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Citations de Sylvie Allouche (98)


"Si les blessures faites à l'âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs."
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"Il ne doit pas rater son coup. Incroyable comme un geste habituellement anodin peut prendre une importance capitale dans certaines circonstances."
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- Aller, sois pas gêné, on va tous y aller à un moment ou un autre, alors…
Sacha rejoint le paravent assez rapidement. Il cherche en tendant les mains, ce qui pourrait servir de toilettes.
Un seau et, juste à côté, des rouleaux de papier.
Pff. Un seau. Salaud, pense-t-il en baissant son pantalon.
- Euh… ça vous dirait de chanter un truc ?
- Quoi ?!
- Envoyez les chœurs du Requiem de Mozart ou ceux de Carmina Burana, n’importe quoi, mais faites du bruit, bon sang.
Leur premier éclat de rire résonne dans les ténèbres.
Et leur dernier aussi.
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La nuit est belle, noire, sans étoiles, sans lune, à peine fraîche.
Un vent doux comme une caresse balaie le feuillage du chêne centenaire.
Tout est calme, ou presque.
Un léger craquement, régulier, obsédant, trouble le silence.
C'est la branche qui ploie un peu sous le poids.
Il voit le monde à l'envers, ou l'envers du monde.
Il se balance au gré de la brise.
Pendule qui rythme un temps désormais infini.

Premiers mots du roman.
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Un coup d'oeil à droite, à gauche, personne. Les ouvriers sont bien trop loin pour le remarquer. Son coeur bat a tout rompre et sa main tremble quand il ramasse le pistolet. C'est froid et lourd. Il fait très chaud, pourtant il frissonne.
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Si les blessures faites à l’âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs.
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"_Véronique, écoutez-moi. Vous devriez en parler avec Eric. Il vous aime, il comprendra...peut-être. En tout cas, je suis certaine qu'il vous aidera. Il n'est jamais trop tard.
_Je ne peux pas. Le désamour d'une mère...personne ne peut comprendre ça, personne."
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Elise prend une grande respiration, se lève à son tour, s'empare de sa contrebasse.
-Vous pensez qu'il est arrivé quelque chose de grave? demande-t-elle en redoutant la réponse.
Clara ne peut pas lui confier ses craintes. Elle ne lui dira pas que lors d'une disparition, chaque minute compte. Et que plus le temps passera, moins ils auront de chance de les retrouver vivants.
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Reste-t-il, sur cette terre, un endroit où vivre en paix, sans peur, sans guerre, sans persécutions, dans la dignité?
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Le croque-mort est venu les chercher. La mort est devenue drôlement moderne. Enfer ou paradis, roule ma poule !
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Si les blessures faites à l'âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les coeurs.
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Si les blessures faites à l'âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs.
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_"L'amour est de tous les sentiments le plus égoïste et par conséquent, lorsqu'il est blessé, le moins généreux."
_Voilà, il avait tout compris, celui-là ! dit Elise. Rimbaud ? Verlaine ?
_Benjamin Constant.
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Tu jures sur un livre que tu n'as jamais lu,pauvre mec.Il ne suffit pas de faire le ramadan pour te faire pardonner tout ça.T'es vraiment débile.
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"MYTHE ET RITES DE PASSAGE

