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Critiques de Tanaka Ogeretsu (70)
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Escape journey, tome 1

Tout d'abord un grand merci à Taifu comics pour ce beau partenariat et pour la gentillesse de leur accueil.



Je n'ai pas foncièrement flashé sur la couverture de ce manga, sans doute à cause du fond orange qui est très vif, mais malgré tout je trouve le dessin vraiment très sympa, et très annonciateur d'une histoire où amitié, amour, tendresse et complicité se font la part belle. Les dessins de ce manga sont vraiment magnifiques. Très travaillés, très expressifs, également. Les personnages sont splendides, des traits simples, bien faits, efficaces, avec une vraie palette d'émotions qui se perçoit sur les très beaux visages des différents protagonistes. C'est déjà un grand plus, pour moi qui aime les belles illustrations. Ces dessins permettent de s'attacher encore plus facilement aux personnages, de vivre avec eux leurs émotions et sentiments, et de savourer fortement ce beau livre. Les scènes érotiques sont joliment détaillées, mais restent plutôt douces, avec beaucoup de communication et de complicité dans la plupart d'entre elles (parfois même de l'humour ! ^^). Elles sont nombreuses et plutôt longues, un vrai plaisir qui participe à l'ambiance intense et acidulée de cette histoire pleine de piquant.



L'histoire, parlons-en. Je suis complètement tombée sous le charme de ce manga, et ce dès les premières pages ! Une romance complexe, pleine de rebondissements. Au début, Nao et Taichi, après une rupture douloureuse et violente au lycée, se retrouvent dans le même cercle d'amis à l'université. Gros imprévu pour Naoto qui flippe complètement de se retrouver face à face avec son ex et se demande comment se comporter. Taichi lui a fait du mal, dans le passé, beaucoup de mal. Après avoir accepté de se livrer corps et âme à lui, Naoto, suite à une dispute, a très mal vécu les mots durs et cruels de son petit-ami de l'époque, qui l'ont blessé. Lui pensait qu'ils vivaient tous les deux une vraie histoire d'amour, mais il réalise (à tort ou à raison ? Ce sont les mots de Taichi qui l'ont poussé à croire cela, en tout cas !) que pour son ami, cette relation semble n'être que sexuelle… Difficile, donc, pour lui, de revoir si subitement Taichi, qu'il ne pensait pas retrouver un jour, puisque Naoto étudie les langues tandis que Taichi, étant scientifique, aurait dû aller dans une autre université…



Ce manga démarre donc sur une tension assez énorme, avec les pensées très chaotiques et anxieuses d'un Naoto un peu dépassé et perdu. La personnalité de Nao l'oblige à considérer de redevenir ami avec Taichi : toujours souriant, il se refuse à laisser penser qu'il puisse aller mal, vivre des émotions troubles ou souffrir. Comme il ne veut pas que ses nouveaux amis le rejettent ou se demandent pourquoi il fuit Taichi, il se retrouve donc à fréquenter ce dernier à nouveau. C'est évidemment le début d'une nouvelle aventure pleine de remous qui vient de démarrer…



Il faut savoir qu'avant de devenir amants, Nao et Taichi étaient deux amis très proches, qui s'adoraient et passaient leur temps à rire et à chahuter ensemble. Leur relation est devenue tendue, compliquée et conflictuelle lorsqu'ils ont commencé à sortir ensemble. C'est un élément important de l'histoire, dont on découvre peu à peu les raisons, au fur et à mesure que nos deux ados se retrouvent et se questionnent sur leurs sentiments.



On suit surtout le point de vue de Nao, ce qui nous permet d'aborder en profondeur ses ressentis et émotions. Il est d'abord heureux de redevenir ami avec Taichi, mais très vite ses anciens sentiments vont évidemment refaire surface… Qu'en est-il de Taichi ? Chacune de ses expressions montre à quel point il tient à Nao, et sa présence dans la même université que Nao nous fait nous demander, réellement, s'il n'est pas venu là pour retrouver son ancien ami et amant… Si Naoto s'étonne simplement de le revoir dans un lieu où il n'aurait jamais pensé le trouver, le lecteur, lui, creuse plus loin, recoupe les informations et les expressions très travaillées du visage de Taichi et arrive vite à la conclusion que, depuis le départ, il y a sans doute eu un réel malentendu… Mais rien n'est simple, évidemment, surtout dans la tête de deux adolescents se posant autant de questions sur eux, et sur l'autre… Leur liaison devient rapidement très intense et pétillante, mais aussi assez complexes pour que la tension revienne les perturber abondamment…



En plus de leurs propres noeuds émotionnels concernant leur relation tumultueuse et tendancieuse, viennent se poser les problématiques typiques de leur âge : l'école, les amis, et les filles, bien sûr. Autant Taichi ne semble pas intéressé par la gent féminine, autant Nao, lui, est très proche des filles. Et avec deux beaux garçons comme eux, nécessairement, l'inévitable finit par arriver : Fumi, une fille de l'université, tombe amoureuse de Taichi. Une sortie à quatre est organisée avec également Mika, une amie de Nao. Mais est-ce que Fumi intéresse Taichi ? Il suffit de regarder le dessin du quatrième de couverture (qui résonne fortement avec la sortie à 4 à l'aquarium, scène que j'ai adoré pour sa douceur, son côté « secret » et la beauté des expressions des visages de Nao et Taichi, au passage) pour comprendre que cette relation naissante est vouée à l'échec… A moins que Fumi montre des facettes d'elle inattendues, qui donnent une nouvelle dynamique à la fin de ce premier tome ? A vous de le découvrir, mais sachez d'avance que les filles sont très présentes dans ce manga, et qu'elles ont de belles personnalités, et de belles interactions avec nos deux embrouillés de service… C'est d'ailleurs quelque chose que j'ai beaucoup apprécié. Ce n'est pas souvent que les filles prennent autant de place dans un yaoi, et c'était vraiment une bonne idée de leur permettre des interactions si fréquentes et parfois si inattendues avec Nao et Taichi !



