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Critiques de Sylvain Kermici (25)
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Pandémonium

Une lecture hors norme. Une déflagration constante à chaque chapitre, mais aussi une explosion littéraire d'inventivité et d'une qualité rare. L'écriture est d'une finesse et d'une profondeur déconcertantes, mais ces phrases ciselés sont aussi un moyen de pouvoir supporter la violence totale et sans fard qui baigne la totalité du texte.

Il faut, donc, prendre le temps de bien saisir chaque métaphore et choix de langage, c'est aussi ici que se cache l'(in)humanité tout entière, chez Sylvain Kermici.

L'horreur tentaculaire qui traverse les pages comme elle traverse les couloirs labyrinthiques où se perdent les protagonistes est à l'image de la structure même de l'histoire, où les chapitres sont numérotés à l'envers, du plus grand vers le plus petit. Une très belle découverte, marquante et inoubliable.
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Pandémonium

Bienvenue au Leviathan, un cinéma établi sur au moins trois niveaux, dans lequel se retrouvent des sadiques, des prostituées, des mafieux, et les adeptes d’un gourou nommé Jacob. Le vice est à chaque étage et les films porno projetés sont réservés à un public averti. Franck, Elsa et d’autres viennent chercher un « je ne sais quoi » de subversif dans ces lieux où la violence et l’immoralité s’éclatent.



« Qui oserait affirmer que la douceur et l'amour ont présidé à l'apparition de la vie ? Qui oserait affirmer que la vie et la violence sont deux choses distinctes ? » Jacob, le gourou, se la joue philosophe, assassin du complexe d’Œdipe et de tant d’autres troubles de l’enfance. Lecteur, accroche- toi.



« Les gens ont tort de se plaindre des sociétés capitalistes modernes. Elles sont l'image parfaite de la psyché humaine : brutales, cannibales, autoritaires, profondément injustes et inégales, malgré d'apparentes velléités, disons humanistes, auxquelles personne ne croit d'ailleurs. Elles sont d'autant plus fortes qu'elles demeurent instables. Le Tout se nourrit du chaos de l'Un. » L’injustice, cette excuse universelle de vengeance, de violence, de rébellion et de chaos. Nous sommes ici au- delà. Mais le discours proposé n’est jamais analysé ni remis en question. Il est juste le prétexte, la justification de tout acte violent.



Au final, un livre que j’ai survolé, bien trop éthéré, bien trop fataliste et vain. Les phrases et les chapitres sont courts, alors les pages se tournent très vite, mais moi, je suis restée sur ma faim. J’aurais aimé trouver des analyses, un éclairage, aux propos souvent scandaleux, aux actes glauques. Mais non, la violence est ici gratuite, et cela juste « parce que » comme répondraient des gamins de sept ans. Dommage…



Merci néanmoins à Babelio pour la Masse critique et aux éditions "Les Arênes" pour l'envoi du livre.

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Pandémonium

Il y a des livres dont on ne sait rien mais dont le visuel nous attire. « Pandémonium » est de cette espèce et il m’a tout de suite intrigué. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en débutant cette lecture et je n’ai pas plus de certitudes après l’avoir refermé.



Dès les premières lignes, j’ai pris conscience de la singularité du texte. L’histoire nous entraine dans une folle descente vers les abysses d’un monde lugubre. Le décor est sombre, les lieux infréquentables, les personnages complètement dérangés, le tout contrôlé par un esprit omniscient qui règne en maître. L’atmosphère de cette aventure est posée.



L’enchaînement des chapitres jongle entre les protagonistes. On y croise des pervers, des tueurs, des tortionnaires, des âmes égarées, des sados, des masos. Ils se retrouvent au même endroit, au même moment, le carnage peut commencer. Des scènes brutales et malsaines, qui n’ont aucun lien entre elles si ce n’est leur désespérance, se succèdent dans une cacophonie scénaristique. Rien ne nous est épargné dans les descriptions et on se prend ces instincts bruts en pleine face. La narration est sans filtre et sans limite. Autant vous dire que vous ne trouverez pas la lumière au bout de ce profond tunnel.