Si l’on adopte à présent un point de vue un peu plus surplombant sur l’ensemble de l’ouvrage, quelques thématiques communes se dégagent de façon très nette. D’abord, d’un point de vue formel, Buffy apparaît comme lieu de réinvestissement et de réécriture : des codes génériques du XXe siècle, comme le soulignent Besson pour différents aspects de la culture populaire, et Allouche pour la science-fiction ; mais aussi du conte, comme le montre Benoist au sujet des figures cauchemardesques des « gentlemen ». Si Allouche et Garcia s’intéressent aussi à ce que « faire monde » peut bien signifier pour une fiction, ce sur quoi reviennent avec le plus d’insistance les auteurs est davantage la façon dont Buffy « fait mythe ». C’est le cas de Benoist, Garcia et Molinier, mais aussi de Jandrok lorsqu’il analyse la façon dont la culture américaine utilise la série pour se réapproprier les mythes fondateurs occidentaux, ou lorsque Olszewska convoque le mythe d’Œdipe.
Qu’est-ce qui se joue justement dans cette aptitude de Buffy à « faire mythe » ? La clé se trouve sans doute dans la justesse avec laquelle l’adolescence y est représentée comme temps de passage d’un âge à un autre (Benoist, Garcia, Gerrits, Jandrok, Molinier, Olszewska). Par le syncrétisme créateur qu’elle opère dans la culture populaire, Buffy se révèle alors apte à dire en un tout si ce n’est parfaitement cohérent, du moins tangible, vivant, organique, ce qui se joue primordialement dans la sorte de rite de passage – sans rituel et sans fin – que constitue l’adolescence des sociétés développées. Car derrière cet âge, lieu paradoxal de tous les désirs et dont la durée semble en expansion permanente, il y a en réalité une violence que la culture moderne impose aux personnes et à leur corps dans leur donnée biologique. Nombre d’auteurs y insistent : ce qui fait en grande partie l’efficace de Buffy, c’est la façon dont elle met en lumière la violence, et même la cruauté, qui s’exprime dans ce temps de passage, à la fois si scandé et pourtant informe, et où l’enjeu pour chacun est de trouver un « arrangement » quel qu’il soit avec ce Mal primordial, ce First qui est au fondement de nos existences et menace en permanence de les déborder, de l’extérieur, de l’intérieur, d’en bas (Gerrits, Molinier).
Après ces considérations bien sombres qui reflètent une tonalité peut-être plus proche en réalité de ce qu’on trouve dans Angel (le spin-off de Buffy), il nous semble nécessaire de rappeler certaines caractéristiques saillantes de la série, auxquelles on aurait aimé rendre davantage justice. En effet, parmi les aspects les plus remarquables de Buffy, il y a une qualité d’humour, une virtuosité des dialogues et une sensibilité au langage, un mélange caractéristique de sublime et de grotesque, qui jouent un rôle tout aussi déterminant dans la fidélisation de son public que la sollicitation libidinale que Pascale Molinier met par ailleurs si bien en évidence.
Car c’est bien l’art de la conversation, parfaitement maîtrisé par les créateurs et scénaristes de Buffy, comme par des acteurs au sommet de leur talent (et dont on a le plaisir de retrouver certains dans des séries phares postérieures comme How I Met Your Mother, dont l’art conversationnel est hérité de Buffy autant que de Friends), qui est au cœur de la série et lui donne sa tonalité particulière, exprimée de façon remarquable dans les deux épisodes emblématiques, muet et musical, évoqués ici même. Ce talent de la parole en situation appartient à ce qu’il nous reste à décrire de Buffy, ainsi que des autres séries de Joss Whedon (Angel, Firefly, Dollhouse…). À moins qu’il ne s’agisse en fin de compte là encore de « ce dont on ne peut parler »…
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"Avec toute cette télé dont parlait Sheldon, j’ai eu une idée géniale. C’est même carrément meilleur que mon idée de café à thème Star Wars, Chez Brewbacca. Il faut que tu regardes Buffy contre les vampires. C’est le programme idéal pour nous deux. Il y a de l’action et des blagues, des vampires sexy et des histoires d’amour. Tu vas adorer 1 !

Twin Peaks, Buffy contre les vampires, 24 heures chrono, Lost, plus récemment Dexter, Breaking Bad, Game of Thrones, entre autres exemples, depuis une vingtaine d’années, les séries télévisées américaines qui parviennent à résoudre la difficile équation de la qualité et du succès populaire se sont multipliées au point que l’on peut sans conteste parler d’un véritable âge d’or du genre, lequel paraît encore loin d’être achevé, pour notre plus grand bonheur… Le secret semble tenir à la capacité proprement américaine à produire des valeurs et à les transmettre en se préoccupant de la réception, voire de l’éducation, sans crainte de tenir un propos explicitement moral, tout en évitant le moralisme. Si les États-Unis apparaissent comme le fer de lance de cette révolution qui a inscrit le genre de la série sinon au rang d’art majeur (car l’expression a-t-elle un sens pour une culture démocratique ?), du moins de production culturelle sérieuse, d’autres pays ont su aussi investir, parfois avec une certaine avance, dans la production de qualité : c’est le cas de la Grande-Bretagne, qui avait déjà une belle tradition dans le domaine (Chapeau melon et Bottes de cuir, Le Prisonnier, etc.), mais aussi du Danemark (Le Royaume), de la France (Engrenages), de l’Espagne (Aguila Roja), ou encore du Japon, notamment dans le champ des mangas (Evangelion, Serial Experiments Lain).
Cependant, la France demeure en retard pour ce qui est de la recherche sur les médias et la culture populaire, et sur les séries télévisées en particulier, même si elle commence à se rattraper. Tandis qu’existent de nombreux cursus sur ces questions aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, la France semble toujours avoir une réticence à considérer les séries télévisées, tout comme le film grand public, comme des œuvres véritables. Les progrès dans ce domaine ne pourront donc se faire que lorsque sera prise au sérieux l’intelligence apportée à la réalisation de ces productions, et que des cursus proposeront de les étudier systématiquement dans leur esthétique, le travail d’écriture qui les construit, leurs effets sociaux, leur réception, ainsi que leurs enjeux éthiques et politiques."
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Clara sourit à cette jeune femme qu'elle aime tant. Sait-elle seulement que les mots peuvent être aussi puissants que n'importe quelle arme ? Qu'ils peuvent blesser plus profondément et durablement qu'une lame affûtée lorsqu'ils touchent en plein cœur et font mouche ?
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« “La bonne musique ne se trompe pas et va droit au fond de l’âme chercher le chagrin qui nous dévore”, écrivait Stendhal. »
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Louis Jouvet - immense acteur, metteur en scène et professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, dans les années quarante-cinquante - avait rétorqué à une jeune fille qui se vantait de ne jamais avoir le trac en entrant en scène : >
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[la série Buffy a été conçue] comme une oeuvre féministe destinée à transformer moralement un public adolescent mixte, en montrant une jeune fille apparemment ordinaire, pourtant capable de se battre.
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