Il est vrai que c'est une histoire qui parle autant d'amour que d'amitié. Avec la problématique qui relie Nao et Taichi, on a ici un questionnement incessant sur le genre de relation qu'il leur faudrait mieux avoir : amour ou amitié ? Les deux semblent finalement très compliqués… pour différentes raisons, certes, mais ni l'un ni l'autre ne sont gagnés d'avance !



J'ai beaucoup apprécié la profondeur de ce manga. Une histoire d'ados, avec sa légèreté et ses interrogations. Entre humour et gravité, entre tendresse et pétulance, il y a une belle ambiance qui nait très rapidement, une simplicité faite de complexité et de complicité, pour une histoire d'amour « pas comme les autres »… Un manga à découvrir à tout prix !



Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
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Escape journey, tome 1

Une bonne lecture!

Un manga qui ne transcende pas le genre mais les dessins magnifiques et la fluidité de l'histoire ainsi que les personnages font que c'est une bonne lecture.
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Love whispers, even in the rusted night

TRIGGER WARNING : Violences conjugales. Si ce genre de situations est gênante ou inconfortable à lire pour toi, il est encore temps de changer de page !



Yumi aime Kan depuis le lycée. Mais depuis que celui-ci est rentré dans la vie active, il bat Yumi régulièrement et de plus en plus violemment. Mais Yumi l’aime, et son petit ami redeviendra peut-être comme avant, comme au lycée ? Mais quand un ancien ami du lycée, Mayama, lui tend la main, d’autres perspectives s’offrent à lui même s’il ne veut pas les voir, ni même les accepter…



Même pas 200 pages pour parler des violences conjugales, c’est très peu. Court, mais intense. Pour tout vous dire, je savais que ce serait un sujet dur, mais pas à ce point-là. Quand j’ai commencé ma première lecture, j’ai vite reposé mon manga dès les premières scènes violentes. Je crois que je n’y étais tout simplement pas préparée. J’ai laissé une petite semaine avant de recommencer depuis le début, et j’ai cette fois-ci pu aller jusqu’au bout.



Le sujet est bien traité. Vraiment. J’ai trouvé la réaction de Yumi réaliste. Son syndrome de Stockholm ne peut pas être plus vrai que ce vivent les personnes victimes de violences conjugales : cette volonté de rester auprès de Kan malgré les coups, parce qu’il l’aime et qu’il pourrait redevenir « comme avant », qu’il lui dise oui pour tout, qu’il refuse de voir et d’accepter l’aide de Mayama… C’est un sujet traité avec maturité et sérieux, et cela change beaucoup des yaoïs qui présentent ces relations comme des situations normales. Cependant, j’aurais bien aimé en apprendre plus sur Kan, le comment du pourquoi il en est venu là, car nous ne suivons pratique que Yumi pendant tout le long du tome.



Côté graphismes, Love Whispers est vraiment bien travaillé. Les graphismes sont très durs, mais justes. Globalement je n’ai pas grand chose à redire, c’est du beau travail et j’apprécie tout particulièrement le soin apporté aux visages des personnages.



En bref, Love Whispers, even in the Rusted Night est un beau manga, dur et à ne pas laisser à la portée de n’importe qui, mais juste. Assurément, les prochaines publications de Ogeretsu Tanaka seront à suivre ! N’oubliez pas un #TW Violences conjugales en cas de partage de l’article !
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Happy of the End

De temps en temps, j'aime bien faire des tests et m'aventurer hors de ma zone de confort. C'est l'expérience que j'ai faite avec Happy of the End et si pendant longtemps j'ai cru que c'était raté, la fin a su totalement me faire changer d'avis.



Ogeretsu Tanaka est une autrice dont j'aime habituellement les histoires assez douces et un tout petit peu âpres, comme dans Escape Journey (mon préféré) ou Daisy Jealousy. Je pensais donc ici, malgré la couverture un peu sombre, avoir le même genre d'histoire. Bien mal m'en a pris, nous sommes dans une dark romance, avec tout ce qu'il y a de plus sombre pour la non amatrice que je suis ^^!



Chihiro se retrouve totalement à la rue sans ressources après que son copain se soit marié sans le prévenir. Depuis longtemps, il a été renié par sa famille à cause de son homosexualité et il n'a pas réussi non plus à s'épanouir dans son job en rapport avec la photo qu'il aime tant. Alors qu'il dépérit, il tombe sur Hao Ren, un beau gosse qui joue les rabatteurs, qui va lui mettre en raclée pour récupérer une carte volée. De fil en aiguille, ce dernier va l'accueillir chez lui.



