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4.07/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Stockholm, Suède , le 01/06/1966
Biographie :

Sylvia Ekström est une astrophysicienne.

Elle découvre l'astronomie à l'occasion du passage de la comète Hale-Bopp, en 1997.

Après avoir travaillé comme sage-femme (1988-1999), elle commence des études universitaires, obtenant un DEA en astrophysique (2006) et un doctorat en astrophysique (2008) à l'Observatoire de Genève.

Elle est spécialisée en physique stellaire et est également responsable de la communication pour le Département d'astronomie de l'Université de Genève.

Ses recherches portent principalement sur la nucléosynthèse stellaire, les processus de mélange interne, les premières générations d’étoiles et les populations stellaires.

Son travail consiste à modéliser des tracés évolutifs d'étoiles primordiales dans le but d'explorer les effets de la rotation non solide sur ces objets.

La musique est l'autre passion de sa vie et elle pratique le chant depuis l'âge de 8 ans. Elle chante dans deux formations différentes.

Sylvia Ekström est coateure, avec son mari, le graphiste Javier G. Nombela, de l'ouvrage "Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleurs" (2020).
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Source : http://obswww.unige.ch/~ekstrom/WWW/
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Webinaire de la Société Française d'Exobiologie, donné par Sylvia Ekström, collaboratrice scientifique à l’Université de Genève. Mars peut-elle devenir une planète B pour l’humanité ? Derrière cette question se cache la notion d’habitabilité d’une planète, une notion que certains milliardaires farfelus prennent un peu trop à la légère en annonçant la colonisation de Mars pour le siècle prochain. Nous passerons en revue les écueils qui se dressent entre nous et le sable rouge, à commencer par les dangers du voyage. Une espèce peut-elle vivre ailleurs que sur la planète qui l’a fait apparaître ? Nous verrons que le paradoxe de Fermi a peut-être une solution extrêmement simple et évidente.

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Témoignage de Chris Hadfield, astronaute canadien au retour de cinq mois sur l’ISS : « Juste après avoir atterri, je pouvais sentir le poids de mes lèvres et de ma langue, j’ai dû changer ma façon de parler. Je n’avais pas réalisé que j’avais appris à parler avec une langue sans poids. »
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La Terre et Mars voguent dans un mouvement continu qui les situe à des distances variant entre 55 et 420 millions de kilomètres. Signalons aussi que lorsque les deux planètes sont le plus loin l’une de l’autre, le Soleil se trouve entre les deux
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Dès que nous poserions le pied sur Mars, nous y déverserions aussi des germes, des bactéries ou d’autres microparticules génétiques terrestres qui pollueraient instantanément le site d’amarsissage et tous les lieux proches où s’aventureraient les martionautes, rendant ainsi impossible une étude sérieuse sur la recherche d’éventuelle vie antérieure sur la planète rouge. Le plus important but scientifique de ce voyage serait annihilé dès la première seconde de la présence humaine sur place.
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Au lieu de perdre notre temps à imaginer des mondes meilleurs loin d’ici, pourquoi ne pas investir toute cette énergie et ces moyens à remettre en état le nôtre ?
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Fermement convaincus qu’il y a loin de la coupe aux lèvres et que ce n’est pas en rêvant sur plans que se bâtissent les empires ou se conquièrent les planètes, nous tenons à prendre le recul nécessaire pour considérer le voyage et la colonisation de Mars depuis un point de vue de non-rêveurs, en réfléchissant à cette éventualité dans un cadre factuel et en analysant à tête reposée ce que serait un voyage encore jamais tenté pour nos corps et nos psychismes, car là est le maillon faible de toute l’opération : le facteur humain.
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Question vertigineuse : la vie est-elle un impératif cosmique, à savoir lorsque les conditions favorables requises par la chimie complexe de la vie sont réunies, la vie émerge-t-elle ? Nous n’en savons rien, mais là est toute la question de l’unicité de la vie sur Terre ou de la pluralité de la vie dans l’univers.
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Cela dit, nous avons laissé de côté un grand nombre d’autres problèmes qui se poseraient lors d’un voyage habité hors du système Terre-Lune, comme par exemple l’absence de buanderie. Cette circonstance peut sembler futile, mais sur l’ISS (et moins encore lors d’un tel voyage), aucun système de nettoyage des habits n’est proposé. Sur l’ISS, ravitaillée environ une fois par mois, cela ne pose pas trop de problèmes. Mais qu’en serait-il dans le cadre d’un voyage aller-retour sur Mars d’environ trois ans ? Vivre si longtemps dans les mêmes habits sans pouvoir les nettoyer convenablement alors que l’on sait qu’en microgravité l’organisme humain transpire davantage, est-ce envisageable du point de vue de l’hygiène et des contacts sociaux ? Jusqu’à preuve du contraire, aucune fibre n’a encore été inventée qui soit capable de s’auto-nettoyer et de tuer les bactéries.
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Imaginer l’être humain séjournant loin de la Terre pendant de longues années reste un fantasme, ne nous leurrons pas, et deviendrait vite un pur cauchemar. De bonnes conditions de vie demandent bien plus que des combinaisons efficaces ou des habitats à l’épreuve du rayonnement cosmique.
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Sans vouloir dévaloriser l’ampleur de ces exploits [aller sur la Lune], il convient de rappeler que par rapport à un voyage vers Mars, ces expéditions équivalent à la traversée de la Manche comparée à celle de l’Atlantique
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[A propos de Starlink et autres] Il y a un risque bien plus important encore : entourer notre planète d’une enveloppe de débris si dense que plus aucune fusée ne pourrait décoller pendant plusieurs générations. Les satellites arrivant en fin de vie ne pourraient plus être remplacés et peu à peu certains services pourraient disparaître, comme le réseau GPS dont on n’imagine plus se passer.
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