiment d'ambition pour sa vie, qui se laisse vivre. Jusqu'au jour où il décide de vendre des livres, des CDs de musique et que les vendeurs lui parlent d'un acheteur particulier, puisqu'il échange du temps, de l'espérance de vie ou de la santé contre de l'argent. de ce fait Kusunoki va vendre les trente années qui lui restaient et garder seulement 3 mois de vie.
Le lendemain de ces événements, une observatrice va débarquer dans sa vie pour le surveiller pour ne pas déranger autrui, lui donner des conseils et peut lui apporter des informations complémentaires.

C'est une lecture qui d'une certaine manière m'a plutôt mise mal à l'aise, puisque la mort était traitée un peu par-dessus la jambe j'ai trouvé, comme si on parlait de soleil et de pluie… On traite beaucoup de mort, de suicide, de souffrances, de douleurs, de misères, des sujets qui ne font pas vraiment rêver, et c'est le cas…
De plus je n'ai pas eu d'attachement particulier pour Kusunoki que j'ai trouvé très antipathique, et je m'en foutiste…
Contrairement à Miyagi dont j'ai beaucoup apprécié le personnage, discret, mais posé.
On va suivre leur rapprochement tout au long de l'histoire, chacun se dévoilant au fur et à mesure pour être connu de nous aussi. Ils vont partager des moments forts, et des moments beaucoup plus tristes qui auront su m'arracher quelques larmes.

En revanche, là où ça fait mal c'est que l'auteur ne développe pas assez son univers, son roman. Beaucoup de questions restent en suspens, je ne pourrai pas dire ici toutes les questions qui me restent parce que je risque de spoiler certaines informations, et je ne voudrai pas surtout si vous êtes intéressés par cette lecture.
Déjà ce que je peux dire c'est que je me demande comment est calculé le reste de cette vie, comment peuvent-il savoir ce que représente vraiment la valeur de notre vie ? Ensuite, je me suis demandée aussi comment ils faisaient pour extraire notre espérance de vie, notre temps et notre santé ? Mais aussi, sur ces fameux observateurs, comment ils le deviennent ? Et d'autres questions sur eux encore.

A mon humble avis, le récit voulait se concentrer surtout sur le fait de vivre sa vie à fond, de vivre ses passions, de faire ce que l'on a envie parce que la vie peut-être courte voire très courte, mais en même temps on ne peut pas forcément faire tout ce que l'on a envie parce qu'on n'est pas tout seul, et qu'ils n'ont pas le même destin que nous. Et le récit ne se concentrait pas du tout sur ces informations, mais c'est tellement dommage parce que ça aurait apporté tellement plus à cette histoire…

Je voudrai d'ailleurs parler de l'édition qui est géniale, sur la couverture on voit un jeune homme tout seul, et dès que l'on ouvre on a une page en couleur, où ce garçon n'est plus seul, mais il y a une fille à côté de lui, et on comprend par la suite qui est cette jeune fille. La fin était prévisible du coup, mais par certains côtés, elle m'aura étonné, puisque certains événements m'ont beaucoup surprise.
Lien : https://takeabreakavecsachik..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des perdants parlent de leurs déconvenues comme si, dans leur prochaine vie, ils allaient forcément connaître un grand succès. Ils pensent qu'avoir traversé de nombreuses épreuves leur garantit de ne plus jamais échouer. Ces types-là, moi y compris, commettent une erreur fondamentale. Certes, les perdants s'y connaissent en matière d'échec, mais s'y connaître en réussite, ça n'a absolument rien à voir. Corriger ses fautes ne signifie pas pour autant que le succès nous attend. A la place, tout ce qu'on découvre, c'est une ligne de départ grise. Et ça, les perdants ne le comprennent pas.
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Je vais mourir bien sagement. Je vais revenir à ma vie modeste d'origine, en autarcie, où je n'attends rien de personne. Je pousserai mon dernier soupir dans l'ombre, tel un chat.
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Etre oublié par une ancienne bienfaitrice ne me faisait pas si mal que ça. Je commençais à avoir l'habitude d'être trahi par mes souvenirs.
Mais à ce moment-là, je n'avais pas du tout considéré une simple possibilité.
La jeune fille qui restait toujours à mes côtés, me soutenant discrètement tandis que je subissais déception après déception.
La jeune fille sans avenir qui nageait dans le même désespoir que moi, mais qui avait malgré tout choisi de vendre non pas son espérance de vie, mais son temps.
La jeune fille qui manquait d'amabilité, mais ses souciait toujours de moi avec une gentillesse inégalée.
Je n'avais pas du tout considéré que Miyagi pourrait me trahir.
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Il paraît qu'un poulet auquel on a coupé la tête peut continuer à courir pendant un moment. Je ressentais probablement quelque chose de semblable. On pouvait déjà me considérer comme un cadavre.
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Notre problème principal résidait dans notre incapacité à sourire correctement. Nous n’arrivions pas à saisir le moment propice pour rire en même temps que les autres. Une fois, j’avais essayé de forcer les muscles de mon visage à étirer mes lèvres ; j’avais alors entendu une partie essentielle de mon être se briser.
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