D'entrée, j'ai vraiment eu l'impression de sombrer et couler lors de cette lecture où l'autrice enfile les perles de la noirceur sur son collier de soumission ^^! On accumule les clichés de tout ce qui peut ne aller et dérailler quand on est gay. Il y a la famille qui vous rejette, les jobs merdiques, les coups d'un soir, les types qui se servent de vous, la prostitution, le BDSM, la drogue, non vraiment n'en jetez plus ! A eux deux, Chihiro et Hao Ren ont tout ! Ce fut trop, trop pour moi, trop en général. Un gros sentiment d'exagération s'est fait sentir. Ça ne me dérange pas qu'une histoire soit sombre mais il faut qu'elle soit bien construite et les 3/4 de ce tome font preuve d'une grande maladresse en la matière.



J'ai eu du mal à voir ce qui était intéressant dans la relation qui se tissait entre les deux héros. Chihiro est le cliché du mec soumis et dépendant qui ne sait pas dire non tellement il crève d'être aimé. Hao Ren est la figure du petit sadique qui aime faire souffrir l'autre et lui refuser ce qu'il désire pour mieux cacher sa souffrance. C'était vraiment toxique. L'autrice en plus, ne met vraiment pas en scène une relation saine, jusque dans les scènes de sexe, c'est toxique et malaisant, voire maltraitant, Hao Ren jouant de la souffrance ou des attentes non satisfaites de Chihiro. Je n'ai pas aimé.



Et pourtant, il s'est produit quelque chose sur la fin. Le rapprochement de deux solitudes, de deux mal êtres, comme c'était un peu annoncé et ça a fonctionné. J'ai trouvé les derniers chapitres bouleversants, de la quête d'Hao Ren pour avoir une identité, une mère, l'affection de quelqu'un, à Chihiro qui relève la tête et s'affirme, cherche à devenir le soutien de celui qu'il aime et non juste son toutou. Ce fut long, ce fut douloureux mais on est arrivé à quelque chose finalement. Et il n'y aurait eu que ce tome 1, j'aurais été frustrée, mais avec le tome 2 derrière, je suis assez pleine d'espoir. J'ai envie de voir ce qu'ils vont pouvoir bâtir. J'ai envie de voir leur relation déséquilibrée évoluer. J'ai envie de voir la passion de Chihiro éclater au grand jour et Hao Ren se trouver. Ça a fait passer ma lecture de déception à potentiel intéressant.



A réserver dans un premier temps aux amateurs de Dark Romance, Happy of the End porte vraiment bien son nom car c'est vraiment uniquement à la fin qu'il a révélé son potentiel à mes yeux. Enfilant les clichés sombres pendant longtemps, j'avais perdu espoir face à ce titre où tout était too much dans la noirceur (drogue, prostitution, rejet, idées suicidaires, maltraitance...) mais les dernières pages furent tellement poignantes que j'ai révisé mon jugement et j'attends la suite avec impatience !
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Happy of the End

Ce soir je vous parle d’un des rares Yaoi que j’ai lus sous les bons conseils d'une amie amatrice du genre. Je lui avais demandé une lecture sombre avec une psychologie intéressante, quelque chose de pas trop fleur bleue : et j’ai été servie !



Happy of the End de Ogeretsu Tanaka publié aux édition Hana est loin d’être une lecture facile, on y suit deux jeunes hommes miséreux dont le principal point commun est d’avoir été maltraité par la vie. Pas de rencontre salvatrice ou de héros qui attire son partenaire du côté du bien : chacun est égoïste et se sert de l’autre pour sa propre survie. C'est une ambiance étonnamment très... grise.



Sexe, argent, nourriture ou logement : le besoin est partout, reste à savoir comment obtenir chacun d’entre eux… la relation est frustrante car lente à évoluer mais de la même façon intéressante car à mon sens réaliste. Les deux protagonistes sont tour à tour appréciables et détestables. Portée par un dessin magnifique et des dialogues très bien écrits, l’histoire non censurée de Chihiro et Hao a de quoi marquer les esprits et séduire même les néophytes des univers BL tels que moi !
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Daisy jealousy

Un autre manga d’Ogeretsu Tanaka ! Quelle histoire ! Tout ce que j’aime !!!!!



Vraiment, j’adore, cette mangaka ! En plus, c’est son tout dernier manga. Et pfiouuuuu, c’était intense !



Dans cette histoire, nous faisons la rencontre de deux étudiants en création de Jeux Vidéos Kaname & Misaki . L’un est plus doué que l’autre, mais ils se lient d’amitié…Cette amitié se transforme en amour pour Kaname. Sauf que Misaki ne va pas s’en rendre compte, et forcément, quand Kaname va avoir un changement d’attitude, il ne va pas comprendre… D’autant plus qu’il est aveuglé par la jalousie qui lui porte…



Que va-t-il se passer entre eux ? Telle est la question ! ahah

Franchement, vous pourriez avoir une relation avec une personne qui est ultra jalouse de vous ?Je veux dire : la jalousie n’empêche pas d’aimer, heureusement ! Mais là, c’est plus que ça… Misaki ne veut que le talent de Kaname est rien d’autre… Que faire ? C’est compliqué !



Mais, j’avoue que nos deux tourtereaux nous donne une réponse satisfaisante pour notre petit cœur et heureusement ! ahah ! Bref ! j’ai beaucoup aimé ! Je vous recommande ! ❤️
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Happy of the End

Un manga que j’ai beaucoup aimé pour ses personnages au passé difficile et tempérament instable. Leur rencontre est des plus singulière, tellement que je me suis demandé comment il allait être possible une quelconque relation entre eux. Et pourtant, malgré l’approche violente entre Chihiro et Keito, une certaine amitié se forme.