Ce roman est une expérience tellement déconstruite et violente qui laissera peut-être des lecteurs au bord de la route. Pour ma part, à la sortie de cet univers, c’est la perplexité qui prédomine. J’ai du mal à définir ma lecture tant sur le contenu que sur mon ressenti. Je peux juste vous dire que les 200 pages à la plume incisive m’ont percuté de plein fouet et m’ont laissé groggy. Il ne vous reste plus qu’à tenter vous-mêmes ce voyage littéraire surréaliste. Je peux vous garantir avec certitude qu’il ne vous laissera pas de marbre !
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Requiem pour Miranda

Tout d'abord je veux saluer le beau travail d'édition. L'esthétique des couvertures est très réussie et le livre est agréable en main.

Thriller et huis clos torturé, dur, et très bien écrit.

170 pages où l'on a peur, où l'on est pris d'émotions grâce à un style très communicatif mais également une structure intelligente avec de très courts chapitres et des réflexions ontologiques et psychologiques variées.

L'on passe d'un personnage à un autre progressivement et intelligemment, guidé par un auteur qui fait tout pour ne pas nous perdre.



On peut avec certitude crier cocorico d'avoir un auteur de polars nous proposant une telle qualité.
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Requiem pour Miranda

Je n’ai jamais lu un livre comme celui-ci, il faut avoir le cœur bien accroché, je n’en reviens toujours pas de cette noirceur, de cette violence et de ce désespoir. Dans ce livre assez court 170 pages seulement, nous allons vivre un huis-clos entre une victime et ses deux bourreaux. Une première partie est vue du point de vue de la victime et une seconde partie est celle du bourreau soumis au bourreau dominant et enfin nous auront les pensées du bourreau dominant comme si on était dans sa tête. L’auteur a un talent incroyable pour nous faire toucher du doigt l’inhumanité de certains hommes mais lire ce qui arrive à la famille de la victime à son mari, à son bébé et dans une moindre mesure mais tout aussi horrible aux chiens des bourreaux est une horreur absolue. Je n’étais pas préparée à une telle lecture mais, comment aurais-je pu m’y préparer. Cela m’a rappelé le côté sombre de ce que l’on appelle la dark romance mais en bien pire, dans dark romance, il y a romance hors ce n’est pas le cas ici, rien pour rattraper le lecteur qui tombe au fond de l’abîme. Il y est question de sexe, de défoulement, d’esclavage, de domination. Bienvenue en enfer. J’étais aussi pas mal déstabilisée de ne pas pouvoir situer l’action, dans quel pays ? Il est fait mention de tapas, du coup je suis partie sur un pays d’Amérique du Sud, un pays sans foi ni loi. A qui a-t-on affaire ? Les bourreaux sont nommés « le barbu » et « l’asiatique » quand à la victime elle n’a pas de prénom (si ce n’est le titre pour nous aiguiller) on l’appelle la proie, la victime. Le fait de ne pouvoir les nommer cela fait qu’ils n’ont plus de personnalités, qu’ils ne sont plus humains. Aucune identification possible pour moi à aucun des personnages même à celui de la victime. On a vraiment le sentiment d’un no mans land, une terre brûlée où la loi des hommes ne s’exerce plus. Un livre étrange comme tiré d’une œuvre plus importante que nous ne lirons jamais et du coup on ne sait rien de ce qui été avant et de ce qui sera après. Une réelle qualité d’écriture qui en fait une histoire courte mais d’une intensité incroyable à découvrir sans nul doute. Bonne lecture.
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Hors la nuit

L'extrême solitude d'un homme qui tombe inexorablement dans la démence. Un homme dont toutes les pensées conduisent à Isabelle sa belle-sœur enceinte.

Un texte très bref, abrupt, qui ne nous laisse pas toutes les clés de compréhension, mais qui interroge.

Je ne dirai pas que c'est un livre que j'ai adoré, mais il m'a interpellé, et c'est déjà beaucoup.
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Pandémonium

Attention ça tache !

