Sylvie Teper

Coup de coeur pour ce roman ou polar historique ( je ne saurai dire) qui se déroule au XiV siecle, en France : l'écriture est cinématographique, limpide, le suspens est constant, la tension est maintenue. J'ai malheureusement terminé en trois soirs les 260 pages.

Si vous aimez le dépaysement, le suspens, les non-dits, l'action, les complots et trahison avec l'émotion en plus, n'hésitez pas. Pas de temps mort et rebondissements assurés.



Rien ne doit affaiblir l'église dit la quatrième page de couverture et on le voit bien ( et vraiment VOIR grâce au style)

Le jeune occitan Raoul arrive avec son oncle tourmenté ( il garde un secret en lui) dans le nord de la France où l'on se méfie de ceux qui parlent la langue d'oc. Brutalement séparé, l'oncle et le neveu vont essayer de se retrouver, mais le petit, est recueilli par un curé dont les idées nouvelles déplaisent à l'église qui ne veut que sa perte ... et l'oncle est poursuivi par son passé

si le sujet de la seconde guerre mondiale a été tres souvent abordé, ce récit véridique a pour lui un style limpide, clair et prenant. Il est si bien écrit que l'on partage les joies et les douleurs de l'adolescent . Impossible de rester indifférent.

Un grand moment d'émotion très bien rendu par l'auteur qui évite le pathos.



résumé ( quatrieme page de couverture)

Jakub, 17 ans, a été un élève brillant, sportif, espiègle, mais ce 11 novembre 1939, sa vie bascule : il est seul, sur le quai d'une gare d'une ville inconnue. Il doit et devra, durant des années, réagir très vite, dans l'instant, sans jamais savoir s’il prend la bonne ou la mauvaise décision, sans jamais savoir la direction dans laquelle ses choix le mèneront. Dans ce parcours initiatique, il rencontrera Edzia qui lui sauvera la vie et, plus tard il risquera la sienne pour elle avant d'entrer dans un autre monde, un monde sans règles ni lois pour des hommes comme lui.

— Tu ne comprends pas ? Il n’y a plus de trains. Il n’y a plus rien. Plus de communication. Ils sont prisonniers, ils ne peuvent plus sortir. Tu comprends ?

Il s’éloigne en secouant la tête.


Lien : http://www.editions-harmatta..

Un jeune adolescent, champion de kayak, doit ,dès le 11 novembre 1939, oublier sa douce vie d'espiègle et de sportif. Il va devoir se battre pour survivre. L'amour pour sa cousine lui donnera la force, le courage et surtout sa raison de lutter et de vivre. Il veut la protéger. Pendant près de cinq ans, il devra réagir vite, prendre des décisions sans jamais savoir où cela le mènera.



Ce récit de vie, écrit au présent de narration, avec des phrases courtes et une certaine distance, nous amène, de façon vivante et visuelle dans un autre monde: celui de la guerre et de l'horreur. Pas d'adjectifs, pas de description pour faire pleurer . L'auteure ne s'apitoie pas, elle a mis en une forme fluide, un moment de vie qui ne l'était pas( c'est écrit avec " je", comme si c'était le jeune homme qui racontait) . En refermant le livre, je n'ai pu m'empêcher de penser que l'amour fait vivre.



ça se lit très vite et ça ne s'oublie pas.

on est pris dans le récit, happé dès les premières pages. Impossible d'arrêter sa lecture: le style est très accrocheur, les rythmes variés ( phrases courtes ou longues selon l'effet recherché: très efficace!). l'angoisse et l'emotion sont au rendez-vous.

histoire de guerre, d'un récit d'un amour hors du commun.: on vit avec le personnage-narrateur, on avance avec lui. Sa voix est juste, sincère et inoubliable.

un seul regret: en 48h, j'avais fini de le lire


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