J’ai apprécié cette sorte d’alchimie progressive qu’il y a entre les protagonistes principaux. L’ambiance autour d’eux n’est pas tout rose, l’histoire aborde énormément de thèmes difficiles. J’ai aimé la façon de comment la mangaka a construit toute son intrigue. Je me suis attachée rapidement aux personnages. Il reste quelques zones d’ombres les concernant et qui seront sans doute exploités dans le prochain tome.



Un manga Yaoi de qualité, qui sort enfin un peu de certains clichés du genre pour nous servir une histoire sombre par ses thèmes, captivante et maitrisée. Je me suis attachée à ces personnages tout en nuance, pas parfait et que la vie n’a pas épargnée. Vivement la suite.
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Yarichin Bitch Club, tome 1

On pourrait croire qu'on va entrer dans une histoire absurde au vu du thème du futur club de ses étudiants. Mais ce premier tome, complètement barré, pose les bases pour les prochains où une trame arrivera.

Ce que j'ai apprécié le plus, c'est qu'il y a plus de pages que les autres mangas. Et c'est vraiment agréable.

Puis c'est un plaisir pour les yeux car le trait de Tanaka Ogeretsu est vraiment superbe.

Dans ce tome, on va faire connaissance de la petite bande. Malgré leur point commun, ils sont tous différent et c'est cela qui fait la force du manga. On peut avoir un personnage complètement naïf ou comme manipulateur ou encore un géni qui est "fou".

Une série qui m'a bien fait rire avec les situations cocasses.

Cela fait du bien une histoire sans prise de tête. :)

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The monster exposed, tome 1

Mon premier BL ! (en version papier en tout cas)



Les dessins sont vraiment très beaux, très fins, on ne s'en lasse pas du tout !



Comme dans tout BL, on a l'habitude des scènes explicites, qui font en partie leurs charmes... Mais ici, l'autrice explore réellement l'histoire et l'humanité de ses personnages, et on se projette complétement à travers leurs émotions, leurs passions 😍



Aussi, il est plaisant qu'une trame profonde et sombre lie les personnages, et les rends encore plus complexes, plus humains. Pas seulement des personnages comme on en voit tant.



La suite est attendue avec impatience !
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The monster exposed, tome 1

Shûna, qui a toujours suivi le chemin "facile" dans la vie, commence un peu par hasard une relation avec son collègue de bureau Hayashida. Au départ plutôt pour le sexe, ils finissent par tout deux développé des sentiments plus forts.

Hayashida a du mal à s'ouvrir à Shûna, ayant battu son précédent petit-ami. Il a surtout peur de ce qu'il pourrait faire. Finalement, en se battant contre eux-mêmes pour arriver à exprimer ce que chacun ressent, ils finissent par avancer ensemble.

Un bon premier tome malgré tout un peu classique. En effet, je pensais que les regrets de Hayashida soient un peu plus explorés mais nous restons principalement dans la tête de Shûna.

Je me dis que peut-être cela sera davantage exploré dans les tomes à venir. A voir !



Les dessins sinon, sont absolument sublimes. Très fins, délicats. Attention, aucune censure, aucun effacement discret. Mais ça ne rend les scènes de sexe que plus intimes et fortes pour le coup.
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The monster exposed, tome 1

Je remercie les Éditions Taifu comics pour l’envoi de cette lecture. The monster exposed est un titre très attendu et j’étais vraiment curieuse de découvrir ce titre, même si je n’avais encore jamais eu l’occasion auparavant de lire la mangaka.



Ici, nous découvrons Hayashida, un personnage qui est hanté par la violence dont il a pu faire preuve dans le passé avec son ex-petit ami. Aujourd’hui, il sort avec Shûna, son collège de bureau et il passe tout leur temps ensemble.



Pourtant, Hayashida est traumatisé par son passé, par ce qu’il a fait, c’est plus fort que lui. Alors, quand le travail les amènes à devoir vivre loin l’un de l’autre pendant deux ans, cela va pousser les deux jeunes gens à se confronter à leurs passés respectifs qu’ils ont tentés ses dernières années d’oublier.



L’histoire est très touchante. Déjà, je trouve que la mangaka aborde le sujet sensible qui est celle de la violence dont a pu faire preuve dans le passé Hayashida avec justesse. En plus, cela ne s’intéresse pas seulement à ce qu’il a pu faire dans le passé. On se concentre beaucoup également sur son lui du présent, sur Shûna aussi. Les personnages ont vraiment des personnalités bien travaillées, ce qui les rend très humains et attachants.



Avec le premier tome, vous aurez également l’occasion d’avoir un petit one shot d’une cinquantaine de pages, qui relate le passé d’Hayashida et de son ex-petit ami Yumi. Dans cet ouvrage, nous allons pouvoir découvrir ce qui a fait de lui, l’homme qu’il est aujourd’hui.



En bref, c’est un titre vraiment intéressant et intrigant. Le premier tome se termine bien évidemment d’une manière qui ne peut que nous donner envie de lire la suite et j’ai déjà hâte d’avoir le deuxième et dernier tome entre les mains. Un titre prometteur et qui je pense, plaira à tous les fans de Yaoi qui me lise ! 😉
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Yarichin Bitch Club, tome 2

Une bonne suite, toujours aussi bourrée d'humour.