Dans ce livre, où ça bute, baise et se branle à tout-va, il faut avoir le cœur bien accroché pour s'aventurer au fil des pages dans les entrailles du Leviathan, cinéma-complexe à la gloire du sexe et de toutes ses manifestations. Mais aussi quartier-général d'une branche de l'Hydre, organisation criminelle de premier ordre, dirigée par un prophète du chaos : Jacob. Il délivre ses sentences cyniques, crues et incisives depuis un trou dans un coin de la gigantesque toile de la salle. L'on se presse pour venir entendre sa parole qui détonne, sans prêter attention aux corps, parfois déjà cadavres, qui vont et viennent de derrière la toile.



Dans ce roman où ça déglingue, dégomme et dégoupille à chaque page, il faut aimer l'action et les corps repoussés dans leurs retranchements. Que ce soit pour des raisons de plaisirs ou des objectifs de morts.

Le temps d'une nuit où tout doit basculer, la faune du Leviathan va se mouvoir sous vos yeux, entre tueurs et hommes de mains venus régler son compte à ce Jacob qui prend trop de place.



Sorte de série B (ou Z) mais écrite avec panache et talent, peuplée de personnages tout à faits mémorables et que l'on découvre au gré des pages, en suivant des fils narratifs inattendus, tour à tour amusants ou effrayants.



Cynique, nerveux et pétaradant, ça cingle, ça gicle, ça fuse. Le verbe de Sylvain Kermici est jouissif et cette petite virée en enfer a tout du divertissement réussi, pour peu que l'on supporte les effusions de sang, de sueur et de sperme.
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Pandémonium

Chaque nuit, au sein du vieux cinéma qu'est le Léviathan, ils viennent écouter la parole de Jacob et assouvir leurs plus bas instincts.

L'histoire se déroule sur une seule nuit et offre une galerie de personnages, tous plus âbimés et désespérés les uns que les autres.

Vincent, Jeanne, Franck, Elsa et les autres, tous viennent comme hypnotisés et en transe au Léviathan chercher leur dose de quelque chose, leur shoot de Jacob, vivre la nuit ce que le jour leur refuse.

Jacob et ce statut de gourou mystique qui attire les convoitises, si bien qu'une attaque du cinéma s'organise pour déboulonner Jacob et prendre sa place derrière le rideau.

La violence, le sexe, les morts, rien ne m'a gênée dans cette histoire de pouvoir hallucinante et hallucinée.

Si je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers de ce livre, nul doute qu'il trouvera ses lecteurs et qu'il faut saluer le style de l'auteur.

A réserver à des lecteurs avertis
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Hors la nuit

Ce court roman- 100 pages - oppressant nous embarque progressivement dans la folie d’un homme quelconque , employé modèle , malade d’être seul et que le quotidien oppresse un peu plus chaque jour .

Un homme en manque d’amour , obsédé par Isabelle , sa belle soeur, pour laquelle le désir grandit inexorablement au point d’accaparer les quelques restes de sa lucidité .

Un roman noir coup de poing dont on ne sort pas indemne

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Hors la nuit

Comment plonge-t-on dans la folie quand rien ne nous y prédispose ? Par quel phénomène de déconstruction mentale notre part sombre écrase-t-elle notre part sociable et notre capacité à prendre du recul par rapport aux tragédies de la vie ? C’est ce que Sylvain Kermici a voulu explorer dans un court roman noir qui se lit d’une traite avec angoisse et fascination.
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Requiem pour Miranda

Alors que le nouveau roman de Sylvain Kermici va bientôt paraître, toujours chez Equinox, j’ai voulu lire ce précédent roman afin de me faire une idée du style de l’auteur.

Mon comparse Bruno de Passion Polar en avait parlé à sa sortie, en 2018, je l’avais acheté et complètement oublié au fond de ma bibliothèque.

C’est un roman très court, moins de 200 pages et qui se lit comme s’il n’était composé que d’un seul chapitre tant il est prenant.

Il n’est composé que de trois personnages « actifs » dans le sens où seulement ces trois-là vont s’exprimer.

Tout d’abord la victime : jeune mère de famille, son mari et elle ont été attaqués chez eux et elle a été enlevé par leurs voisins.

