AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.17/5 (sur 95 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tours , 1963
Biographie :

Romancière de fiction réelle, et bien plus.

Ce n’est un secret pour personne ; j’aime les mots, leur résonance, leur consistance, leur pouvoir évocateur et les émotions qu’ils nous procurent.

Je suis originaire de Tours et bretonne par mon père. À présent, je vis à Batz-sur-Mer, à seulement 400 mètres de la mer. Les vagues bercent ma vie. Ce rêve est devenu réalité en novembre 2020, après huit ans passés au Royaume de Belgique.

Bien sûr, vous ne me connaissez peut-être pas encore. Alors laissez-vous surprendre par ces histoires un peu différentes des autres, et entrez dans mon univers.


Lire un livre, c’est ouvrir son esprit sur un monde qui deviendra le vôtre.



Site : https://sylvieginestet.wordpress.com/
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Sylvie Ginestet   (25)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Les flammes oscillaient dans la cheminée, mélange de jaune et de rouge. Sa robe virevoltait au gré de ses tours, lorsqu’elle changeait de sens, la jupe se collait à sa peau, épousant les courbes de ses jambes. Plus il jouait fort, avec intensité et profondeur, plus s’installait dans la pièce un état de grâce divine, une transe rouge et noir, clairsemé de reflets jaunes.

La Mort lui allait si bien.
Commenter  J’apprécie          60
Je rangeai délicatement le petit paquet dans ma poche. Ce n'était visiblement pas le moment rêvé pour le lui offrir, à moins que cela ne le calme.

Il s'assit sur les marches du perron, je l'y enjoignis. Un long silence s'installa. Les minutes me semblaient une éternité. Devais-je entamer la conversation ? J'essayais d'écouter ses pensées, mais je n'entendais rien : il devait me bloquer d'une manière ou d'une autre.

- Pourquoi je ne peux pas lire en toi ? demandai-je sans détourner mon regard de la voiture.

- L'expérience, Lilly ; ce que tu n'as pas, je te le rappelle.

Je fronçai les sourcils et compris qu'il n'était pas en colère : il avait eu peur qu'il m'arrive quelque chose. Que pouvait-il m'arriver ? Il faudrait bientôt que j'affronte le monde extérieur. Je devais m'exposer aux autres... et seule ! Ma première expérience s'était très bien passée. Alors, il n'y avait aucune raison d'avoir peur. Pour ma part en tout cas.

- Si je reste enfermée ici, comment veux-tu que je me débrouille ?
Commenter  J’apprécie          40
Les portes s’ouvrent… j’ai le souffle court. Je fais jouer ma mémoire et roule vers mon but tête baissée. J’utilise pour une fois le moteur de ma chaise, je dois garder mes forces pour la suite de ma nuit et je suis trop impatient, il faut l’avouer. Je trouve enfin la porte bleue. Ma mémoire m’a fait faux bond. Je reste persuadé qu’elle n’était pas si loin hier. Mais qu’importe, je suis de nouveau devant et c’est ce qui compte le plus à mes yeux. Doucement, je tends ma main vers la poignée, elle s’ouvre ! Une nouvelle fois en entier, elle m’invite à entrer. La même clarté en émane, elle m’éblouit.
Commenter  J’apprécie          30
L'ombre est une représentation à l'identique de l'objet ou de l'être qu'elle reflète. Lorsque l'ombre décide de prendre vie, d'acquérir son indépendance, rien ne peut aller contre cette envie. Vous aurez beau courir, vous cacher dans le noir, l'ombre sera toujours là. Il est des choses que nous ne pouvons fuir...
Commenter  J’apprécie          30
Avez-vous déjà essayé de surprendre la Mort ? Autrement qu'en ne mourant pas, alors que vous le deviez ?

Ce qu'elle ressentait n'avait pas de mot, alors qu'elle marchait sur le sentier de la Vie, son étui sur le dos. Elle faisait rarement ce chemin en plein jour, mais elle ne pouvait pas attendre. Il était presque aussi désert qu'en pleine nuit, la seule personne qu'elle croisa fut une petite fille en tricycle, elle ne devait pas avoir plus de six ans et elle était là toute seule à pédalier le lond du Sentier.

Bethany ne fut distraite que le temps de lui jeter un coup d'oeil, rien ne pouvait l'écarter de son objectif, elle était excitée à l'idée de lui faire plaisir. La petite fille la suivit une dernière fois jusqu'à la grille d'entrée, elle n'était pas effrayée par l'endroit : l'innocence de la jeunesse.
Commenter  J’apprécie          20
Un bruit de grattement à peine perceptible lui venait aux oreilles et elle s’en réjouissait. Le grattement d’une plume sur le papier. Lorsque le Livre commençait à écrire, plus rien ne pouvait arrêter sa progression. Les dés étaient jetés, c’était ainsi.
Commenter  J’apprécie          30
Je m'installai au piano. De là, j'apercevais mon propre reflet dans une fenêtre. Cette robe était magnifique ! Je décidai alors de relever une partie de mes cheveux en chignon, puis je commençai à jouer. Les notes résonnaient dans la salle, je laissais courir mes doigts sur le clavier. Je n'avais jamais joué aussi bien ; avec autant de facilité, d'agilité. Ma concentration était telle que je ne l'entendis pas entrer, mais je le sentis au moment où il s'assit près de moi. A cet instant, une sensation étrange m'envahit. Il posa une main sur la mienne. Immédiatement, la pièce s'emplit d'un lourd silence.

- Tu dois apprendre à contrôler tes émotions, Lilly.
Commenter  J’apprécie          10
- Non, je parlais de King, de sa troupe et des sorciers, enfin de ceux qui s'escriment à nous pourrir la vie Erik.
- Deux des nôtres sont dans la place, ils vont être encore plus vigilants qu'à l'accoutumée. Quant aux sorciers, Lizzy va s'en occuper. Nous pourrons recouper les informations venant de deux sources différentes, avec ça nous seront à même d'élaborer un plan. Si cette femme est impliquée, elle devra s'expliquer. Si elle n'est pas la donatrice, nous trouverons le responsable pour l'éliminer, quel qu'il soit ! Tu as raison sur le point que nous devons nous débarrasser de tous ces gens qui nous empoisonnent la vie.
Commenter  J’apprécie          10
L’automne avait entamé son travail d’effeuillage. Le sol était recouvert d’un tapis orangé. Les senteurs de moisissures décuplées s’associaient à l’odeur fraîche du sang. Je me tenais à genoux au-dessus de celui que j’avais pourchassé durant deux heures. La tension était montée dans son corps alors que l’excitation de la traque s’était emparée de moi.
Cependant, je l’avais vidé en un rien de temps. Seul le fait de ressentir m’avait plu. Lorsque je l’avais attrapé, il était déjà résigné et prêt à mourir. Il n’y avait alors plus rien d’excitant.
Commenter  J’apprécie          10
Je me dirigeai vers les toilettes lorsque la lumière revint. Une onde de frayeur me parcourut, je me retournai vers le wagon et vis le regard d'un homme qui me dévisageait horrifié apparemment par ce qu'il voyait. L'ignorant, je poursuivis rapidement mon chemin. Le passage de ma langue sur mes dents me confirma ce que je craignais. Je n'étais plus moi-même, comme je le disais dans ces moments-là.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sylvie Ginestet (62)Voir plus

Quiz Voir plus

La Conjugaison - Modes et Temps

Nous nous sommes levés tôt

Présent
Passé composé
Subjonctif Présent
Plus que parfait

25 questions
155 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}