Ce tome permet aussi de mieux connaitre le personnage de Yacha. C'est aussi le prétexte pour l'autrice de constituer le début d'un triangle amoureux...j’espère que cela ne va pas cassé le rythme de l'histoire..

Côtés dessins, c'est pas mal du tout j'apprécie beaucoup, surtout les expressions de visages détaillées et très drôles.

Un manga à ne pas mettre entre toutes les mains néanmoins [public avertit]
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Escape Journey, tome 3

Tout d’abord un grand merci à Taifu comics pour ce beau partenariat et pour la gentillesse de leur accueil.



J’attendais avec impatience ce troisième et dernier opus d’un manga que j’ai réellement adoré, et qui m’a profondément marquée lors de la sortie de ses deux premiers tomes. Ogeretsu Tanaka reste l’une de mes mangaka favorites, clairement. Avec la fin de cette série en trois tomes, elle signe un nouveau chef d’œuvre et un nouveau coup de cœur pour moi
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Escape journey, tome 2

Tout d'abord un grand merci à Taifu comics pour ce beau partenariat et pour la gentillesse de leur accueil.

Je ne sais pas si c'est parce que j'ai déjà tellement accroché avec les personnages d'Escape Journey, mais je préfère de loin la couverture de ce second tome. Bon, j'aime bien la couleur, moins flashy. le dessin est très chouette, il représente parfaitement ce gentil couple drôle et touchant que sont Nao et Taichi.

J'aime toujours énormément les dessins de ce manga. En fait, j'adore les dessins d'Ogeretsu Tanaka. Ses personnages sont très séduisants, très expressifs, aussi. On s'attache facilement à eux, rien que par le biais visuel, déjà. Les différents protagonistes sont très faciles à reconnaître (dans certains mangas, les différents personnages se ressemblent parfois « trop », ici ce n'est pas du tout le cas, ils sont tous très différenciés).

Ce second opus se déroule trois ans après le premier tome. Nao et Taichi ont continué leur relation, ils sont heureux. Ils ne vivent pas ensemble, mais Naoto vient souvent dormir chez Taichi. Aux yeux du monde, ils sont « meilleurs amis ». Ils s'aiment, profondément, mais n'ont jamais rien révélé de leur relation à quiconque (seule l'amie et confidente de Taichi, Fumi, est au courant depuis le premier tome).

Ce tome est le tome des questionnements sociaux. Un opus rempli de tensions, avec beaucoup d'interrogations et de peurs de la part des deux amoureux. Doivent-ils annoncer à tout le monde qu'ils sont en couple ? Que se passera-t-il s'ils se révèlent ? Les autres continueront-ils à les percevoir de la même manière ? Resteront-ils proches, ou bien s'éloigneront-ils, leur tourneront-ils le dos ? Taichi est plutôt solitaire, il se moque relativement de savoir si ses quelques « proches » (famille, notamment) sont ok ou non avec sa liaison avec Nao. Il l'aime, et à ses yeux, c'est tout ce qui compte. Naoto estime penser la même chose, mais lui est très entouré, il a une famille qu'il adore, sans compter la foule d'amis qu'il fréquente à l'université. D'un côté, il se sent prêt à affronter le monde entier par amour pour Taichi, mais comment réagirait-il si tout le monde lui tournait le dos, le jugeait ? Ces interrogations amènent de nombreuses réflexions, rebondissements et tensions qui sont très bien menés et captivants. J'aime beaucoup quand cet aspect sociétal est développé dans un manga, et ici les questions sont justes, touchantes, percutantes.

Au-delà de ce questionnement nécessaire, il y a une vraie réflexion sur le droit d'aimer sans préjugés, que j'ai énormément aimée. Au-delà du fait de vouloir être accepté, Taichi souhaiterait que leur entourage soit, simplement, heureux pour eux, heureux qu'ils s'aiment, qu'ils aient, ensemble, trouvé le bonheur. Comme n'importe qui le ferait spontanément s'ils étaient en couple avec une fille. Il revendique en silence le droit de faire ses propres choix et d'être validé pour ceux-ci. Il se sent bien, avec Nao, et il a simplement envie que les gens reconnaissent ce bonheur qu'ils partagent. J'ai trouvé cet axe très intelligent, et bouleversant.

Bien sûr, il y a toujours cet humour et cette légèreté, cette énergie pimpante et éclatante qui caractérise Escape journey, notamment à travers le personnage de Nao. Toujours souriant, blagueur, chahuteur, il est la joie de vivre incarnée. Certes, parfois il sourit juste « trop ». Il préfère cacher ses peines et ses troubles derrière un sourire, un rire, un trait d'humour. Mais il est certain que le personnage de Naoto donne un tonus d'enfer à ce manga, et la relation de Nao et Taichi, dans leurs beaux moments, est magique. Complice, drôle, touchante.

Les scènes érotiques sont toujours aussi travaillées, sensuelles et splendides. Pour moi c'est un vrai plus du travail d'Ogeretsu Tanaka. J'aime ce côté visuel très hot, et ces scènes sont aussi des moments de complicité et de communication entre nos deux héros. Ensemble, ils sont tellement adorables ! Ça fait du bien au coeur à voir et à lire…

Ce second tome introduit également un nouveau personnage, Key Nishina, un jeune homme très sombre (vêtu de noir, ne sourit jamais, parle peu, pas sociable), artiste (peintre), qui, bien qu'il ait blackmailé Nao après l'avoir découvert en train d'embrasser Taichi, montre un visage fort intéressant. C'est un personnage mystérieux que je trouve captivant, attachant, troublant et émouvant. On découvre son histoire, la raison pour laquelle il est devenu si renfermé, et vraiment, il m'a touchée. Sa relation avec Nao est trouble et promet beaucoup de rebondissements, autant dans cet opus que, sans aucun doute, dans la suite. J'ai hâte de le découvrir plus avant encore, de le voir, peut-être, s'ouvrir peu à peu, également !