Ensuite il y a le jeune Asiatique qui lui s’occupe disons de la conclusion des enlèvements.

Et puis il y a le barbu.

L’auteur nous catapulte dans une scène qui a déjà commencé, les tortionnaires sont déjà à l’œuvre : torture psychologique, humiliation, harcèlement. On assite, impuissant sans avoir la moindre idée du pourquoi.

Ensuite « le jeune » va prendre l’air et en profite pour faire une introspection en revenant sur son passé et en lisant des pages du journal intime du barbu.

Au-delà de la souffrance liée à la violence physique, ces trois personnages souffrent psychiquement chacun à leur façon.

J’ai pu lire quelques retours de lecture concernant ce roman dans lesquels leurs auteurs n’avaient pas compris le but de ce texte.

Certains se posent la question du « pourquoi avoir écrit ça », de cette façon sans fioritures, d’une plume qui fait ressortir toute la cruauté, la douleur, le désespoir.

Il n’y a aucune raison justement, comme il n’y a jamais aucune explication à des actes perpétrés par des psychopathes, des gens déséquilibrés qui n’ont que leurs propres raisons pour justifier leurs pulsions.

L’auteur n’avait pas besoin d’en faire plus, l’horreur est déjà à un niveau limite pour des lecteurs non-initiés, ni d’aller plus loin, là ça n’aurait plus eu aucun sens et serait lamentablement tombé dans le banal d’un thriller sans consistance.

Là où réside aussi le talent de l’auteur c’est qu’en prenant du recul par rapport à sa lecture, le lecteur se rendra peut-être compte qu’il n’a pas vraiment lu ce qu’il a retenu de ce roman. En effet, une grosse partie vient de l’imagination du lecteur, avec un pouvoir de suggestion réel. Alors, allez vous réellement lire ce que votre esprit verra ?

J’ai aimé plonger dans cette atmosphère il est vrai un peu glauque. J’attends donc son prochain roman avec impatience maintenant.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Hors la nuit

Impression assez mitigée sur ce court roman racontant la lente descente dans la démence d'un homme.



Le début, on ne se le cache pas, est long à démarrer. Le style est assez particulier et j'ai eu du mal à accrocher. Quasiment pas de dialogue, le "vous" employé sur l'ensemble du récit sont deux choses qui m'ont un peu déstabilisés. Un de mes principes cependant est d'arrêter une lecture uniquement si je me fait vraiment chier mais au possible. J'ai donc poursuivi et finalement j'en retire quand même un peu de bien. L'angoisse se distille petit à petit et monte crescendo jusqu'au final assez déroutant écrit sur le mode d'une fin ouverte.



En bref, "hors la nuit" est un roman assez perturbant que je ne conseillerais pas mais qui peut éventuellement s'avérer être une bonne pause lecture (il se lit en effet en moins de deux heures)
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Hors la nuit

Hors la nuit est un roman surprenant.

Petit mais très costaud qui m'a demandé un temps de digestion.

Au départ je suis sortie mitigée mais après quelques jours je suis plutôt subjuguée.



Subjuguée car on est sur un premier roman et il y a déjà un sacré style, une plume, un vrai univers.

C'est sombre et c'est déroutant car le livre est écrit à la deuxième personne du pluriel.

Singulier, mais les amateurs de noir, de plume acérée devraient apprécier ce livre à sa juste valeur.
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Pandémonium

La couverture du livre est attirante mais nous donne également des indices sur ce que nous nous apprêtons à lire.



C'est à dire, un cinéma garder par une sorte de gourou déblatérant un discours dans lequel chacun peu se retrouver qui va durer toute la nuit. Entrecoupé par des chapitres nous présentant des personnages décadent recherchant la souffrance par tous les moyens.



Les chapitres s'enchainent en nous montrant la vision d'un personnage puis dans le chapitre suivant la vision d'un autre personnage que le précédent vient de croiser. Comme une partie de tennis où la balle est renvoyer à l'adversaire.



Plus le récit avance, moins il y a de personnages, plus il y a d'actions.

