Agrégée de lettres modernes, docteur en littérature comparée, Maître de conférences en Littérature comparée à l'Université de Paris X-Nanterre ayant réuni les textes de l'ouvrage:Le défi de Babel Un mythe littéraire pour le XXI° siècle paru en 2001 aux Editions Desjonquières.
Spécialiste du mythe de Babel, qui a fait l'objet de sa thèse de doctorat, elle poursuit ses recherches en étudiant l'influence de l'inspiration biblique sur la littérature contemporaine.
Le poète est celui qui perd et réinstaure le sens.Celui qui reconsidère et reformule toutes choses comme si elles n'avaient pas été perçues ni formulées avant lui.Celui surtout qui impose une manière nouvelle de les relier et de les reconfigurer.Celui qui entre de plain pied dans la complexité que la vie et le parler quotidiens tendent à éconduire.
(Jean-Michel Maulpoix)
Ecrire,poétiser,c'est alors déclarer la guerre à la rhétorique et briser les "spirales" classiques afin de rassembler tous les mots en une seule langue qui serait poème.
La comparaison initiale de Paris et de Babylone le disait bien:pour le repos de l'esprit,il ne faut pas songer à discerner la partie du tout,ni à délimiter les différences.Un conseil valable aussi,sans doute,pour la paix des nations.
(Julie Wolkenstein)
L'horizontalité exprime la seule direction autorisée dans la promotion du genre humain.Par contre la Parole divine suit un cheminement vertical
(Claude-Gilbert Dubois)
Le poète se fait le greffier de l'inconnu,mais un inconnu dont il sait,à la manière claudélienne,qu'il y a tout intérêt à le faire connaître.
(Claude-Gilbert Dubois)
Aussi,pour moi,le passé est une lumière,une lumière qui éclaire notre obscurité,une lumière pour avancer.Ce n'est pas une source.Ce sont nos racines.
(Adonis)