En conclusion, je dirais que cet opus est à la hauteur du premier, qui nous promettait une superbe série addictive. Je me sens frustrée de n'avoir pas la moindre idée de quand sortira la suite. J'ai envie de savoir ce qui va se passer, de voir encore Nao et Taichi se débattre dans leurs émotions, dans leurs peurs et leurs joies. Ce manga est riche en émotions fortes, extrêmement attachant. C'est pour moi le manga qui a fait entrer Ogeretsu Tanaka dans le top 10 de mes mangakas favoris.



Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
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Escape journey, tome 1

Récit du passage d’une « amourette » adolescente à une histoire d’amour plus adulte, Escape Journey reprend des thèmes classiques de la littérature et d’un certain genre de manga : la recherche de soi, de sa sexualité, le rapport à la société traditionaliste, l’interrogation sur sa propre place au sein d’un groupe et de la norme.

Ici, c’est avant tout le regard que porte le mangaka sur la société en général et plus particulièrement sur la société japonaise qui est intéressant. Comment cette société, basée sur le mariage entre deux personnes de sexes différents, accepte-t-elle l’homosexualité et comment les jeunes peuvent-ils s’affirmer face au poids des traditions ?

Autant de questions intéressantes, portées par des dessins d’une grande beauté visuelle. Une oeuvre qui aurait pu susciter davantage de questions, au-delà des nombreuses scènes de sexe qui desservent parfois le propos. Mais c’est tout particulièrement une scène – celle d’un viol – qui m’a fait bondir et qui, au-delà de l’indignation qu’elle suscite, interroge sur le rapport qu’ont nos sociétés à cette forme d’agression. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette scène, explicite, ne sert pas à dénoncer une violence mais plutôt à « expliquer » un rapport amoureux. Impossible dès lors de comprendre ce tome qui semble légitimer une telle violence, sans l’expliquer et sans en faire un motif d’interrogation et d’indignation. Je suis profondément choquée de constater que ce genre de scènes existe encore en littérature visuelle et qu’elle passe presque inaperçue…

Un récit qui aurait pu être une ode à la tolérance au travers de la recherche de sa propre sexualité et qui est salit par une scène odieuse, qu’il m’est pour ma part impossible de tolérer.
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Love whispers, even in the rusted night

Avec un tel titre, on s’attend à une histoire d’amour torturée, aux accents doux-amers, où l’on se surprend à chuchoter lorsqu’on aurait envie de se révolter contre le monde entier. Un titre qui reflète bien son personnage principal : Yumi. Ce jeune homme vivote de petits boulots en intérim, une situation précaire que Kan, son petit-ami, ne manque jamais de lui rappeler. Ils se connaissent depuis le lycée mais leur relation actuelle n’a plus rien à voir avec leurs débuts. Kan est cinglant, méprisant et violent. Il rabaisse sans arrêt Yumi, le frappe quand ce dernier n’agit pas comme il le voudrait. Même leurs étreintes relèvent plus de l’épreuve de force que d’un acte d’amour. Yumi encaisse sans broncher, il parvient même à en sourire. Désabusé et prisonnier d’une histoire qui n’est pourtant plus, il couvre les arrières de Kan auprès de son entourage et continue d’accepter l’inacceptable. Jusqu’au jour où son chemin recroise celui de Mayama, son premier amour au collège. Toujours étudiant, ce dernier prépare sa thèse et se montre d’un calme olympien en toute circonstance. Là où Kan entre en éruption pour trois fois rien, Mayama affiche un visage indéchiffrable, comme s’il portait un masque pour protéger du monde extérieur ce qu’il peut penser et ressentir. La mangaka nous relate alors leur première rencontre… et leurs retrouvailles. Petit à petit, ils vont réapprendre à se connaître, à s’apprivoiser. Ils vont devoir mettre de côté leur ego et accepter de se dévoiler l’un à l’autre pour faire avancer les choses, mais cela ne se fera pas sans heurts.



Le crayonné de Tanaka Ogeretsu est très agréable à parcourir. Les traits fins des personnages ne manquent pas d’expressivité, la mise en page est claire et les trames sont soignées. Quelques annotations comme « regard mauvais » ou « s’arrête net » m’ont fait hausser les sourcils : si la mangaka trouvait que le geste manquait d’évidence (ce qui n’était pourtant pas le cas), pourquoi ne pas l’avoir remanié ? Les graphismes constituent l’un des points forts de ce titre. Rappelons cependant pour les néophytes qu’un manga yaoi comporte bien souvent des scènes érotiques et qu’il n’est donc pas à mettre entre toutes les mains.



Dans ce manga, Tanaka Ogeretsu aborde plusieurs thèmes forts comme l’importance de la communication au sein d’un couple et le drame des violences domestiques, sujet d’autant plus tabou lorsqu’on est un homme. La patronne de Yumi sait bien que les coups pleuvent, et pourtant elle semble le prendre à la légère. Je déplore cependant la construction du manga qui ne fait que survoler une histoire qui aurait pu être bien plus riche et émouvante qu’elle ne l’a été pour moi.