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Pandémonium

Le mot paraîtra bizarre à certains. Littéralement, il signifie la capitale des enfers ou circonscrit un lieu où pullulent la corruption et le chaos. A partir de ce titre choc, Sylvain Kermici donne à lire un roman dur qui met en scène une secte de parias, menée par Jacob, un homme ivre de violence, prêt à toutes les turpitudes et qui n’a rien à perdre ni à gagner. Etabli avec sa cohorte dans un ancien cinéma délaissé, il sent naître un souffle de vindicte. Les membres d’une bande rivale cherchent à le destituer et à s’emparer des prérogatives du pouvoir. Pour atteindre cet objectif, ils n’ont pas d’autre alternative que l’algarade. Pour poser une ambiance fuligineuse, l’auteur convoque les fantômes de Carpenter, Burroughs et Cioran, sans rien édulcorer à son propos.
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Pandémonium

Des chapitres courts. Des personnages qui se croisent. Le relai de personnages est une idée originale. Ça tire dans tous les sens. On est attaché à personne donc on s’en fout. Ça cause de sexe dans un ciné porno. Ce n’est jamais excitant. Ça cause de jeux de pouvoirs au sein d’une mafia. Ce n’est jamais stressant. Ça cause d’un gourou mais son discours n’est jamais critiqué ou analysé. L’écriture est originale mais le propos ne sert rien. Peut-être suis-je passé à côté du message. Peut-être est-il trop subtil pour moi. À mon sens, une jolie coquille vide, qui racole.
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Requiem pour Miranda

Totalement sordide.



Le lecteur découvre deux acolytes, des sauvages sadiques totalement déshumanisés, qui font subir à leurs victimes des horreurs. Et visiblement, ça ne date pas d'hier.



173 pages de mots qui assemblés en phrases impactent violemment le lecteur.



Ne vous étonnez pas d'avoir un sentiment de dégoût durant et après lecture.
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Pandémonium

NOIR ABSOLU

Un vieux cinéma, un lieu labyrinthique où l'horreur est chez elle, une lutte sans merci entre deux factions..voilà Le décor.

Un roman qui plonge dans les recoins les plus inavouables, les plus reculés de la fascination des humains pour la douleur, la mort, Le plaisir à outrance, l'abandon.

Des phrases ciselées souvent coup de poing qui vous empêchent de stopper la lecture. Vous sortez de cette lecture rincés,comme vidés de tout..étrange sensation.
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Requiem pour Miranda

Je ne sais comment aborder cette chronique sur ce roman de 200 pages.

Roman très noir, glauque, violant et choquant qui se lit en continu, car il n'y a ici aucun chapitre.

C'est un huis-clos entre une victime femme et ses deux bourreaux hommes.

Nous avons ici les deux points de vue de la victime et de ses bourreaux.

L'horreur de la situation m'a choqué tout le long de ce roman.

Ici, les bourreaux "Barbu" et " l'Asiatique" nous emmènent dans le sexe, la dépravation, l'esclavage, la domination de la femme.

L'identité de la femme, le mari et leur bébé n'est pas mentionnée par l'auteur.

En résumé, deux hommes qui ont un énorme problème psychiatrique de par leurs actes et qui réitèrent leurs délires avec un tas d'autres femmes. Des sadiques qui croient en leur bonne parole. Le délire humain à l'état pur.

Un roman à lire pour vous faire votre propre idée et réflexions !
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Pandémonium

Le désespoir autant que la violence explosent à chaque chapitre, réfutant les artifices faciles et annihilant tout ce qui pourrait prétendre à une fable sur notre siècle labouré de contradictions. Le choc se veut frontal, excluant le second degré. De plain-pied, on se confronte à des images repoussantes, à une société qui banalise ce qui ne devrait pas l’être. Une réelle qualité d'écriture ajoute du poids à un récit incroyable. On passe d’un personnage à l’autre avec une rare intelligence. Sans pour autant approuver le comportement des protagonistes, ce roman m’a fait l’effet d’un électrochoc d’une rare intensité. On se prend un uppercut et on retient sa respiration …. A découvrir !
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