L’absence quasi-totale de background a été un gros frein pour moi. Quelles relations Yumi entretient-il avec sa famille ? En a-t-il une, d’ailleurs ? Comment en est-il arrivé à accepter de se faire ainsi malmener sans jamais riposter ? Comment vit-il son homosexualité ? Quels rêves d’avenir peut-il donc bien avoir ? On le voit rire à des moments particulièrement saugrenus, mais on ignore tout des épreuves qui ont instauré chez lui de tels mécanismes de défense. Si les flashbacks permettent de comprendre comment Mayama et lui s’étaient rapprochés au collège, les passages concernant Kan se font rares. On a du mal à se projeter dans leur relation, on ne sait pas trop comment ils en sont arrivés à se fréquenter. L’auteur fait complètement l’impasse sur leurs bons moments car la nostalgie palpable de Yumi devant de vieux clichés ne laisse aucun doute qu’il y en a eu. Pourquoi Kan a-t-il autant changé ? Même sa décision finale semble tomber du ciel. C’est très frustrant de tant manquer de références, d’éléments-clés… et cela m’a empêché de m’attacher aux personnages. L’histoire aurait pu être très touchante mais les événements s’enchaînent à un rythme accéléré, sans aucun naturel, sans saveur ni consistance, et j’ai été la première à m’en désoler.
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Love whispers, even in the rusted night

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Taïfu Comics de m’avoir envoyé ce yaoi que j’ai eu plaisir à lire. Au début, je dois reconnaître que j’ai eu un petit de mal à rentrer dans l’histoire. Cela était sûrement dû au fait que je ne suis absolument pas habituée à la lecture de mangas, notamment en ce qui concerne le sens de lecture (de droite à gauche). Mais cela n’a duré que pendant la lecture des toutes premières pages !

Je me suis ensuite laissée attendrir par la personnalité des personnages, qui est très complexe. Je ne suis d’ailleurs pas réellement sûre d’avoir totalement compris leur psychologie. Mais ce n’est pas forcément gênant car cela apporte une part de mystère très agréable.

Je me suis particulièrement attachée à Yumi et Mayama, qui ont une relation très ambigüe. Ce premier est très difficile à cerner. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre quels étaient ses sentiments car c’est un personnage assez secret avec son entourage (ce à quoi il est confronté dans sa vie sentimentale explique parfaitement cela). Cependant, j’ai trouvé que c’était justement cela qui faisait tout l’intérêt du personnage. Le second garçon, quant à lui, est plus timide et a du mal à assumer ses sentiments, bien qu’il soit très protecteur envers Yumi.

J’ai trouvé que leurs portraits respectifs étaient très vraisemblables, humains. Je les ai tous les deux trouvés « mignons », sans que leur histoire ne tombe pour autant dans la romance facile. C’est principalement leur relation qui m’a marquée durant la lecture de ce yaoi.

À ce propos, je dois précisément déplorer le fait que Kan, dernier protagoniste de ce triangle amoureux puisqu’il est le copain de Yumi, est placé au dernier plan dans l’intrigue. En effet, sa psychologie est très simplifiée par rapport à celle des deux autres garçons et je trouve que c’est dommage car j’aurais aimé comprendre un peu mieux qui il était. Surtout que toute l’intrigue se noue plus ou moins à partir de lui...

En définitive, Tanaka Ogeretsu nous offre ici un yaoi très psychologique, réfléchi et aux graphismes plaisants. Bien que je n’ai pas eu un coup de cœur absolu pour ce manga, je le recommande sans hésiter aux lecteurs novices de mangas, aussi bien qu’aux plus aguerris. Love Whispers, even in the rusted night m’a donné envie de découvrir la culture manga et plus particulièrement yaoi !
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Love whispers, even in the rusted night

Je ne suis pas très fortiche en manga, je n'en lis pas tant que ça et surtout, j'ai mes séries favorites et j'avoue ne pas m’intéresser beaucoup aux titres que je ne connais pas. Pourtant, lorsque j'ai lu le résumé de ce manga d'Ogeretsu Tanaka, j'ai eu très envie de le découvrir. Chose que j'ai pu faire grâce à un partenariat proposé par Livraddict. Je remercie très chaleureusement les Editions Taifu Comics pour leur envoi hyper rapide !



Mayama et Yumi sont deux amis qui se connaissent depuis le collège. Séparés au moment de leur entrée au lycée, ceux-ci se retrouvent quelques années après par hasard. Alors que Mayama est à l’université, Yumi travaille dans un restaurant en tant que livreur. Malgré ces années passées sans donner de nouvelles, aucun n’a oublié l’autre, notamment Mayama qui a toujours été captivé par la joie de vivre apparente de Yumi.

Désormais installé avec son petit ami, ce dernier semble cependant vouloir dissimuler certaines choses à Mayama qui compte bien découvrir ce que cache le sourire de son ami …



C'est donc le résumé du livre qui m'a donné envie de plonger mon nez dans cette histoire, je dois dire que je ne savais pas réellement à quoi m'attendre. Je savais juste que c'était un manga sérieux qui allait sans doute me faire réfléchir un peu. Ca a été le cas. Le sujet du livre n'est vraiment pas facile, notre héros Yumi doit faire face à la violence quasi-quotidienne de son petit ami et l'auteur ne prend pas de gants pour nous le faire comprendre. J'ai trouvé que certains passages étaient réellement très violents et m'ont mis presque mal à l'aise. Il faut dire aussi que je ne comprends pas comment la violence au sein d'un couple peut arriver. Ogeretsu Tanaka ne cherche pas non plus à trouver des circonstances atténuantes à Kan, son personnage si violent, il se contente de nous montrer les faits tels qu'ils sont.



Et justement, ça m'a sans doute un peu manqué de ne pas connaitre le passé de Kan. Peut-être que j'aurai pu le comprendre un peu mieux (attention, je ne cautionne en aucun cas sa façon se se comporter !!). J'ai trouvé que ça manquait pour la complète compréhension de l'histoire. On dit souvent que les personnes violentes reproduisent un schéma qu'elles ont connu lors de leur enfance, j'aurai aimé le savoir ici. En tout cas, j'ai aimé que le thème principal du livre soit quelque chose d'un peu original, je ne pense pas que la violence conjugale soit abordée dans beaucoup d'ouvrages.



Au risque de passer pour une coincée du popotin, j'ai eu aussi un peu de mal avec les scènes de sexe que j'ai trouvé bien trop explicites pour moi. Alors, je n'ai rien contre le fait de suivre le quotidien d'un couple homosexuel mais là pffff ... Trop c'est trop en fait. J'aurai aimé que ce soit un peu mieux dosé, je ne dis pas qu'elles n'apportent rien mais j'ai eu un peu de mal avec ces passages là.



Ce n'est donc pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains mais j'ai apprécié qu'il me fasse un peu réfléchir au sujet de toute cette violence qu'on peut parfois rencontrer au sein d'un couple. Mais il permet aussi de nous interroger sur la "non réaction" de la victime, il semble que bon nombre de personnes victimes des violences de leur conjoint fassent avec, sans oser en parler ni se rebeller.



Un ouvrage fort que je ne regrette pas d'avoir découvert ...
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Love whispers, even in the rusted night

[Critique initialement rédigée par mes soins pour Manga Sanctuary (voir lien)]



Sur le papier, Love Whispers Even In The Rusted Night avait tout pour plaire, avec la promesse d'une histoire mature et amère, entre violences conjugales et syndrome de Stockholm avec en fond la remise en question d'une relation... Eh bien non, raté. Et ce, sur absolument tous les plans !



Au lieu d'un récit au ton grave et pessimiste, on a droit à une bluette mielleuse entre les deux amis d'enfance, aussi stupides et pas dégourdis l'un que l'autre, infoutus de se parler et ce pendant *tout le tome*. de vraies collégiennes. Mais c'est tout. Les violences conjugales évoquées dans le résumé ne servent que de prétexte à les réunir et sont à peine évoquées, les sentiments de Yumi vis à vis de son petit ami également. Ce gars ne se pose pas la moindre question, même si Kan le tabasse, il se fiche que ses sentiments soient désormais à sens unique, lui l'aime, et ça ne va pas chercher plus loin. Mayama, lui, fait exactement tout ce qu'il ne faut PAS faire lorsque l'on se retrouve face à une victime. Aider, ça n'est pas attendre bêtement que la personne veuille bien se sortir toute seule de là ou fasse le premier pas, et abandonner dès que celle-ci se renferme sur elle-même ! Bref, à côté de ces deux têtes à claques, on en viendrait presque à trouver le fameux Kan plus équilibré, ce qui est tout de même un comble !



Côté scénario, le constat est donc aussi affligeant que désastreux. le choix du thème était certes casse-gueule, mais Ogeretsu Tanaka a réussi à faire tous les pires choix possibles pour rendre son histoire indigeste. Loin d'inspirer du malaise ou de refléter la complexité des sentiments que les protagonistes pourraient éprouver dans une telle situation, la mangaka est parvenue à rendre la « victime » pénible, le « sauveur » absolument insupportable de bêtise, et incohérent le « bourreau », sans oublier d'enrober le tout dans un emballage bien gentillet, histoire de ne choquer personne, hein. C'est qu'il ne faudrait pas prendre les violences conjugales au sérieux, après tout.



Pour le reste, circulez, il n'y a pas grand-chose à voir. La couverture était sympa mais les planches, sans être laides, ne sont pas particulièrement belles. le style de l'auteure est assez spécial dirons-nous... Côté narratif, vu qu'il ne se passe pas grand-chose, le manga ayant un côté très tranche-de-vie, aucun problème, mis à part que c'est leeeent, trèèèès leeeent.



Taifu nous a sorti une édition plutôt correcte en revanche!



A fuir, donc.


Lien : http://www.manga-sanctuary.c..
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Yarichin Bitch Club, tome 3

Cela progresse dans le développement des protagonistes. J’ai bien aimé le duo Yacha et Tamura où le temps est pris pour comprendre le passé de ce premier et sa rancœur vers son cousin et pourquoi il cache son vrai caractère auprès des autres. Tônô et Yû ont aussi des petits moments sympas entre eux. Les passages avec Yuri me rendent toujours aussi perplexe.



Je vais être honnête, il y a vraiment du mieux dans ce tome 3. On respire un peu plus du côté scènes sexuelles absurdes dans ce tome, ce qui fait que je l’ai plus apprécié que les autres. Mais ce n’est malheureusement pas suffisant pour me donner envie de poursuivre la série. Peut-être je tenterai plus tard, mais pour l’instant, ma déception est telle que je n’ai pas envie de lui laisser une seconde chance.
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